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Comité de désignation des experts externes

Le processus d’examen par les pairs du Secrétariat canadien des avis scientifiques (SCAS) comprend l’examen par des experts, l’évaluation critique et la remise en question des données et analyses scientifiques afin d’obtenir l’avis d’experts. La variété et la complexité des questions examinées lors d’une réunion d’examen par les pairs nécessitent une expertise scientifique diversifiée.

À propos du Comité

Afin d’élargir l’éventail des experts auxquels il peut faire appel dans le cadre de son processus d’examen par les pairs, Pêches et Océans Canada, avec l’aide de la conseillère scientifique en chef du Canada et du conseiller scientifique du Ministère, a mis en place le Comité de désignation des experts externes.

Le Comité aide à désigner les experts externes et les coprésidents prenant part au processus d’examen par les pairs que le SCAS et le conseiller scientifique du Ministère désignent dans le cadre du cycle annuel de planification des avis scientifiques.

Ces experts externes et coprésidents favorisent l’élargissement du réseau existant du MPO et contribuent à l’expertise qui appuie les avis scientifiques évalués par les pairs.

Le Comité est présidé par le conseiller scientifique du Ministère. Il se compose des membres suivants :

Melanie Austen, Ph. D.

Melanie Austen est professeure en océanographie et société à l’Université de Plymouth, où elle dirige également le Centre for Systems Thinking: Ocean, Land and Society. Elle est à l’origine de recherches à l’échelle internationale et nationale sur le capital naturel marin et les services écosystémiques depuis plus de 20 ans et compte plus de 120 publications à son actif. Elle a dirigé des travaux de recherche concertée et interdisciplinaire dans le cadre de projets pertinents, notamment sur les communautés côtières en Asie du Sud-Est (Global Challenges Research Fund Blue Communities), l’incidence économique des changements de la vie marine dans l’Union européenne (Vectors of Change in Oceans and Seas Marine Life, Impact of Economic Sectors) et le « capital naturel » du Sud-ouest du Royaume-Uni (South West Partnership for Environmental and Economic Prosperity). Elle dirige actuellement le Centre for Doctoral Training in Sustainable Management of Marine Resources, qui forme la prochaine génération de chercheurs et de praticiens transdisciplinaires du domaine marin. Elle est membre des conseils d’administration des organismes gouvernementaux britanniques Natural England et Joint Nature Conservation Committee, a siégé au Natural Capital Committee du gouvernement britannique et a été pendant trois ans la toute première conseillère scientifique en chef de la Marine Management Organization du gouvernement britannique. Elle est présidente du partenariat de la réserve de biosphère de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) dans le North Devon au Royaume-Uni.

Kyle Bobiwash, Ph. D.

À suivre

Karin Kroon Boxaspen, Ph. D.

Madame Karin Kroon Boxaspen est directrice de recherche à l'Institute of Marine Research (IMR) (Institut de recherche marine) de la Norvège. Comptant plus de 1200 employés, l'IMR est l'un des plus grands instituts de recherche dans le domaine en Europe. L'IMR est le principal conseiller du ministère norvégien du Commerce, de l'Industrie et des Pêches ainsi que de ses directions et organismes sur les questions relatives aux océans, notamment l'évaluation des stocks, l'aquaculture durable, la santé et la salubrité des produits de la pêche, l'environnement et les changements climatiques.

Madame Boxaspen coordonne le processus consultatif officiel au sein de l'IMR (à l'exception du processus consultatif sur les stocks internationaux, qui relève du Conseil international pour l'exploration de la mer [CIEM]). Elle chapeaute également les neuf directeurs des programmes sous-jacents qui sont responsables du portefeuille de projets de l'Institut. Auparavant, elle a été pendant six ans à la tête du programme de recherche et de conseils en aquaculture. Elle a également travaillé à la formulation de conseils sur le sujet de l'aquaculture à l'échelle internationale à titre de coprésidente du groupe de travail sur l'aquaculture du CIEM.

Son principal domaine d'expertise en recherche est le pou de mer (ectoparasite), le principal problème de santé qui affecte l'industrie de la salmoniculture en Norvège. Elle est l'une des expertes du sujet dans le monde : son expertise se concentre sur la biologie du pou du saumon et les traitements chimiques en aquaculture. Elle a également joué un rôle phare dans le développement des modèles de dispersion hydrodynamiques et biologiques utilisés aujourd'hui pour étudier le pou de mer. En 2016, elle a été nommée pour faire partie du groupe directeur national de la Norvège sur les effets du pou du saumon sur le saumon sauvage de l'Atlantique, l'a dirigé pendant deux périodes et en est actuellement la dirigeante.

