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Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines

Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines

Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines (PDF, 115 Mo)

Division des océans
Direction des océans et de la gestion de l’habitat
Pêches et Océans Canada (Région de Terre-Neuve et du Labrador)

© Sa Majesté la Reine, chef du Canada, 2007

Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire ou de transmettre l’information (ou le contenu de la publication ou du produit), sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, reproduction électronique ou mécanique, photocopie, enregistrement magnétique ou autre, ou de la verser dans un système de recherche documentaire, sans l’autorisation écrite préalable du ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Ottawa, Ontario K1A 0S5, ou de Copyright.Droitdauteur@communication.gc.ca.

No de cat.
Fs114-7/2007
Fs114-7/2007E-PDF
Fs114-7/2007F-PDF
ISBN
978-0-662-49898-8
978-0-662-45273-7 (PDF anglais)
978-0-662-73641-7 (PDF français)
URL
Région de Terre-Neuve et du Labrador

DFO/2007-1238

Publié par :
Pêches et Océans Canada
Région de Terre-Neuve et du Labrador
Direction des communications et
Division des océans, Direction des océans et de la gestion de l’habitat
C. P. 5667
St. John’s (Terre-Neuve) A1C 5X1

Imprimé sur du papier recyclé

Remerciements

Jason Simms, Charlene Coates, Geoff Coughlan et Dawn Mercer ont participé à la rédaction du présent atlas. Les cartes ont été créées par Charlene Coates, qui a aussi participé à la rédaction des textes qui les accompagnent, en compagnie de Geoff Coughlan.

Les auteurs désirent remercier sincèrement les personnes suivantes qui ont bien voulu partager leurs connaissances ou qui ont fourni des données sur divers aspects de l’Atlas sur les activités humaines, en plus de collaborer au processus d’examen des textes : Susan Gover, Dave Hawkins et Lewis Manual de l’Office Canada/Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers; Neil Peet et Brian Stone de la Garde côtière canadienne, région de Terre-Neuve et du Labrador; Kirk Regular de Digeos; Scott Lewis et Rick Wadman d’Environnement Canada; le capitaine de corvette R. G. Thwaites et le lieutenant de vaisseau Jay Warwick de la Défense nationale et Louis Armstrong de Transports Canada.

Les auteurs désirent aussi remercier les membres du personnel suivants de Pêches et Océans Canada qui leur ont transmis des données et prodigué des conseils, en plus de participer au processus d’examen des textes : Chris Annand, Heather Bishop, Tony Bowdring, Rick Boyce, Heather Breeze, Bill Brodie, Noel Cadigan, Eugene Colbourne, Keith Clarke, Brian Dempson, Glen Herbert, Sean Hinds, Tracey Horseman, Leonard Knight, Morley Knight, Dave Kulka, Roger Menard, Dave Millar, Neil Ollerhead, Mike O’Connell, Richard Palmer, Ann-Marie Russell, Sandra Savory, Murray Scotney, Andrew Smith, Gary Smith, Blair Thorne, Elaine Walker, Ben Whelan et Larry Yetman.

Table des Matières

Introduction

Le présent atlas a été réalisé par la Division des océans du ministère de Pêches et des Océans Canada (MPO), région de Terre-Neuve et du Labrador dans le but de fournir aux planificateurs du milieu marin, aux gestionnaires et aux usagers une interprétation visuelle de l’emplacement et de l’étendue des activités humaines d’importance dans la zone d’étude des Grands Bancs (consultez la carte intitulée : Atlas des activités humaines – Zone d’étude). Il sera un outil utile lors des premières étapes de planification de la composante extracôtière de la zone étendue de gestion des océans de la baie Placentia et des Grands Bancs (ZEGO BP/GB).

C’est à l’automne 2004 que la Division des océans a commencé à recueillir des données sur les activités humaines (pêches, activités pétrolières et gazières, navigation commerciale, etc.), les zones de gestion (zone de l’OPANO) et les caractéristiques écologiques (bathymétrie). À l’automne 2006, une ébauche de l’Atlas des activités humaines a été préparée et les diverses personnes qui ont soumis des données ou qui ont des connaissances dans un domaine particulier  ont eu l’occasion d’examiner l’atlas et de formuler de commentaires sur ce dernier de même que sur les données contenues dans les cartes. Le présent atlas sera une ressource importante pour tous les participants à la ZEGO BP/GB) (les représentants des ministères et des organismes gouvernementaux, des organismes non-gouvernementaux, des gouvernements municipaux, etc.), ainsi que pour les gestionnaires et les planificateurs du milieu marins. Un atlas semblable intitulé : La plate-forme néo-écossaise : atlas des activités humaines a été publié en 2005 par Pêches et Océans Canada, région des Maritimes.

L’objectif de cet atlas est de présenter des cartes d’activités récentes, par exemple, dans le domaine des pêches, du pétrole et du gaz, et de la navigation commerciale, au sein de la zone d’étude des Grands Bancs. Du point de vue géographique, le projet se déroule dans les divisions 3LNOP de l’OPANO qui commence à la limite territoriale des 12 milles marins et s’étend jusqu’à la limite extérieure du plateau continental. La limite sud se trouve à 42º de latitude nord. La zone d’étude représente 533 300 km2. L’échelle des cartes est de 1 : 4 250 000 et la projection latitude/longitude du Système de référence nord-américain de 1983 est utilisée.

étant donné que l’objectif de l’atlas est de présenter les activités récentes, la Division des océans a recueilli les données disponibles depuis 2000. Son but n’est pas de comparer ou de décrire les liens entre les activités récentes et passées. Par conséquent, il contient très peu de renseignements historiques. Au moment de recueillir les données, seules les plus précises et les plus utiles au projet concernant les périodes couvrant l’étude ont été retenues. La majorité de l’information, par exemple, en ce qui concerne les pêches, provient des années 2000 à 2003, car les ensembles de données sont récents et complets. L’information portant sur le pétrole et le gaz datent de 2000 à août 2005 inclusivement, à l’exception de celle qui concerne les relevés sismiques commerciaux de 1995 à 1999,  car c’est cette période qui offre les meilleures données. Les renseignements relatifs à la densité du trafic maritime commercial et les bateaux observés utilisent uniquement les données concernant une année représentative (2000 et 2002 respectivement) afin d’avoir un aperçu général des activités au sein de la zone d’étude. Veuillez prendre note que la date imprimée dans la légende indique la date ou la période à laquelle les données ont été relevées.

L’information contenue dans le présent atlas sert à fournir une interprétation visuelle sur l’emplacement et l’étendue des activités humaines d’importance dans la zone d’étude. Des efforts ont été déployés pour vérifier l’information contenue dans cet atlas. Cependant, elle ne doit pas servir à la navigation ou à des fins juridiques.

