Document de recherche 2020/051
Diversité des haplotypes d’ADN mitochondrial du dard de rivière (Percina shumardi) dans les zones biogéographiques nationales d’eau douce du COSEPAC
Par Reid, S. M., Haxton, T., et McCarthy, A.
Résumé
Le dard de rivière (Percina shumardi) est un petit poisson benthique appartenant à la famille des perches (Percidae). Au Canada, l’espèce présente une aire de répartition continue dans la majeure partie du Manitoba, dans le Nord-ouest de l’Ontario dans le bassin versant du système rivière Saskatchewan-fleuve Nelson, ainsi que dans le bassin versant de la baie d’Hudson à l’Ouest de la baie James. Le dard de rivière est également présent dans le lac Sainte-Claire et ses affluents dans le Sud-ouest de l’Ontario. D’après les données probantes de discrétion et d’importance évolutive, les groupes de populations peuvent être évalués par le COSEPAC comme unités désignables (UD) distinctes. Dans le cas des poissons d’eau douce, la détermination des unités désignables s’est fondée sur les zones biogéographiques nationales d’eau douce (ZBNF) du COSEPAC et la structure génétique de la population. En se fondant sur une structure à trois UD, le COSEPAC a estimé que le statut du dard de rivière était Non en péril dans les zones rivière Saskatchewan-fleuve Nelson (UD1) et Sud de la baie d’Hudson-baie James (UD2) et En voie de disparition dans la zone Grands Lacs-Haut Saint-Laurent (UD3). Dans cette étude, les données sur les haplotypes de deux gènes d’ADN mitochondrial (cytochrome-b [cyt-b] et sous-unité 1 de la cytochrome oxydase [CO1]) ont été utilisées pour évaluer si la structure génétique de la population de dard de rivière correspondait aux trois ZBNF. L’évaluation était fondée sur : (i) la répartition des haplotypes uniques et communs; (ii) les relations phylogénétiques entre les haplotypes; (iii) les tests de distance et d’ordination de la structure des haplotypes. Cent quarante-neuf séquences des deux gènes d’ADN mitochondrial ont été utilisées dans l’analyse, représentant le dard de rivière de 14 plans d’eau. Au total, 29 haplotypes du cyt-b et 11 haplotypes de la CO1 ont été identifiés. D’après les haplotypes privés, le réseau de couverture minimale du cyt-b et l’analyse des principales composantes des données sur les haplotypes du cyt-b et de la CO1, la différenciation entre les populations de dard de rivière était la plus marquée entre l’UD3 et les deux UD de l’Ouest. Les données sur les haplotypes privés et l’analyse des principales composantes (cyt-b seulement) fournissent certaines preuves de différenciation entre l’UD1 et l’UD2. Ces interprétations sont largement influencées par des échantillons provenant de deux plans d’eau : le lac Badesdawa (UD2) et la rivière Thames (UD3). Des échantillons provenant d’autres populations de l’UD2 sont nécessaires pour assurer la solidité de la structure actuelle des UD.
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