Elle est titulaire d'une maîtrise en biotechnologie de la Norwegian Technical University (maintenant NTNU), obtenue en 1986. Elle est aussi titulaire d'un doctorat du département de chimie de l'Université de Bergen, terminé en 2002. Le sujet de ses études portait sur l'utilisation des biocides naturels contre le pou de mer comme ectoparasite qui affecte le saumon de l'Atlantique. Elle travaille à l'IMR depuis 1987.

Steven J. Cooke, Ph. D.

Steven Cooke est professeur-chercheur canadien en sciences de l’environnement et en biologie à l’Université Carleton. Ses recherches couvrent les sciences naturelles et sociales et se concentrent sur la compréhension et la résolution des problèmes complexes auxquels sont confrontés les écosystèmes aquatiques. Il travaille en étroite collaboration avec divers partenaires afin de coproduire des données scientifiques exploitables. Il est également le directeur-fondateur du Canadian Centre for Evidence-Based Conservation, où il dirige une équipe chargée de faire la synthèse de données probantes et l’analyse de politiques. Il a récemment été président de la Société canadienne des sciences aquatiques et préside actuellement le conseil d’experts techniques de la Commission des pêcheries des Grands Lacs. Il est membre de la Société royale du Canada et de l’American Fisheries Society et est un chercheur souvent cité dans Clarivate.

Alan C. Haynie, Ph. D.

Alan Haynie est secrétaire général du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM). Il était auparavant président de l’initiative stratégique du CIEM portant sur la dimension humaine et suppléant des États-Unis au Comité scientifique du CIEM. Il a également été actif au sein de l’Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord (PICES) et de l’ESSAS (Ecosystem Studies of Arctic and Subarctic Seas). Il possède une expérience diversifiée dans les domaines de la science et de l’économie marines, de la mobilisation des parties prenantes, de la recherche sur les changements climatiques, de l’analyse et de l’élaboration des politiques, de la planification stratégique et de l’excellence organisationnelle. Avant de se joindre au CIEM, il a passé 18 ans à la section des pêches de la National Oceanographic and Atmospheric Organization (NOAA) à Seattle, où il s’est concentré sur le Pacifique Nord, l’Arctique et les initiatives nationales et internationales. Il a organisé des ateliers et des conférences scientifiques et a communiqué avec divers auditoires, notamment le grand public, des gestionnaires des pêches, des ministres, des responsables législatifs et exécutifs, ainsi que des pêcheurs autochtones et des pêcheurs pratiquant la pêche commerciale à grande échelle. Il a travaillé à l’élaboration et à l’amélioration de méthodes interdisciplinaires d’évaluation des stocks et d’évaluation intégrée des écosystèmes, corédigé l’évaluation nationale du climat aux États-Unis et reçu le Presidential Early Career Award for Scientists and Engineers (PECASE). Il a étudié l’économie et les relations internationales à l’Université de Stanford et a obtenu un doctorat en économie à l’Université de Washington, de laquelle il est professeur affilié.

Sheila JJ Heymans, Ph. D.

Sheila Heymans est directrice exécutive de l’European Marine Board (EMB) et professeure de modélisation des écosystèmes à la Scottish Association for Marine  Science et à l’University of the Highlands and Islands en Écosse. Elle siège au conseil consultatif externe de différents projets, notamment Mission Atlantic, Marine Plan et Blue Cloud 2026 de l’Union européenne. Elle compte 30 ans d’expérience de la recherche sur les effets environnementaux du changement des écosystèmes et a publié plus de 90 articles évalués par des pairs. Elle a été formée aux approches de modélisation des écosystèmes comme Ecopath avec Ecosim et Ecological Network Analysis et a beaucoup utilisé et enseigné ces deux techniques depuis 1993. Récemment, elle s’est principalement intéressée aux répercussions sociales, économiques et écologiques de la pêche dans les océans du monde et à la résilience de ces écosystèmes face à la pêche et aux changements environnementaux. Au début des années  2000, elle a travaillé au Fisheries  Centre de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a modélisé le déclin des otaries de Steller en Alaska. Elle a été l’un des principaux auteurs du chapitre de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) intitulé « Policy support tools and methodologies for scenario analysis and modelling of biodiversity and ecosystem services » (Outils et méthodologies d’appui aux politiques pour l’analyse de scénarios et la modélisation de la biodiversité et des services écosystémiques). Elle est l’éditrice des énoncés de politique de l’EMB.

Rahanna Juman, Ph. D.