Division de la gestion côtière et des océans. La plate-forme néo-écossaise : Atlas des activités humaines. DFO/2005-816. ISBN 0-662-69160-1

Les grands bancs de Terre-Neuve

Les Grands Bancs de Terre-Neuve sont situés au sud et à l’est de l’île de Terre-Neuve. Ils se composent d’un groupe de bancs submergés dont le Grand Banc, le Banc de la Baleine, le Banc à Vert et le Banc de Saint-Pierre. Les bancs ont un maximum de 200 mètres de profondeur et la plupart ont de 51 à 100 mètres de profondeur. La pente continentale est très escarpée le long des portions sud et est des bancs et les profondeurs peuvent dépasser 1 000 mètres sur des distances relativement courtes. La pente située au nord, au nord-est et à l’ouest (du Banc de Saint-Pierre) est beaucoup plus graduelle. Le Grand Banc est creusé en profondeur par des canyons sous-marins le long des zones sud et sud-est et son nez et sa queue s’étendent au-delà de la zone économique exclusive (ZEE) des 200 milles marins canadiens.

Carte illustrant les Grands Bancs de Terre-Neuve

Carte illustrant les Grands Bancs de Terre-Neuve

Zones de l’OPANO dans les grands bancs

Les Grands Bancs sont situés dans les divisions 3LNOP de l’Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest (OPANO). Selon Halliday et Pinhorn (1990), l’Atlantique nord-ouest a d’abord été divisé, à des fins de collecte de statistiques sur les pêches dans les années 1930, par le North American Council on Fishery Investigations (NACFI). Ces divisions ont été modifiées dans les années 1950 par la Commission internationale des pêches de l’Atlantique nord-ouest (CIPANO). Les divisions de la CIPANO ont été adoptées par l’OPANO lors de sa création en 1979. Halliday et Pinhorn (1990) ont indiqué que la structure des stocks de morue et d’aiglefin était à la base de la délimitation des limites statistiques.

Halliday, R.G. et A.T. Pinhorn. 1990. The Delimitation of Fishing Areas in the Northwest Atlantic. Journal of Northwest Atlantic Fishery Science. Numéro spécial. Vol. 10.

Carte illustrant les zones de l’OPANO dans les Grands Bancs

Carte illustrant les zones de l’OPANO dans les Grands Bancs

Atlas des activités humaines – Zone d’étude

Carte illustrant l’Atlas des activités humaines – Zone d’étude

Carte illustrant l’Atlas des activités humaines – Zone d’étude

La Loi sur les océans du Canada confie au ministre des Pêches et des Océans la responsabilité de mener et de faciliter la gestion intégrée (GI) des océans du Canada. Le Plan d’action pour les océans 2005 a relevé cinq zones étendues de gestions des océans (ZEGO) comme étant des priorités en matière de planification de la GI. La région de la baie de Placentia et des Grands Bancs a été désignée ZEGO prioritaire, car elle renferme d’importantes ressources marines vivantes et inanimées, des zones de diversité et de productivité hautement biologiques, en plus d’être une zone où le développement et la concurrence pour occuper l’espace marin et s’accaparer les ressources. La GI sera aussi mise en œuvre dans la ZEGO à divers niveaux, y compris dans les zones de gestion côtière (ZGC), ainsi que dans la plus grande zone extracôtière des Grands Bancs. Des efforts de planification sont entrepris avec la pleine participation des intervenants qui travaillent ensemble pour élaborer des plans de GI au sein de la ZEGO. Une limite potentielle pour la ZEGO a été proposée en se fondant sur diverses limites administratives déjà existantes et des considérations écologiques, mais rien n’est encore définitif.

L’objectif de l’Atlas des activités humaines est d’examiner la répartition spatiale des activités humaines dans la zone extracotiêre des Grands Bancs de Terre-Neuve. Un tel examen contribuera à planifier la gestion de la composante extracôtière de la ZEGO de la baie Placentia et des Grands Bancs. La zone d’étude, créée dans le seul but d’élaborer le présent atlas, représente environ 533 300 km2, commence à la limite territoriale des 12 milles marins et s’étend jusqu’à la limite extérieure du plateau continental. La limite ouest est définie par la ligne de l’Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest (OPANO) qui sépare les subdivisions 3Pn et 3Ps de la division 4Vn et la division 3O de la division 4Vs. La limite est est la ligne de l’OPANO qui passe entre les divisions 3L et 3M et 3N et 3M. La limite nord est la ligne de l’OPANO qui passe entre les divisions 3L et 3K. Quant à la limite sud, elle se trouve à 42º de latitude nord. Cette zone d’étude a été choisie pour refléter l’échelle écosystémique de la planification de la GI. Les limites de la zone d’étude sont indiquées sur toutes les cartes contenues dans le présent atlas.

Introduction aux pêches

La figure 1 illustre un exemple de grille de deux minutes superposée sur de multiples points avec les débarquements correspondants en tonnes métriques. La figure 2 illustre la même grille avec le total des débarquements.

La figure 1 illustre un exemple de grille de deux minutes superposée sur de multiples points avec les débarquements correspondants en tonnes métriques. La figure 2 illustre la même grille avec le total des débarquements.

La pêche commerciale, plus pratiquement la pêche au poisson de fond (p. ex., la morue), se pratique depuis longtemps dans la région de Terre-Neuve et du Labrador. En raison de la diminution des stocks de poissons de fond et du moratoire décrété au début des années 1990, les efforts de pêches sont de plus en plus dirigés vers les mollusques et les crustacés, comme le crabe et la crevette, de même que les gros poissons pélagiques, comme le thon et l’espadon. En revanche, les débarquements de poisson de fond sont toujours faibles. Divers engins de pêches et diverses méthodes sont utilisés en fonction des espèces. On retrouve des chaluts de fond à panneaux, des palangriers, des filets à main, des filets maillants, des casiers, etc. De plus, les types et les tailles des bateaux varient, de moins de 35 pieds à plus de 150 pieds.

Sources des données

Les cartes contenues dans le présent atlas ont été créées à partir de données portant sur les débarquements commerciaux de poisson de fond, de gros poissons pélagiques et de mollusques et de crustacés capturés dans la zone d’étude et débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador. Les données obtenues de la Direction des politiques et des services économiques et de Pêches et Océans Canada, région de Terre-Neuve et du Labrador sont tirées des journaux de bordFootnote 1 de 2000 à 2003 de la division 3LNOP de l’OPANO. Les cartes ont été établies en se fondant sur les espèces retenues et sur les cinq types d’engins utilisés dans la région. Afin de brosser un tableau plus précis des activités de pêche dans la région des Grands Bancs, les données sur les pêches concernant les espèces capturées dans la zone d’étude et débarquées dans la région de gestion des pêchesFootnote 2 (région de Scotia-Fundy) ont été obtenues de la Direction des politiques et des services économiques, MPO, région des Maritimes. Ces données sont tirées des journaux de bord de 2000 à 2003 et portent sur les poissons de fond, les gros poissons pélagiques et les mollusques et les crustacés. Les cartes pour les types d’engins ne sont pas illustrées pour les espèces débarquées dans cette région, car l’ensemble des données ne renfermait pas cette information. Il est important de noter que les débarquements dans la région de Terre-Neuve et du Labrador et dans la région de Scotia-Fundy proviennent des navires canadiens. Le présent atlas ne contient pas d’information pertinente aux navires de pêches internationaux (c.-à-d. ceux provenant de Saint-Pierre). Il est aussi important de souligner que cette information provient des données contenues dans les journaux de bord et que toutes les prises ne sont pas rapportées (celles effectuées par des navires de moins de 35 pieds). Par conséquent, ces données n’ont pas été incluses dans l’atlas.

