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Document de recherche 2017/002

Résultats préliminaires du relevé multidisciplinaire de poissons de fond et de crevette d’août 2016 dans l’estuaire et le nord du golfe du Saint-Laurent

Par Bourdages, H., Brassard, C., Desgagnés, M., Galbraith, P., Gauthier, J., Légaré, B., Nozères, C. et Parent, E.

Résumé

Pêches et Océans Canada réalise annuellement un relevé multidisciplinaire dans l’estuaire et le nord du golfe du Saint-Laurent. Les objectifs de ce relevé sont multiples : évaluer la biodiversité des espèces présentes près du fond; estimer l’abondance des poissons de fonds et des invertébrés; évaluer les conditions océanographiques physiques et biologiques (phytoplancton et zooplancton); monitorer l’écosystème pélagique; inventorier les mammifères et les oiseaux marins; et récolter des échantillons pour divers projets de recherche. En 2016, le relevé s’est déroulé du 1er août au 2 septembre, à bord du NGCC Teleost. Lors de cette mission, 167 traits de chalut ont été réussis ainsi que 109 profils verticaux de la colonne d’eau afin de caractériser les conditions océanographies et 70 échantillons de zooplancton.

Ce rapport présente les résultats des captures des 167 traits de chalut. Au total, 76 taxons de poissons et 196 taxons d’invertébrés ont été identifiés lors de la mission. Les perspectives historiques (taux de capture, répartition spatiale, fréquence de longueur) sont présentées pour 23 taxons. Ces données indépendantes de la pêche commerciale serviront à plusieurs évaluations de stocks, dont la morue, les sébastes, le flétan du Groenland, le flétan atlantique et la crevette nordique. L’augmentation de la biomasse de sébaste atlantique (Sebastes mentella) est significative, à lui seul, il constituait près des deux-tiers du total des captures. Les biomasses de la morue, du flétan du Groenland et du flétan atlantique se maintiennent alors que la biomasse de la crevette nordique diminue.

L’analyse préliminaire des données de température de l’eau mesurée en 2016 montre des conditions qui se sont maintenues chaudes à 150 et 200 m et qui se sont réchauffées (record depuis 1915) à 300 m. La couche intermédiaire froide du mois d’août ainsi que les eaux de surface estivales étaient légèrement plus chaudes en moyenne en 2016 qu’aux mêmes périodes de 2015.

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