Rahanna Juman est directrice adjointe de l’Institute of Marine Affairs, un institut de recherche marine financé par le gouvernement de Trinité‑et‑Tobago. Elle est titulaire d’un doctorat en zoologie (2004) de l’University of the West Indies à St Augustine (Trinité) et d’un baccalauréat en droit (2015) de l’Université de Londres. Depuis 25 ans, elle mène des recherches sur les écosystèmes côtiers, notamment les forêts de mangroves et les herbiers marins. Elle a publié des articles dans des revues internationales à comité de lecture et rédigé deux ouvrages sur les zones humides côtières. Elle a été boursière Hubert Humphrey en 2010 et 2011, boursière Watson International Scholars of the Environment (2008), American Fellow (2006) et boursière de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)/L’OREAL (2002). Elle a effectué des stages à l’Environmental Protection Agency (EPA) et à la National Oceanographic and Atmospheric Organization (NOAA) des États-Unis. Elle a présidé la Commission de la mer des Caraïbes de 2021 à 2023 et est membre du groupe de travail 41 du GESAMP (Group of Experts on the Scientific Aspects of Marine Environmental Protection/Groupe mixte d’experts chargé d’étudier les aspects scientifiques de la protection de l’environnement marin) qui étudie les interventions océaniques pour atténuer les changements climatiques. Elle a dirigé les efforts de développement et de mise en œuvre d’un cadre stratégique de gestion intégrée des zones côtières pour Trinité‑et‑Tobago et dirige les efforts de mise en œuvre de la planification spatiale marine.

Matthew McCandless, Ph. D.

Matthew McCandless est le vice-président intérimaire des opérations et de la transformation des activités, ainsi que le vice‑président associé de l’eau et le directeur général pour le Manitoba à l’International Institute for Sustainable Development (IISD) [Institut international du développement durable]. Il est également le directeur exécutif de la Région des lacs expérimentaux de l’ISDD (IISD-ELA) depuis sa création en avril 2014.

À l’IISD-ELA, il dirige une équipe de chercheurs qui mènent des expériences sur l’ensemble des écosystèmes des lacs afin de déterminer l’incidence de l’activité humaine sur nos ressources en eau douce. En outre, il gère les activités opérationnelles, l’établissement de partenariats, la collecte de fonds et la génération de revenus pour le plus important laboratoire d’eau douce au monde.

Ses recherches portent principalement sur l’hydrologie, la qualité de l’eau et les bioprocédés, combinant souvent la recherche stratégique et technique. Depuis qu’il s’est joint à l’ISDD en 2006, il a participé à des dizaines de projets sur l’eau, l’agriculture et le développement bio-industriel au Canada, en Afrique (orientale, occidentale et centrale), en Asie (Inde et Bangladesh) et en Amérique latine.

Avant de se joindre à l’ISDD, Matthew McCandless a travaillé dans le secteur privé en tant qu’ingénieur en biosystèmes dans le cadre de projets liés à l’hydrologie, à la bioénergie et à la gestion de l’eau au Canada et en Inde. Il est titulaire d’un doctorat en ingénierie des biosystèmes de l’Université du Manitoba, d’une maîtrise en gestion des ressources naturelles de l’Université du Manitoba et d’un baccalauréat en génie biologique de l’Université Dalhousie. Il est ingénieur professionnel agréé.

John Reynolds, Ph. D.

John Reynolds est professeur à l’Université Simon Fraser, où il est titulaire de la Tom Buell British Columbia Leadership Chair in Salmon Conservation (Chaire de leadership Tom Buell de la Colombie-Britannique pour la conservation du saumon). Ses recherches portent sur l’écologie et la conservation, et plus particulièrement sur les espèces aquatiques, dont le saumon. Il a occupé un grand nombre de postes de conseiller scientifique auprès de gouvernements et d’organisations non gouvernementales. Il est l’ancien président du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Il a publié 250 articles revus par un comité de lecture ainsi que cinq livres sur la pêche et la conservation. Il a notamment reçu le Prix du président pour l’engagement sociétal de la Société Canadienne d’Écologie et d’Évolution, le prix Murray Newman pour l’excellence en recherche de l’Aquarium de Vancouver, le prix J. C. Stevenson de la Conférence canadienne de la recherche sur les pêches, et la médaille pour l’excellence en pêche de la Fisheries Society of the British Isles (FSBI). Il a été intronisé membre de la Société royale du Canada en 2020.

Guillaume St-Onge Ph. D.