Méthodologie

Pour chacune des cartes de débarquements de poisson, la zone d’étude des Grands Bancs a été divisée en unités de deux minutes (cases). Chaque case mesure environ 2,6 km (est-ouest) sur 3,7 km (nord-sud). Cette « grille » de deux minutes a été superposée sur les points de données sur les pêches et les débarquements totaux rapportés pour chaque case aux cours des quatre dernières années ont été calculés. Dans les dernières cartes, une seule valeur par carte a été utilisée (total des débarquements en tonnes métriques). Cependant, chaque case peut représenter plusieurs activités de pêche sur une période de quatre ans. La figure 1 illustre un exemple de grille de deux minutes superposée sur de multiples points avec les débarquements correspondants en tonnes métriques. La figure 2 illustre la même grille avec le total des débarquements.

Chaque page sur les pêches a été créée en utilisant des cartes thématiques fondées sur la quantité égale. C’est-à-dire que chaque catégorie renferme le même nombre d’enregistrements, donc, le nombre total de cases dans chaque catégorie est à peu près le même. Les débarquements rapportés les plus élevés (supérieur à 81 %) se trouvent dans les cases rouges, tandis que les débarquements rapportés les plus bas (inférieurs à 20 %) se trouvent dans les cases vert foncé. Les lecteurs doivent savoir que la carte qui affiche les poissons de fond débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador comporte sept catégories. Par conséquent, chaque catégorie équivaut à environ 14 % de toute la région. De plus, les cinq catégories de toutes les cartes sur les pêches contenues dans le présent atlas peuvent être divisées différemment. Donc, la valeur d’une case rouge d’une carte peut être de beaucoup supérieure à celle d’une case rouge d’une autre carte.

En utilisant l’approche de la quantité égale, les lecteurs ne sont pas en mesure de déterminer quand les valeurs se trouvent dans les catégories les plus élevées. Néanmoins, il est possible de déterminer que dans 80 % des zones dans lesquelles une espèce particulière est capturée, seulement X tonnes métriques ont été débarquées (la valeur de X est en fonction des espèces).

Données ambiguës et erronées

Plus de 140 000 enregistrements ont été utilisés pour illustrer les activités de pêche dans la zone d’étude située dans les Grands Bancs. Ce nombre représente les poissons des espèces débarquées dans la région de Terre-Neuve et du Labrador ainsi que dans la région de Scotia-Fundy. Le fait de traiter avec un ensemble de données aussi vaste multiplie les occasions de commettre des erreurs et de communiquer des inexactitudes. Par exemple, un grand nombre de coordonnées (latitudes et longitudes) utilisées pour indiquer l’emplacement d’une activité ont pu être mal saisies (mauvaises coordonnées dans le journal de bord ou coordonnées mal saisies dans la base de données). C’est pour cette raison qu’il est possible qu’une certaine espèce puisse sembler avoir été capturée dans une zone inhabituelle. Ces enregistrements n’ont pas été effacés de la base de données. Cependant, les lecteurs doivent savoir que des erreurs ont pu être commises et en tenir compte en lisant les cartes.

Pour tous les enregistrements de l’ensemble de données, un seul emplacement (une seule latitude et une seule longitude) a été donné. Par conséquent, une activité de pêche qui couvre habituellement une grande zone (p. ex., la pêche au chalut) est indiquée dans un seul emplacement.

Environ 89 % des enregistrements obtenus ont été utilisés pour établir les cartes finales. Cela s’explique entre autres par le fait que les coordonnées de nombreux enregistrements sont erronées (p. ex., 0º N, 0º O). Par conséquent, les enregistrements qui comportent des débarquements élevés, potentiellement à l’intérieur de la zone d’étude, n’ont pas été inclus dans les cartes. Encore une fois, les lecteurs doivent consulter ces cartes avec circonspection. Les emplacements ou les zones illustrés sont fournis à titre indicatif pour situer les activités de pêche et les endroits où il n’y a pas d’activités.

Débarquements de poisson de fond dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de poisson de fond (2000-2003)

Carte de débarquements de poisson de fond (2000-2003)

Les poissons de fond débarqués à Terre-Neuve et au Labrador par des navires canadiens (2000-2003) provenant de la zone d’étude ont été associés aux espèces ciblées (quotas) pour les divisions suivantes de l’OPANO : 3KLMN, flétan du Groenland (flétan noir); 3LNO, limande à queue jaune; 3O, 3Ps et 3Pn, sébaste; 3Ps et 3Pn, morue; 3LNO, raie, 4VWX3NOPs, flétan et 3Ps, plie grise. En plus des débarquements des espèces en fonction de quotas, les espèces suivantes ont été capturées comme prises accessoires ou font partie des espèces pour lesquelles il n’y a pas de quotas : morue, 3L et 3NO; sébaste, 3LN; plie grise, 3L et 3NO, plie canadienne, 3LNO et 3Ps; merluche blanche; flétan du Groenland, 3Ps; baudroie, 3NO et 3Ps, goberge, 3O et 3Ps, loup (poisson-chat), 3LNO et 3Ps, aiglefin, 3NO et 3Ps; grenadier berglax, 3L et 3O.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, de 2000 à 2003, les poissons de fond débarqués dans la zone d’étude provenaient principalement des zones suivantes : la pente continentale du Grand Banc qui s’étend vers le Banc de Saint-Pierre, le Banc Burgeo et le chenal Laurentien, la zone du plateau du Grand Banc et la zone de la pente au nord du Grand Banc. Voici le total des débarquements de poisson de fond (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

De ces débarquements, environ 18 040 tonnes ont été rapportées comme des prises accessoires.

La majorité des enregistrements dans les journaux de bord indiquent l’utilisation de chaluts de fond à panneaux, suivie de celle de filets maillants, puis de palangriers. Moins d’efforts ont été dirigés vers l’utilisation de sennes écossaises et de chaluts pélagiques. De 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens, selon le type d’engin utilisé, étaient les suivants : chalut de fond à panneaux – 21 700 tonnes; filet maillant – 5 830 tonnes; palangrier – 1 610 tonnes, chalut pélagique – 780 tonnes et senne écossaise – 660 tonnes. De plus petites quantités de poisson de fond (moyenne annuelle inférieure à 30 tonnes) ont été débarquées en utilisant plusieurs autres engins, par exemple, les lignes à main appâtées, les sennes danoises, les chaluts à crevettes, les casiers, etc.

La majorité des poissons de fond (espèces visées ou prises accessoires) débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador et capturés dans la zone d’étude provenaient de navires de plus de 100 pieds, suivis de navires de 35 à 65 pieds, puis de ceux de 65 à 99 pieds et enfin d’un petit nombre de navires de moins de 35 pieds.

