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Espèces en péril : Processus décisionnel

Les espèces en péril : une responsabilité partagée

La Loi sur les espèces en péril (LEP, 2004) est administrée par trois ministères fédéraux principaux :

Pêches et Océans Canada (MPO)

Gère les espèces aquatiques autres que celles qui se trouvent dans les eaux gérées par Parcs Canada.

Agence Parcs Canada (APC)

Gère les individus des espèces qui se trouvent sur les terres fédérales relevant de son administration.

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)

Gère toutes les autres espèces, y compris les oiseaux migrateurs

Objet de la LEP

L’objet de la LEP est de :

Votre rôle décisionnel global en vertu de la LEP

Votre rôle dans le processus décisionnel complet de la LEP

Description

Évaluation

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC – organisme d’évaluation scientifique indépendant) évalue les espèces.

Le ministre d’ECCC est responsable de tous les énoncés de réponse sur les plans de consultation.

Pour les espèces aquatiques, sur votre recommandation.

Inscription

Trois options d’inscription possibles :

  • Inscrire
  • Ne pas inscrire
  • Renvoyer au COSEPAC

Le ministre d’ECCC présente toutes les recommandations au gouverneur en conseil.

Vous conseillez le ministre d’ECCC sur les activités aquatiques.

Planification du rétablissement

Programmes de rétablissement (PR), plans d’action (PA), plans de gestion (PG).

Il vous incombe d’approuver ces documents de rétablissement.

Protection

Interdictions automatiques par le gouverneur en conseil au moment de l’inscription de certaines espèces (en voie de disparition, disparues du pays

Vous êtes tenu de protéger l’habitat essentiel au moyen d’arrêtés ministériels qui déclenchent des interdictions.

Rapports

La LEP exige que vous surveilliez la mise en œuvre des plans de rétablissement et que vous en rendiez compte tous les cinq ans.

Comment le Ministère vous appuie

Le MPO vous appuie de différentes manières :

  1. Participe aux évaluations
  2. Fournit des recommandations sur l’inscription et des conseils sur la protection de l’habitat essentiel
  3. Met en œuvre et fait appliquer les mesures de protection et certaines mesures de rétablissement applicables aux espèces aquatiques inscrites (p. ex. arrêtés en conseil et interdictions relatifs aux habitats essentiels)
  4. Prépare les documents de rétablissement
  5. Met en œuvre des mesures de rétablissement au moyen de la science, de la collaboration avec les intervenants externes (c.-à-d. les programmes de subventions et de contributions) et des efforts de gestion
  6. Contrôle les progrès des activités de rétablissement, et en rend compte

Le soutien ministériel est guidé par :

Avis scientifiques

Examen par les pairs de l’information scientifique décrivant la situation et ce qui est nécessaire au rétablissement de l’espèce

Consultations

Un vaste ensemble de processus consultatifs pour déterminer les points de vue sur les efforts de conservation et de gestion

Avis juridiques

Sur l’application de la Loi et les interprétations judiciaires

Considérations socioéconomiques

Analyse des effets socioéconomiques des activités de rétablissement et de protection de l’espèce, ainsi que des coûts et des avantages des mesures de rétablissement et de protection énoncées

Politique triministérielle

Une série d’outils (dont certains sont en cours d’élaboration) afin d’assurer l’uniformité des méthodes de mise en œuvre de la Loi pour les espèces terrestres et aquatiques

Politique du MPO

Une série d’outils pour guider la mise en œuvre sur le terrain de la Loi pour les espèces aquatiques

Facteurs à prendre en compte pour la prise de décisions

Enjeux actuels

Annexe A : LEP – Processus détaillé

Description

Évaluation

Le COSEPAC, un comité indépendant de scientifiques et d’experts, évalue les espèces comme étant éteintes, disparues du pays, en voie de disparition, menacées, préoccupantes, manquant de données ou non en péril.

Dans les 90 jours suivant la réception du rapport annuel du COSEPAC, le ministre d’ECCC doit publier un énoncé de réponse.

Inscription

L’inscription légale d’une espèce se fait lorsque celle-ci est ajoutée à l’annexe 1 de la LEP; cette action constitue une mesure réglementaire.

Le gouvernement doit prendre l’une des décisions suivantes : inscrire l’espèce au statut évalué par le COSEPAC; décider de ne pas inscrire sur la liste; renvoyer l’évaluation au COSEPAC pour un examen plus approfondi.

Inscription d’urgence également possible

Planification du rétablissement

Des programmes de rétablissement sont nécessaires pour les espèces inscrites comme étant menacées, en voie de disparition ou disparues du pays.

Les plans d’action découlent des programmes de rétablissement et doivent énoncer les mesures proposées pour mettre en œuvre les programmes de rétablissement.

Les plans de gestion comprennent les mesures de conservation des espèces préoccupantes.

Protection

Le ministre doit protéger l’habitat essentiel d’une espèce menacée, en voie de disparition ou disparue du pays (le cas échéant) en déclenchant des interdictions qui préviennent sa destruction.

Divers outils tels que les interdictions, les arrêtés en conseil visant la protection de l’habitat essentiel et les ententes de conservation.
Décrets d’urgence également

Rapports

La LEP exige que le ministre évalue la mise en œuvre des programmes de rétablissement, des plans de gestion et des plans d’action et en fasse rapport tous les cinq ans jusqu’à ce que les objectifs soient atteints ou que le rétablissement de l’espèce ne soit plus possible.

Annexe B : Mécanismes de mobilisation externe

Annexe C : Investissements et financement récents

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