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Nasse de la Nouvelle-Zélande

(Potamopyrgus antipodarum)

Renseignez-vous sur la nasse de la Nouvelle-Zélande, en particulier sur ses caractéristiques d'identification, son habitat, sa propagation, ses espèces semblables, ses répercussions et notre intervention.

Nasse de la Nouvelle-Zélande
Nasse de la Nouvelle-Zélande (Crédit photo : Ryan Utz, Carnegie Museum of Natural History)

Caractéristiques d'identification

Si vous pensez avoir vu la nasse de la Nouvelle-Zélande, signalez-le.

Où l'espèce est-elle envahissante?

Signalé une première fois dans le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent en 1991, cet escargot d'eau douce aurait été introduit illégalement en Amérique du Nord par les amateurs d'aquarium. Après leur introduction, ces escargots ont été disséminés par de nombreux vecteurs dont les jardins d'eau, le trafic maritime, les activités nautiques et de pêche récréative.

Répartition

La nasse de la Nouvelle-Zélande provient de la Nouvelle-Zélande et des îles environnantes.

Habitat

La nasse de la Nouvelle-Zélande vit dans une variété de plans d'eau (étangs, marais, rivières, lacs et canaux d'irrigation), là où les fonds sont couverts de limon, d'argile, de sable, de gravier ou de grosses algues. Cet escargot vit principalement en zone littorale, mais il peut survivre jusqu'à 25 m de profondeur.

Espèces semblables

Plusieurs espèces d'escargots d'eau douce sont indigènes au Canada et, parfois, seuls des experts peuvent les différencier. La nasse de la Nouvelle-Zélande ressemble à Potamopyrgus estuarinus et Potamopyrgus pupoides, mais ces deux espèces d'escargots vivent en eaux saumâtres.

Potamopyrgus estuarinus

Potamopyrgus estuarinus
Crédit photo : Stephen Moore, Maanaki Whenua, Landcare Research New Zealand

Répercussions

Répercussions écologiques

Dans les zones où elle est introduite, la nasse de la Nouvelle-Zélande compétitionne très fortement avec les espèces indigènes pour les ressources alimentaires et l'espace. Son succès est lié à sa très grande fécondité et sa capacité de se reproduire de manière asexuée, sans fécondation. Ainsi, une seule femelle suffit pour établir une nouvelle colonie. De plus, la nasse de la Nouvelle-Zélande subit un faible taux de prédation et tolère une grande plage de températures ainsi que les eaux saumâtres. Une fois établie, elle peut atteindre des densités de l'ordre de 300 000 individus/mètre carré. Dans ces conditions, elle peut représenter jusqu'à 97 % de la biomasse des invertébrés dans son milieu et il devient pratiquement impossible de l'éradiquer.

Répercussions socio-économiques

L'établissement de la nasse de Nouvelle-Zélande pourrait avoir un impact sur les pêcheries récréative, autochtone et commerciale.

Intervention

Le carnet d'identification d'espèces envahissantes d'eau douce du Québec du MPO est disponible pour faciliter la détection de la nasse de la Nouvelle-Zélande.

Le meilleur moyen de protéger les plans d'eau de cet envahisseur est de laver, vider et sécher adéquatement vos embarcations ainsi que les autres équipements utilisés dans les activités nautiques et de pêche récréative. Il est aussi important de prévenir le relâchement volontaire ou accidentel de ces organismes dans les milieux naturels comme les lacs ou les rivières. Ne les relâchez pas et suivez les étapes de nettoyage décrites dans la page du MPO Prévention des espèces aquatiques envahissantes. De plus, suivez la réglementation provinciale lorsque vous planifiez déplacer votre embarcation ou équipement.

Galerie de photos

Nasse de la Nouvelle-Zélande
Nasse de la Nouvelle-Zélande (Crédit photo : Michal Maňas)

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