Débarquements de poisson de fond par les chaluts de fond à panneaux (2000-2003)

La limande à queue jaune, le sébaste, le flétan du Groenland et la raie font partie des principales espèces ciblées dans la zone d’étude capturées par les chaluts de fond à panneaux. La morue était l’espèce ciblée par les chaluts de fond à panneaux, dans une moindre mesure, dans la division 3Ps et des prises accessoires de plie canadienne et de morue ont été attrapées dans le cadre d’autres pêches par chaluts de fond à panneaux. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens (espèces ciblées ou prises accessoires) des espèces dominantes au cours de la période d’examen de quatre ans étaient les suivants :

  • Limande à queue jaune – 11 040 tonnes
  • Sébaste – 4 610 tonnes
  • Morue – 2 090 tonnes
  • Plie canadienne – 1 530 tonnes
  • Flétan du Groenland – 950 tonnes

Les débarquements par les chaluts de fond à panneaux étaient distribués dans toute la zone d’étude y compris la pente à proximité de la division 3KL, la zone du plateau et la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, le sud du chenal Haddock, le Banc à Vert et le Banc de Saint-Pierre, la zone du plateau du Banc de Saint-Pierre et les chenaux Laurentien et Hermitage.

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les chaluts de fond à panneaux (2000-2003)

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les chaluts de fond à panneaux (2000-2003)

Débarquements de poisson de fond par les bateaux de pêche aux filets maillants (2000-2003)

La morue, la baudroie, le flétan du Groenland, la raie et la merluche blanche font partie des principales espèces ciblées dans la zone d’étude capturées par des bateaux de pêche aux filets maillants. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens (espèces ciblées ou prises accessoires) des espèces dominantes au cours de la période d’examen de quatre ans étaient les suivants:

  • Morue – 2 050 tonnes
  • Baudroie – 1 320 tonnes
  • Flétan du Groenland – 1 130 tonnes
  • Raie – 540 tonnes
  • Merluche blanche – 350 tonnes

Les débarquements effectués par les bateaux de pêche aux filets maillants dans la zone d’étude provenaient principalement du nord du Grand Banc dans la division 3L, de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, de la section sud des chenaux Halibut et Haddock, de la zone du plateau du Banc de Saint-Pierre, du Banc Burgeo et du chenal Hermitage.

Carte illustrant les prises de poisson de fond avec filets maillants (2000-2003)

Carte illustrant les prises de poisson de fond avec filets maillants (2000-2003)

Débarquements de poisson de fond par les palangriers (2000-2003)

La morue, la raie, la merluche blanche et le flétan font partie des principales espèces ciblées dans la zone d’étude capturées par les palangriers. Une quantité considérable d’aiglefin a été capturée de manière accessoire par les palangriers. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens (espèces ciblées ou prises accessoires) des espèces dominantes au cours de la période d’examen de quatre ans étaient les suivants :

  • Morue – 580 tonnes
  • Merluche blanche – 350 tonnes
  • Raie – 320 tonnes
  • Flétan – 120 tonnes
  • Aiglefin – 110 tonnes

Les débarquements effectués par les palangriers provenaient principalement du long de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, de la section sud des chenaux Halibut et Haddock, de même que de la zone du plateau du Banc de Saint-Pierre et du Banc Burgeo. Certains débarquements provenaient aussi de la région du plateau du Banc de la Baleine et du Grand Banc, de même que du nez et de la queue du Grand Banc.

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les palangriers (2000-2003)

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les palangriers (2000-2003)

Débarquements de poisson de fond par les sennes écossaises (2000-2003)

La morue et la merluche blanche font partie des principales espèces ciblées dans la zone d’étude capturées par les sennes écossaises. La plie canadienne semble aussi être l’espèce la plus présente parmi les prises accidentelles des sennes écossaises. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens (espèces ciblées ou prises accessoires) des espèces dominantes au cours de la période d’examen de quatre ans étaient les suivants :

  • Morue – 500 tonnes
  • Limande à queue jaune – 120 tonnes
  • Plie canadienne – 40 tonnes

Les débarquements effectués par les sennes écossaises provenaient du Grand Banc, du Banc de Saint-Pierre et de la zone sud du chenal Halibut.

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les sennes écossaises (2000-2003)

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les sennes écossaises (2000-2003)

Débarquements de poisson de fond par les chaluts pélagiques (2000 – 2003)

Le sébaste est la principale espèce ciblée dans la zone d’étude capturée par les chaluts pélagiques. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements moyens annuels de sébaste au cours de la période d’examen de quatre ans étaient de 770 tonnes. En plus du sébaste, des espèces comme la morue, la merluche blanche, la goberge et le flétan du Groenland faisaient partie des prises accessoires (en quantité plutôt faible).

Les débarquements effectués par les chaluts pélagiques dans la zone d’étude provenaient principalement des chenaux Laurentien et Hermitage.

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les chaluts pélagiques (2000 - 2003)

Carte illustrant les débarquements de poisson de fond par les chaluts pélagiques (2000 - 2003)

Débarquements de flétan du Groenland dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de flétan du Groenland (2000-2003)

Carte de débarquements de flétan du Groenland (2000-2003)

Dans les années 1960, la pêche au flétan du Groenland (flétan noir) se faisait dans les baies en eau profonde. Aujourd’hui, cette pêche s’effectue au large, dans les régions situées le long de la pente continentale. Au cours des dernières années, la majorité des débarquements de flétan du Groenland provenaient de la partie nord de la zone d’étude dans la division 3K. Cependant, la pêche de cette espèce est pratiquée à l’intérieur de la zone de gestion.

De 2000 à 2003, les débarquements de flétan du Groenland dans la région de Terre-Neuve et du Labrador provenaient de la zone de la pente située au nord du Grand Banc, de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, de même que du chenal Laurentien. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements les plus élevés provenaient de la zone de la pente nord près à proximité de la frontière entre les divisions 3K et 3L. Les débarquements provenant de la division 3LNO représentaient en moyenne 3 500 tonnes par an (maximum : 2 300 tonnes en 2000, minimum : 1 200 tonnes en 2003) (Brodie et Power, 2004).

De 2000 à 2002, la plupart des prises ont été capturées au moyen des filets maillants, suivis des chaluts de fond à panneaux. Seules quelques prises ont été capturées par des palangriers (Brodie et Power 2004). Cependant, en 2003, la majorité des prises effectuées par les chaluts de fond à panneaux provenaient de la zone de la pente nord à proximité de la frontière entre les divisions 3K et 3L. Les mois de juin à août ont été très importants pour les débarquements de flétan du Groenland. Le maillage des filets maillants ne doit pas être inférieur à 190 mm et la taille minimale du maillage des chaluts de fond à panneaux a été fixée à 145 mm (Brodie et Power 2004).

Les bateaux de pêche aux filets maillants capturent souvent des prises accessoires de morue et de crabe des neiges, tandis que les chaluts de fond à panneaux font souvent des prises accessoires de plie canadienne et de plie grise. Les pêcheurs de crevette canadiens capturent des prises accessoires de flétan du Groenland  (Brodie et Power, 2004).

