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Les phares au Canada

Avec le plus long littoral du monde et plus de lacs que le reste du monde réuni, le Canada abrite également plus de 750 phares et feux à longue portée. Le gouvernement du Canada a identifié certains de ces points de repère pittoresques comme étant des phares excédentaires. En collaboration avec Parcs Canada, nous avons transféré plus de 100 phares à des particuliers, des groupes communautaires et des municipalités. Les nouveaux propriétaires conserveront ces sites patrimoniaux importants pour le bénéfice de tous les Canadiens.

Apprenez-en davantage sur les différents types de phares dans tout le pays et sur les nombreux rôles qu'ils jouent.

Sur cette page

Types de phares

La taille, la structure et le milieu environnant des phares varient fortement. Voici quelques exemples uniques de ces icônes de l'histoire maritime :

On trouve des phares dans toutes les provinces canadiennes, à l'exception de l'Alberta et de la Saskatchewan.

Rôles des phares

Les phares ont de nombreux usages. Par exemple, ils sont utilisés pour :

Histoire des phares du Canada

Le premier phare du Canada a été construit en 1734 à Louisbourg, sur l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Au fil des années, sa structure a été endommagée pendant des combats, détruite par un incendie, puis reconstruite à plusieurs reprises. Le phare tel qu'on le voit aujourd'hui a été construit en 1923.

Le phare canadien ayant survécu le plus longtemps a été construit en 1758 sur l'île Sambro, à l'entrée du port d'Halifax.

Dans les années 1800, la croissance du commerce entre le Canada et l'Europe a entraîné une augmentation du nombre de naufrages le long de nos côtes. Pour prévenir ces catastrophes, des phares ont été construits sur :

Les deux premiers phares de la côte Ouest se sont ouverts sur les rochers Race et sur l'île Fisgard en 1860. Après la Confédération de 1867, le Canada a construit un vaste réseau de phares afin de marquer les routes essentielles à la sécurité et au commerce maritimes.

Évolution du rôle des phares

Au fil des ans, le nombre de phares utilisés, y compris ceux gérés par des gardiens, a diminué, en raison des facteurs suivant:

Les phares traditionnels constituent toujours une part importante de l'identité, de la culture et du paysage du Canada. Le gouvernement du Canada a désigné de nombreux phares en vertu de la loi sur la protection des phares patrimoniaux et les a transférés à de nouveaux propriétaires partout au travers du Canada. Ce statut spécial reconnaît la beauté et l'importance historique des phares patrimoniaux pour les collectivités canadiennes.

Nous travaillons maintenant avec les provinces, les collectivités et d'autres partenaires pour veiller à ce que les phares patrimoniaux soient conservés et protégés pour les générations futures. Nous continuons également à exploiter des aides modernes à la navigation sur les propriétés des phares.

Phares gardés

Le gouvernement du Canada continue à utiliser 51 phares gardés dans l'ensemble du pays, y compris :

Le gouvernement gère et entretient la plupart de ces phares à des fins opérationnelles. Le phare de l'île Machias Seal, situé dans le golfe du Maine, fait exception, car les gardiens l'occupent toujours, pour des raisons de souveraineté

Phares excédentaires

Le gouvernement du Canada a identifié de nombreux phares traditionnels qui ne sont pas utilisés. Ils sont souvent transférés à des provinces, des municipalités, des groupes autochtones ou des groupes à but non lucratif qui souhaitent tirer le meilleur parti de la valeur patrimoniale et du potentiel touristique de ces sites. Les acquéreurs intéressés de phares excédentaires doivent remplir certaines conditions pour devenir les nouveaux propriétaires, notamment remplir le modèle de plan d'affaires de Pêches et Océans, ouvrir le site au grand public ainsi que maintenir le caractère patrimonial du site.

Procédure d'acquisition pour les phares excédentaires

En moyenne, le processus d'acquisition d'un phare prend entre 3 et 5 ans. Pêches et Océans Canada doit effectuer de nombreuses démarches, notamment des consultations avec les communautés autochtones, des échanges avec d'autres niveaux de gouvernement, l'obtention d'une étude juridique et d'une évaluation du marché, la réalisation de travaux d'assainissement de l'environnement, le cas échéant, et d'autres démarches administratives pour se conformer à la politique en vigueur. Ce processus peut être long et aboutir au transfert du bien à une autre entité, en fonction des résultats de la consultation requise

Si un phare a été proposé en vertu de la Loi sur la protection des phares patrimoniaux, il doit également être évalué par Parcs Canada afin de déterminer s'il doit être désigné comme bien patrimonial. Si le phare est désigné comme bien patrimonial, l'acquéreur doit accepter de maintenir intact son caractère patrimonial comme condition du transfert des responsabilités de garde.

Pour nous joindre

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Pêches et Océans Canada à l'adresse info@dfo-mpo.gc.ca.

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