Guillaume St-Onge est professeur à l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) depuis 2004 et directeur de l’ISMER depuis 2020. L’ISMER est le plus grand institut de recherche universitaire francophone au Canada. Il regroupe une masse critique importante de chercheurs et d’étudiants qui consacrent leurs travaux à la découverte et à l’avancement des connaissances sur les écosystèmes côtiers et marins dans une perspective de changement climatique et de développement durable.

M. St-Onge participe actuellement à la création d’une zone d’innovation de l’économie bleue au Québec et a été le premier directeur du Réseau Québec maritime (RQM), du programme de recherche Odyssée Saint-Laurent du RQM et de l’Institut France-Québec Maritime (IFQM). En plus de contribuer à la mise en place et à l’avancement de ces initiatives intersectorielles fédératrices de 2016 à 2020, il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau I en géologie marine. Il a ou participé à de nombreuses expéditions sur le terrain et en mer dans les deux hémisphères, et en a dirigé certaines, et ses recherches portent sur les risques naturels et les changements climatiques à diverses échelles de temps. La qualité de ses travaux de recherche et de formation a été récompensée par plusieurs prix. Enfin, il préside le conseil d’administration de Reformar, organisme qui gère les navires de recherche Coriolis II, Lampsilis et Louis-Edmond-Hamelin pour la communauté scientifique canadienne, et siège aux conseils d’administration et aux comités consultatifs de plusieurs organismes de recherche et de sciences de la mer aux niveaux provincial, national et international.

Francisco (Cisco) Werner, Ph. D.

Francisco « Cisco » Werner est directeur des programmes scientifiques et conseiller scientifique en chef du National Marine Fisheries Service de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis. Il dirige les efforts de ce service de la NOAA en vue de fournir les données scientifiques nécessaires au soutien de pêches et d’écosystèmes durables et pour poursuivre les progrès visant à mettre fin à la surpêche, à reconstituer les populations de poissons, à sauver les espèces essentielles et à préserver les habitats vitaux. Il supervise les six centres scientifiques de la NOAA, les laboratoires et les stations sur le terrain connexes, ainsi que l’Office of Science and Technology. Ses recherches ont surtout visé à concevoir des modèles numériques de la circulation océanique et des écosystèmes marins, ainsi qu’à examiner les effets du forçage physique sur la structure, la fonction et l’abondance des espèces d’importance commerciale et écologique. Il a également contribué au développement et à la mise en œuvre de systèmes de prévision océanique. Avant de se joindre à la NOAA, il a été directeur et professeur à l’Institut des sciences marines et côtières de l’Université Rutgers, ainsi que professeur et président du Département des sciences marines de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Il a été président du comité directeur scientifique du programme GLOBEC (Global Ocean Ecosystem Dynamics) et corédacteur en chef de Progress in Oceanography. Il est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en mathématiques et d’un doctorat en océanographie, tous deux obtenus à l’Université de Washington.

Paul Snelgrove, Ph. D. (président du Comité)

Paul Snelgrove est professeur d’océanographie et de biologie à l’Université Memorial de Terre-Neuve-et-Labrador (Canada). De 2008 à 2021, il a dirigé le Réseau canadien pour des océans sains du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), réseau de recherche national qui a mis au point de nouveaux outils et de nouvelles approches pour favoriser la durabilité des océans. Il est actuellement directeur scientifique associé de l’Ocean Frontier Institute, qui rassemble des chercheurs du Canada atlantique et d’ailleurs pour faire progresser les objectifs en matière de sécurité et de durabilité des océans. De 2003 à 2013, il a été titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur les systèmes océaniques froids et boréaux, après avoir été titulaire d’une chaire industrielle du CRSNG sur la conservation des pêches. Il a dirigé la synthèse du programme International Census of Marine Life et a été membre du comité directeur scientifique du programme. Son exposé TED Global sur ce programme a été visionné près de 375 000 fois. Il participe régulièrement à des ateliers et à des conférences dans le monde entier en tant que conférencier invité. En 2013, il a reçu la médaille Timothy Parsons pour l’excellence en sciences de la mer au Canada et, en 2020, il a été nommé conseiller scientifique auprès de Pêches et Océans Canada. Il a publié environ 150 articles dans des revues, 30 chapitres de livres et 2 livres sur ses recherches sur le maintien de la biodiversité marine et le fonctionnement des écosystèmes des fonds marins dans les trois océans du Canada.

Invitation aux réunions du SCAS

Le Comité de désignation des experts externes fait des recommandations au MPO en proposant les experts et les coprésidents pertinents en fonction de l'expertise requise.

Il incombe au MPO d'inviter les experts à participer aux processus d'examen par les pairs du SCAS.

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