Brodie, W.B. et D. Power. 2004. The Canadian Fishery for Greenland Halibut in Subarea 2 + Divisions 3KLMNO, with Emphasis on 2003. NAFO SCR Doc. 04/33. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Débarquements de limande à queue jaune dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de limande à queue jaune (2000-2003)

Carte de débarquements de limande à queue jaune (2000-2003)

C’est au début des années 1960 que la pêche à la limande à queue jaune a débuté à la suite d’une baisse très importantes des stocks d’aiglefin (Brodie et al., 2004). Jusqu’en 1994, la limande à queue jaune était une espèce ciblée dans le cadre d’une pêche mixte  avec la morue et la plie canadienne. La pêche sélective de la limande à queue jaune a été suspendue entre 1994 et 1998 en raison d’une baisse des stocks. Elle a repris en 1998 grâce à l’augmentation des stocks et après avoir contribué à diminuer le nombre de prises accessoires de morue et de plie canadienne dont la pêche demeurait interdite. Le Canada a affecté 97,5 % du quota de limande à queue jaune de la division 3LNO et de ce pourcentage, Fishery Products International (FPI) reçoit 90 % (Brodie et al., 2004). Le total autorisé des captures (TAC) avait été fixé à 10 000 tonnes en 2000, à 13 000 tonnes en 2001 et 2002, et à 14 500 tonnes en 2003.

Le lieu de pêche est situé dans le Grand Banc et s’effectue entre 50 et 70 mètres de profondeur (Kulka, 2002). Selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des captures proviennent du nord et de l’ouest du Platier dans une zone de la division 3O située juste à l’est du 52e degré de longitude ouest. De 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens provenant de la division 3LNO étaient d’environ 11 000 tonnes (maximum : 12 740 tonnes en 2003, minimum : 9 550 tonnes en 2000, ce qui correspond aux TAC). En plus des débarquements provenant de la division 3LNO, des prises accessoires de limande à queue jaune ont été effectuées dans le Banc de Saint-Pierre et les chenaux Laurentien et Halibut dans la division 3Ps.

Les principaux bateaux associés à cette pêche sont des chaluts de fond à panneaux et quelques prises de moindre importance capturées par des sennes. La plupart des efforts de pêche ont lieu en avril, mai, octobre et novembre (Kulka, 2002), mais des prises sont débarquées pendant toute l’année. C’est en octobre que les débarquements sont les plus importants (Brodie et al., 2004).

Parmi les mesures de conservation mises en œuvre concernant la pêche à la limande à queue jaune, on retrouve : l’établissement d’un maillage minimal, la mise en place de protocoles sur les prises accessoires, l’utilisation de barrières de tri, la surveillance totale par des observateurs, la vérification à quai et la fermeture des périodes de fraie (Brodie et al., 2004).

Brodie, W.B., D.W. Kulka et D. Power. 2004. The Canadian Fishery for Yellowtail Flounder in NAFO Divisions 3LNO in 2002 and 2003. NAFO SCR Doc. 04/41. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Kulka, D.W. 2002. Description of the 2001 Yellowtail Flounder Fishery on the Grand Banks with a Comparison to Past Years. NAFO SCR Doc. 02/73. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Débarquements de sébaste dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de sébaste (2000-2003)

Carte de débarquements de sébaste (2000-2003)

La pêche sélective du sébaste en eau profonde et la pêche au sébaste acadien partage des caractéristiques très semblables. Ce sont les bateaux portugais, espagnols et russes que l’on retrouve habituellement en plus grand nombre dans la division 3LNO.

Les liens entre les stocks de sébaste dans les divisions 3LNO sont complexes et nébuleux, mais ils sont gérés séparément : division 3LN et division 3O stocks (Vaskov, 2004). Depuis 1993, le sébaste des divisions 3Ps et 3Pn est géré par l’unité de gestion 2 qui comprend aussi les subdivisions 4Vs et 4Vn (MPO, 2004).

La pêche est interdite dans la division 3LN depuis 1998, mais les prises accessoires de sébaste sont capturées principalement lors de la pêche au flétan du Groenland dans la zone de la pente à proximité de la frontière entre les divisions 3K et 3L. Avant la diminution des captures et l’imposition d’un moratoire sur cette espèce, le nombre de captures de sébaste du milieu des années 1980 au milieu des années 1990 dépassait de beaucoup le nombre autorisé (Power, 2003a).

Il y a une pêche sélective du sébaste dans la division 3O et les débarquements canadiens sont minimes par rapport à ceux effectués par les navires étrangers. De 2000 à 2003, le TAC des pêcheurs canadiens était fixé à 10 000 tonnes. Au cours des dernières années, les débarquements ont été beaucoup moins importants et ont varié de 880 tonnes en 2000 à 4 550 tonnes en 2001. Un protocole sur le petit poisson a été adopté au Canada et les poissons de moins de 22 cm doivent être relâchés.

C’est de mai à octobre que se déroulent principalement la période de pêche et les bateaux de terre-neuviens et labradoriens utilisés sont en majorité des chaluts de fond à panneaux (Power, 2003b). Les débarquements provenaient principalement de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de sébaste de la division 3Ps provenaient principalement de la zone de la pente sud du chenal Halibut, du chenal Haddock Channel et du Banc de Saint-Pierre, de même que du chenal Laurentien, du Banc Burgeo, du Banc de Saint-Pierre et du chenal Hermitage. De 2000 à 2003, le nombre total de  débarquements de la division 3Ps était d’environ 9 900 tonnes et celui de la division 3Pn pour la même période était d’environ 84 tonnes. Les débarquements annuels moyens pour la division 3Ps représentaient 2 475 tonnes (maximum : 3 580 tonnes en 2000, minimum : 1 660 tonnes en 2001). Des prises accessoires de morue dans la division 3P ont été signalées par les pêcheurs de sébaste. C’est en hiver que le nombre élevé de prises accessoires est le plus élevé et en été qu’il est le plus bas (Chen, 2004). Les débarquements totaux de l’unité 2 en 2003 étaient composés principalement de poissons des classes de 1980, 1988 et 1994.

Chen, N.Y. 2004. Estimations des prises accessoires de morue dans les pêches au chalut à panneaux de 3Ps. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Document de recherche 2004/035.

MPO. 2004. Mise à jour de l’état du stock de sébaste de l’unité 2. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2004/016

Power, D. 2003a. An Assessment of the Status of the Redfish in NAFO Divisions 3LN. NAFO SCR Doc. 03/55.

Power, D. 2003a. An Assessment of the Status of the Redfish in NAFO Division 3O. NAFO SCR Doc. 03/63.

Vaskov, A.A.. 2004. On the issue of Redfish Management in Division 3O. NAFO SCR Doc. 04/8. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Débarquements de morue dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de morue (2000-2003)

Carte de débarquements de morue (2000-2003)

Quatre stocks de morue se trouvent dans la zone d’études : 2J3KL, « morue du nord »; 3NO, « morue des Grands Bancs »; 3Ps, « morue de la côte sud » et portion 3Pn de la division 3Pn/4Rs, « morue du golfe nord ».

Après la diminution des stocks, la pêche à la morue dans la division 2J3KL a été suspendue en 1992, mais une pêche limitée dans la zone côtière a été ouverte en 1998 en raison de la richesse des stocks. Cette pêche a de nouveau été interdite en 2003. La même année, la majorité des prises accessoires de morue ont été capturées au moyen des filets maillants destinés à la pêche de la plie rouge dans la baie de Bonavista et la baie de la Trinité. Les prises accessoires capturées au large par les chalutiers canadiens totalisaient 3 tonnes. On estime qu’entre 50 et 80 tonnes de prises accessoires ont été capturées chaque année par des chalutiers étrangers entre 2000 et 2002 (MPO, 2004a).

