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Approche scientifique de surveillance à l’intervention sur l'éboulement de Big Bar en C.-B.

Entre le mois de juin et la fin de la saison de migration en novembre, deux types de méthodes de surveillance du poisson sont utilisées au-dessus et en dessous du site de l'éboulement de Big Bar : les sonars hydroacoustiques et la pose des émetteurs-radio. La surveillance des poissons fait partie intégrante de l’intervention sur le site de Big Bar, elle est essentielle et nous fournit en temps quasi réel les éléments pour comprendre la taille, les mouvements et l’état de santé de la population de poissons. Ces données sont ensuite utilisées pour calculer le temps de migration d’un individu d’une espèce déterminée, et pour connaître leur taille et leur sexe. 

Pour plus d'informations, veuillez consulter notre site.

Transcription

Les efforts de surveillance sont donc importants, ils nous permettent de comprendre très rapidement si nos interventions ont un effet positif ou négatif.

Le dynamitage, le déplacement des roches, le transport et la construction d’une passe migratoire «  naturelle » ont permis aux saumons de commencer à traverser la zone du glissement de terrain.

Nous utilisons deux techniques principales pour assurer la surveillance des saumons dans le cadre de l’intervention sur le glissement de terrain de Big Bar.

Nous utilisons le programme de pose d'émetteurs radio qui consiste à placer des émetteurs sur différentes espèces de saumons, ce qui nous permet de suivre ce qu’ils font en temps réel.

Les poissons passent en nageant devant un réseau de récepteurs, jusqu’à la zone du glissement, puis ils continuent jusqu’aux zones de frai, cela nous permet de comprendre comment les poissons migrent jusqu’au glissement et le traversent.

À cela s’ajoutent quelques sites hydroacoustiques et quelques sites équipés d'un sonar qui nous permettent de voir les saumons entrer dans la zone du glissement de terrain et en sortir.

La surveillance peut contribuer aux efforts de mise en valeur de plusieurs façons.

Elle nous permet d'abord  de découvrir quelles sont les populations ayant le plus souffert du glissement de terrain ou celles ayant un besoin urgent de mise en valeur.

Ensuite, en obtenant des informations sur l’ADN en temps réel, nous sommes en mesure de compredre quelles populations sont parvenues à s'approcher de la zone du glissement de terrain ou celles qui ont été retardées, ce qui nous a permis de choisir quelle population cibler pour les travaux de mise en valeur en 2020.

Finalement, le programme de surveillance  plus vaste du MPO a pu nous aider pour notre toute dernière collecte.

Nous avons un groupe restreint de membres du personnel et nous travaillons directement avec une multitude de groupes différents dans tout le bassin versant.

Des groupes comme l’UFFCA, l'Upper Fraser Fisheries Conservation Alliance, nous aident à surveiller certaines stations en amont.

Nous échangeons également des informations obtenues grâce au sonar dans le cadre de nos programmes.

Les groupes nous communiquent les comptages de leur sonar, que nous comparons ensuite à ce que nous avons vu passer sur le site du glissment de terrain.

Comparaison entre 2019 et 2020 basée sur nos premiers résultats de surveillance. Nous constatons que le taux de réussite de la traversée du glissement de terrain par les saumons

est  plus élevé.

Les saumons ont pu passer plus tôt dans la saison et devraient donc connaître des taux de mortalité plus faibles.

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