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État des résultats prospectif
Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 et le 31 mars 2024

État des résultats prospectif (non audité)

pour l'exercice se terminant le 31 mars


(en milliers de dollars)
  Résultats
projetés de
2022-2023
Résultats
prévus de
2023-2024
Charges
Pêches 1 533 654 $ 1 103 213 $
Écosystèmes aquatiques 504 927 388 837
Navigation maritime 324 495 317 593
Opérations maritimes et intervention 970 570 924 517
Services internes 572 858 553 645
Total des charges 3 906 504 3 287 805
Revenus
Vente de biens et de services 83 159 82 559
Autres revenus 6 506 4 785
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (49 654) (47 333)
Total des revenus 40 011 40 011
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 3 866 493 $ 3 247 794 $

Les notes complémentaires font partie intégrante de l'état des résultats prospectif.

 

Notes à l'état des résultats prospectif
(non audité)

1. Méthodologie et hypothèses importantes

L'état des résultats prospectif a été établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le plan ministériel.

Les renseignements présentés dans les résultats projetés de l’exercice 2022-23 sont fondés sur les résultats réels en date du 31 octobre 2022 et sur les prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions ont été réalisées pour les résultats prévus de l’exercice 2023-24.

Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

Ces hypothèses sont adoptées en date du 31 octobre 2022.

 

2. Variation et évolution des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2022-23 et pour 2023-24, les résultats réels des deux exercices risquent de différer des prévisions financières présentées et l'écart pourrait être important.

Lors de la préparation du présent état des résultats prospectif, Pêches et Océans Canada a établi des estimations et des hypothèses à l'égard d'événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Elles sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérées comme raisonnables compte tenu des circonstances et sont évaluées de façon continue.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l'état des résultats prospectif et l'état des résultats historique incluent :

Une fois que le Plan ministériel est déposé au Parlement, Pêches et Océans Canada ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport sur les résultats ministériels.

 

3. Sommaire des principales conventions comptables

L’état des résultats prospectif a été préparé conformément aux conventions comptables du gouvernement du Canada en vigueur pour l’exercice financier 2022-23 et s’appuie sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

  1. Charges

    Les charges sont comptabilisées selon la méthode de comptabilité d’exercice.

    Les charges de fonctionnement de Pêches et Océans Canada sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus y compris les services fournis gratuitement pour les locaux, les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités d’accident du travail qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires ainsi que les indemnités de cessation d’emploi sont accumulées et comptabilisées au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi.

    Les paiements de transfert sont passés en charges lorsque les bénéficiaires répondent aux critères d’admissibilité et les transferts sont autorisés au plus tard le 31 mars. Dans le cas des transferts qui ne s'inscrivent pas dans le cadre d'un programme existant, les transferts sont considérés être autorisés lorsque le gouvernement annonce une décision de procéder à un transfert non récurrent en autant que la loi habilitante ou l’autorisation de paiement soit approuvée par le Parlement avant l’achèvement des états financiers.

    Les charges incluent également des provisions qui tiennent compte de changements dans la valeur d’actifs. Cela comprend des provisions pour créances douteuses sur les comptes débiteurs ainsi que la désuétude des stocks ou les passifs dont les passifs éventuels, les passifs environnementaux et l’obligation de mise hors service d’actifs dans la mesure où l’événement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable peut être établie.

    Les charges incluent également l’amortissement des immobilisations corporelles lesquelles sont capitalisées à leur coût d’acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’actif.

  2. Revenus

    Les revenus provenant de droits réglementaires sont constatés dans les comptes en fonction des services fournis au cours de l’exercice.

    Les fonds reçus de tiers de l'extérieur à des fins précises sont comptabilisés à leur réception en tant que revenus reportés. Ils sont constatés dans l'exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.

    Les fonds qui ont été reçus sont comptabilisés en tant que revenus reportés dans la mesure où le ministère a une obligation envers d'autres parties de fournir des biens des services ou des actifs qui seront utilisés à une date ultérieure.

    Les autres revenus sont comptabilisés dans l’exercice pendant lequel les opérations ou les événements qui ont généré les revenus surviennent.

    Les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère. Bien que l’on s’attende à ce que l'administrateur général maintienne le contrôle comptable, il n’a pas l'autorité pour disposer des revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés. Par conséquent, les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont présentés en réduction du montant brut des revenus de l’entité.

 

4. Autorisations parlementaires

Le ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont principalement fondées sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l'état des résultats prospectif d’un exercice donné peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires approuvées au cours d'un exercice précédent, de l’exercice en cours ou d’exercices futurs. Par conséquent, le coût de fonctionnement net du ministère pour l'exercice diffère suivant qu’il est calculé selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées

(en milliers de dollars)
  Résultats
projetés de
2022-2023
Résultats
prévus de
2023-2024
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 3 866 493 $ 3 247 794 $
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations :
Amortissement des immobilisations corporelles (339 353) (360 200)
Perte nette découlant de l'aliénation des immobilisations corporelles (13 172) (13 370)
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (164 410) (162 759)
Diminution des indemnités de vacances et de congés compensatoires 8 955 10 450
Augmentation des passifs environnementaux (4 965) (5 064)
Diminution des passifs éventuels 32 517 0
Diminution des avantages sociaux futurs 4 311 3 522
Créances douteuses 273 273
Remboursement de charges des exercices antérieurs 7 610 7 807
Augmentation des comptes affectés des amendes supplémentaires pour infractions (36) (29)
Diminution des frais payés d’avance (5 367) (8 867)
Charge de désactualisation liée à l'obligation de la mise hors service d’actifs (12 079) (13 150)
Autres 4 788 5 335
Total des postes qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations (480 928) (536 052)
Rajustement pour les postes qui n'ont pas incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations :
Acquisition d’immobilisations corporelles 1 471 650 1 381 611
Augmentation de l’inventaire 16 685 17 997
Total des postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations 1 488 335 1 399 608
 
Autorisations demandées 4 873 900 $ 4 111 350 $

(b) Autorisations demandées

(en milliers de dollars)
  Résultats projetés de
2022-2023
Résultats prévus de
2023-2024
Autorisations demandées
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement 2 241 185 $ 2 010 994 $
Crédit 5 – Dépenses en capital 1 471 650 1 381 611
Crédit 10 – Subventions et contributions 967 405 532 402
Montants des postes législatifs 193 660 186 343
Autorisations demandées totales 4 873 900 $ 4 111 350 $

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