En raison des stocks extrêmement bas de morue dans la division 3NO, la pêche a été interdite en 1994. Malgré le moratoire, le nombre total de prises accessoires est passé de 170 tonnes en 1995 à plus de 2 000 tonnes en 2002. Malgré les efforts déployés pour diminuer le nombre de prises accessoires de morue par les pêcheurs canadiens de limande à queue jaune, il est passé d’environ 170 tonnes en 2000 à 710 tonnes en 2003. Ces prises ont été capturées au nord et à l’ouest du Platier et le long de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine. Il est maintenant établi que les niveaux de prises accessoires nuisent à la reconstitution des stocks (Healey et al., 2003).

La pêche à la morue a été interdite dans la division 3Ps en 1993, puis rouverte en 1997 (MPO, 2004b). Le total autorisé des captures (TAC) était fixé à 200 000 tonnes en 2000 et à 15 000 tonnes par an de 2001 à 2003. Le quota est divisé entre le Canada et la France (Saint-Pierre et Miquelon) et le Canada en obtient la plus grande part. Au Canada, le nombre de captures par engins fixes (76,5 % en 2003) est plus élevé que celui par engins mobiles. Selon les données contenues dans les journaux de bord, de 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens étaient d’environ 4 570 tonnes (maximum : 6 780 tonnes en 2000, minimum : 3 590 tonnes en 2002). Les débarquements de morue de la division 3Ps provenaient principalement des portions sud du chenal Halibut et du Banc à Vert Channel, du Banc de Saint-Pierre, du Banc Burgeo et des chenaux Laurentien et Hermitage. Les débarquements les plus élevés provenaient principalement de la portion sud du chenal Halibut et de la portion est du Banc de Saint-Pierre. Les débarquements de 2003 était composés en grande partie d’individus des classes d’âge de 1997 et 1998 qui seront les plus nombreux dans les années à venir.

Parmi les préoccupations liées à cette pêche, on note la sous-déclaration potentielle en raison des limites de sortie imposées et des quotas individuels, de même que le rejet de poissons de petite taille capturés à la pêche aux lignes. Une série complexe de dates de fermeture et de secteurs fermés a été mise en place pour répondre aux préoccupations relatives au mélange des stocks et à la perturbation de la fraie (MPO, 2004b).

Les débarquements moyens de morue de la division 3Pn étaient inférieurs à 200 tonnes. La pêche à la morue a été interrompue dans la division 3Pn en 2003.

MPO. 2004a. Mise à jour de l’état du stock de morue du Nord (2J+3KL). Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2004/011.

MPO. 2004b. Morue de la sous-division 3Ps. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2004/039.

Healey, B. P., E.F. Murphy, D.E. Stansbury et J. Brattey. 2003. An Assessment of the Cod Stock in NAFO Divisions 3NO. NAFO SCR Doc. No. 03/59.

Débarquements de raie dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de raie (2000-2003)

Carte de débarquements de raie (2000-2003)

La pêche à la raie dans la zone d’étude cible principalement la raie épineuse dont la zone de gestion des stocks couvre la division 3LNO et la subdivision 3Ps. Avant 1993, la raie était uniquement capturée comme prise accessoire au Canada et principalement par les chalutiers hauturiers (MPO, 2003). Une pêche sélective de la raie a été ouverte au Canada uniquement à la suite d’une baisse des stocks des autres poissons de fond. La pêche est pratiquée sur la pente sud-ouest du Grand Banc, du Banc de la Baleine et du Banc de Saint-Pierre (MPO, 2004). De 2000 à 2003, les débarquements provenaient aussi du Banc Burgeo et de la zone du Platier du Grand Banc. Le total autorisé de captures (TAC) a été établi pour la première fois en 1995 (MPO, 2003).

Les débarquements de raie ont augmenté au cours des dernières années étant donné que la pêche a été concentrée dans des zones où le nombre de raies est plus élevé. Même si dans le passé la raie était présente dans tout le Grand Banc, aujourd’hui, 90 % de la biomasse est concentrée dans 20 % de son ancienne aire de distribution (à proximité de la limite sud-ouest des Grands Bancs (MPO, 2003). Selon les données contenues dans les journaux de bord, de 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens étaient de 1 620 tonnes (maximum : 2 040 tonnes en 2002, minimum : 1 100 tonnes en 2000). Les débarquements les plus importants provenaient du sud du Banc de Saint-Pierre. Le fait que le TAC ne soit pas atteint s’explique par la faible valeur de la raie et par le nombre limité des marchés. La pêche à la raie s’effectue à l’aide de palangres, de filets maillants et de chaluts à panneaux.

MPO. 2003. Raie épineuse des divisions 3L, 3N, 3O ainsi que de la subdivision 3Ps. MPO. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/023.

MPO. 2004. Thorny skate (Amblyraja radiata Donovan, 1808) on the Grand Banks of Newfoundland. NAFO SCR Doc. 04/35. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Débarquements de plie grise dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de plie grise (2000-2003)

Carte de débarquements de plie grise (2000-2003)

La plie grise de la zone d’étude provient des stocks des divisions 2J3KL, 3NO et 3Ps. La pêche à la plie grise a commencé dans les années 1960 et est effectuée principalement par le Canada, l’URSS/la Russie et les pays d’Europe (Maddock Parsons 2004a; 2004b).

En raison du mauvais état des stocks, la pêche à la plie grise dans les divisions 2J3KL et 3NO  fait l’objet d’un moratoire depuis 1994. Malgré le moratoire, cette espèce continue d’être une prise accessoire des pêcheurs de flétan du Groenland (Brodie et Power, 2004). Les débarquements les plus élevés de flétan du Groenland proviennent de la division 3L et ceux de limande à queue jaune proviennent de la division 3NO. C’est aussi dans ces divisions que le plus grand nombre de prises accessoires de plie grise sont capturées. Des débarquements additionnels provenaient de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine. La quantité de prises accessoires par les pêcheurs canadiens dans la division 2J3KL variait de 85 tonnes en 2000 à 166 tonnes en 2002. Pour ce qui est de la division 3NO, elle variait de 12 tonnes en 2000 à 62 tonnes en 2003. Dans le cas des prises accessoires capturées par les pêcheurs étrangers, elles se chiffraient à plus de 600 tonnes par an dans la division 2J3KL et à plus de 1 400 tonnes dans la division 3NO (Maddock Parsons, 2004a; 2004b).

De 1998 à 2003, le total autorisé de captures (TAC) de plie grise dans la division 3P était de 650 tonnes par an, mais le total de captures était principalement inférieur à 500 tonnes (MPO, 2003). Selon les données contenues dans les journaux de bord, la plupart des débarquements de la division 3P provenaient de la pente située à l’extrémité sud des chenaux Halibut et Haddock ainsi que des chenaux Laurentien et Hermitage. Les débarquements les plus importants provenaient de la zone sud du chenal Halibut. Le chalut à panneaux est le principal engin utilisé dans le cadre de cette pêche.

Le recrutement est stable depuis les vingt dernières années et les niveaux de pêches actuels ne devraient pas est dommageable pour les stocks (MPO, 2003).

Brodie, W.B. et D. Power. 2004. The Canadian Fishery for Greenland Halibut in Subarea 2 + Divisions 3KLMNO, with Emphasis on 2003. NAFO SCR Doc. 04/33. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/049.

Maddock Parsons, D., 2004a. An update of Witch Flounder Population Trends in NAFO Divisions 2J, 3K, and 3L. NAFO SCR Doc. 04/42. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Maddock Parsons, D., 2004a. Witch Flounder in NAFO Divisions 3NO. NAFO SCR Doc. 04/43. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Débarquements de flétan dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

L’unité de gestion du flétan comprend les divisions et les subdivisions 4VWX3NOPs et la pêche est effectuée principalement dans la partie est de la plate-forme néo-écossaise (divisions 4Vs et 4W) (Zwanenburg et al., 2003). Les débarquements de flétan contiennent généralement d’autres espèces, y compris le brosme, la morue et la merluche blanche. L’engin de pêche le plus utilisé est le palangrier. Le total autorisé de captures (TAC) pour toute la zone de gestion du flétan a été fixé à 1 000 tonnes en 2000 et il a été augmenté à 1 150 tonnes pour 2001 et 2002 et à 1 300 tonnes en 2003. Le nombre total de captures par les pêcheurs canadiens dans la division 3NOP était en moyenne de 440 tonnes de 2000 à 2002 (maximum : 520 tonnes en 2001, minimum : 350 tonnes en 2000) (Zwanenburg et al., 2003).

Selon les données contenues dans les journaux de bord, de 2000 à 2003, les débarquements de flétan dans la région de Terre-Neuve et du Labrador provenant de la division étaient en moyenne de 230 tonnes. 30 tonnes additionnelles provenaient de la division 3L située à l’extérieur de la limite des 200 milles marins au nez du grand Banc. Les débarquements provenaient du Grand, au nord et à l’ouest du Platier, de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, du sud des chenaux Halibut et Haddock, du Banc de Saint-Pierre, du chenal Laurentien, du Banc Burgeo et du chenal Hermitage.

Zwanenburg, K., S. Wilson, R. Branton et P. Brien. 2003. état de la population de flétan du plateau néo-écossais et du sud des Grands Bancs.  Document de recherche 2003/046. Secrétariat canadien de consultation scientifique.

Carte de débarquements de flétan (2000-2003)

Carte de débarquements de flétan (2000-2003)

Débarquements de plie canadienne dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de plie canadienne (2000-2003)

Carte de débarquements de plie canadienne (2000-2003)

Les stocks de plie canadienne associée à la zone d’étude proviennent de la division 3LNO et de la division 3Ps. La plie canadienne de la division 3LNO faisait historiquement partie d’une pêche sélective avec la morue et la limande à queue jaune et les débarquements se situaient entre 40 000 et 50 000 tonnes par an au cours des années 1970 et 1980 (Dwyer et Morgan, 2004). Une diminution des stocks au début des années 1990 a mené à une baisse des prises et à l’instauration d’un moratoire en vigueur depuis 1993.

Malgré ce moratoire, la plie canadienne fait toujours partie des prises accessoires capturées par les pêcheurs de limande à queue jaune dans le Grand Banc, de même que par les pêcheurs étrangers de raie et de flétan du Groenland dans la zone régie par l’OPANO (Dwyer et Morgan, 2004). Les données contenues dans les journaux de bord indiquent aussi que les prises accessoires sont capturées dans le nord de la division 3L d’où proviennent les plus importants débarquements canadiens de flétan du Groenland, de même que la région du Grand Banc qui correspond au territoire de pêche à la limande à queue jaune. De 2000 à 2003, les prises accessoires capturées par les pêcheurs canadiens totalisaient en moyenne 1 300 tonnes par année (maximum : environ 1 600 tonnes, minimum : 620 tonnes) (Dwyer et Morgan, 2004). En  comparaison, les bateaux espagnols, portugais et russes en débarquaient en moyenne environ 1 800 tonnes au cours de la même période.

La pêche à la plie grise dans la division 3Ps, dont les stocks sont de piètre qualité, font l’objet d’un moratoire depuis 1993. Les pêcheurs de morue et de plie grise continuent de capturer des prises accessoires de plie canadienne. Les prises accessoires totalisaient environ 650 tonnes en 2000 et en 2003 et atteignaient plus de 1 000 tonnes en 2001 et en 2002 (MPO, 2003). La pêche à la plie grise génère des niveaux extrêmement élevés de prises accessoires de plie canadienne. Il est peu probable que la reconstitution des stocks survienne à court ou à moyen terme (Dwyer et Morgan 2004).

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/049.

Dwyer, K.S. et M.J. Morgan. 2004. A stock status update on American Plaice in NAFO Divisions 3LNO. NAFO SCR. Doc. 04/47.

Débarquement de merluche blanche dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de merluche blanche (2000-2003)

Carte de débarquements de merluche blanche (2000-2003)

Dans le passé, la pêche sélective de la merluche blanche s’effectuait principalement dans le golf du Saint-Laurent, sur le Plateau néo-écossais et sur le banc Georges. Avec la diminution de la pêche sélective de poisson de fond traditionnellement capturé sur les Grands Bancs, un projet expérimental de chalutage pour la pêche à la merluche blanche a débuté en 1993 (Kulka et al., 2004). La merluche blanche était présente en grand nombre dans les divisions 3LNO et 3Ps et une pêche sélective a été amorcée en 1994. Il s’agissait d’une pêche mixte de cette espèce, de la morue, de la baudroie et de la raie. Au cours de cette période, aucun quota n’avait été fixé pour la pêche à la merluche blanche et seules des périodes des fermetures avaient été établies en raison de la quantité trop importante de prises accessoires d’autres espèces (Kulka et al., 2004).

Selon les données contenues dans les journaux de bord, de 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens de la zone d’étude représentaient environ 800 tonnes (maximum : 927 tonnes en 2002, minimum : 719 tonnes en 2003). De 2000 à 2003, les débarquements provenaient principalement de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, de même que des régions sud des chenaux Halibut et Haddock, ce qui correspond à la distribution de merluche en eaux chaudes dans cette zone. Des débarquements provenaient aussi du chenal Laurentien, du Banc de Saint-Pierre et du Banc Burgeo, de la pente sud du Banc de Saint-Pierre et du chenal Hermitage. Les filets maillants et les palangriers sont les engins de pêche les plus utilisés pour cette pêche. La baudroie est la prise accessoire la plus souvent capturée par les filets maillants. De toutes les espèces qui font l’objet d’un moratoire, la morue est celle qui est la plus souvent capturée par les palangriers (Kulka et al., 2004). étant donné que la merluche blanche, la morue et la plie canadienne occupe le même territoire, le fait que la morue et la plie peuvent être capturées comme prises accessoires est préoccupant. La merluche blanche est capturée comme prise accessoire par les pêcheurs canadiens de sébaste, de baudroie et de flétan et, dans une moindre mesure, par les pêcheurs canadiens de raie et de flétan du Groenland.

Kulka, D.W., K. Sosobee, C.M. Miri et M. Simpson. 2004. The Status of White Hake (Urophycis tenuis), in NAFO Divisions 3L, 3N, 3O, and Subdivision 3Ps. NAFO SCR Doc. 04/57. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Débarquements de baudroie dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

La structure des stocks de baudroie est inconnue, mais sur les Grands Bancs, elle tend à être restreinte à la pente sud-ouest du Grand Banc, de même qu’au chenal Laurentien contigu (MPO 2003). Dans le passé, la baudroie était uniquement une prise accessoire, mais un projet expérimental de pêche au chalut (1991) et aux filets maillants (1993-1994) a mené à une pêche sélective de l’espèce effectuée principalement en utilisant des filets maillants. En 2000, les débarquements étaient plutôt faibles (125 tonnes). Cependant, l’amélioration des conditions du marché a mené à une augmentation des débarquements (2 400 tonnes en 2002, 2 800 tonnes en 2003) (MPO, 2003). Il n’y a pas de quota pour cette pêche. La plupart des débarquements provenaient de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, de même que des pentes sud et ouest du Banc de Saint-Pierre. La baudroie est souvent une prise accessoire des pêcheurs de merluche blanche. Quant aux pêcheurs de baudroie, ils capturent la merluche blanche comme prise accessoire. (Kulka et al., 2004).

MPO. 2003. Baudroie des divisions 3L, 3N, 3O et de la subdivision 3Ps. MPO. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/045.

Kulka, D.W., K. Sosobee, C.M. Miri and M. Simpson. 2004. The Status of White Hake (Urophycis tenuis), in NAFO Divisions 3L, 3N, 3O, and Subdivision 3Ps. NAFO SCR Doc. 04/57. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Carte de débarquements de baudroie (2000-2003)

Carte de débarquements de baudroie (2000-2003)

Débarquements de goberge dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

La goberge qui se trouve dans les eaux au sud de Terre-Neuve est à la limite nord de sa zone et n’a pas été ciblée de manière importante par la pêche commerciale (MPO, 2003). Cette espèce est réglementée comme une prise accessoire uniquement depuis 1993 et les captures proviennent principalement de la division 3Ps. Beaucoup de débarquements de goberge sont des prises accessoires capturées par des pêcheurs canadiens et français (Saint-Pierre et Miquelon) de morue qui utilisent des chaluts à panneaux et des filets maillants. Dans les années 1950, les débarquements moyens étaient de 5 500 tonnes. Cependant, de 2000 à 2003, les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements variaient d’environ 30 à 390 tonnes. Pendant cette période, les débarquements les plus importants provenaient de la portion sud du chenal Halibut.

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/049.

Carte de débarquements de goberge (2000-2003)

Carte de débarquements de goberge (2000-2003)

Débarquements d’aiglefin dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements d’aiglefin (2000-2003)

Carte de débarquements d’aiglefin (2000-2003)

Historiquement, l’aiglefin possède la biomasse la plus élevée de tous les poissons de fond sur les Grands Bancs (Casey, 2000), mais elle est faible depuis 1970, même si elle a connu une légère hausse du milieu à la fin des années 1980 (CCRH, 2001). Les pressions exercées par la pêche intensive des années 1940 à 1960 et les taux élevés de rejet des juvéniles ont eu des répercussions négatives sur les stocks. La pression de pêche au cours des années 1980 en réponse à l’accroissement de l’abondance a de nouveau diminué de beaucoup les stocks. En 2001, le CCRH a indiqué ce qui suit : « En 1995, le Conseil a souligné qu’il n’y avait eu aucun signe d’amélioration du recrutement et que les perspectives d’amélioration du stock (division 3LNO) étaient nulles à court terme. »

En raison de la mauvaise condition des stocks, il n’y a pas de pêche sélective de l’Aiglefin dans la division 3LNOP. Cependant, l’espèce est capturée comme prise accessoire par les pêcheurs de morue (division 3Ps) et les pêcheurs de limande à queue jaune (division 3NO) (MPO, 2003), de même que par les palangriers utilisés pour pêcher la raie, la merluche blanche et le flétan.

De 2000 à 2003, les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les prises accessoires d’aiglefin étaient en moyenne de 180 tonnes.

Casey, J.M. 2000. Fish community changes in an exploited marine ecosystem: Newfoundland southern Grand Bank and St. Pierre Bank, 1951 – 1995. MSc. Thèse. Memorial University of Newfoundland. St. John’s (Terre-Neuve).

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/049.

CCRH. 2001. Impératifs de conservation des stocks de poisson de fond dans les sous-zones 0, 2+3, 2001. Rapport au ministre des Pêches et Océans. Conseil pour la conservation des ressources halieutiques. Ottawa (Ontario)

Débarquements de loup dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

En 2001, le loup à tête large et le loup tacheté ont été inscrits sur la liste des espèces en danger du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Quant au loup atlantique, sa situation est jugée préoccupante. Selon le MPO (2003), ces espèces ne font pas l’objet d’une pêche sélective et des mesures spéciales de reconstitution des stocks sont en place depuis juin 2004.

Les données contenues dans les journaux de bord indiquent que le loup (pas de précision quant à l’espèce) est capturé comme prise accessoire dans les zones de pêche à la limande à queue jaune (zone du Platier), par les pêcheurs de flétan du Groenland (pente située tout juste au sud de la frontière entre les divisions 3K et 3L et par les pêcheurs de morue de la division 3Ps (Banc de Saint-Pierre et Banc Burgeo). De 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens de loup comme prise accessoire étaient de 120 tonnes (maximum : 275 tonnes en 2002, minimum : 20 tonnes en 2003). Les débarquements les plus importants provenaient de la zone du Platier de même que la pente située tout juste au sud de la frontière entre les divisions 3K et 3L.

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks 2003/049.

Carte de débarquements de loup (2000-2003)

Carte de débarquements de loup (2000-2003)

Débarquements de grenadier berglax dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les plus grandes quantités de prises accessoires de grenadier berglax sont capturées dans la zone de pêche du flétan du Groenland (zone de la pente au nord du Grand Banc). C’est le long de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine que les quantités les moins importantes de prises accessoires de grenadier berglax ont été capturées principalement par les pêcheurs de flétan du Groenland et de sébaste de la région. De 2002 à 2003, les quantités annuelles moyennes de prises accessoires étaient de 80 tonnes (maximum : 96 tonnes en 2002, minimum : 70 tonnes en 2001).

Carte de débarquements de grenadier berglax (2000-2003)

Carte de débarquements de grenadier berglax (2000-2003)

Débarquements de mollusques et de crustacés dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de mollusques et de crustacés (2000-2003)

Carte de débarquements de mollusques et de crustacés (2000-2003)

Les mollusques et les crustacés de la zone d’étude débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador par les bateaux canadiens étaient associés à la pêche sélective (quotas) du crabe des neiges dans la division 3LNOP, de la crevette nordique dans la division 3L, de la mactre de Stimpson dans la division 3N et du pétoncle d’Islande, du pétoncle géant de la division 3Ps, du pétoncle et du maquereau dans la division 3Ps. En plus des débarquements des espèces faisant l’objet d’une pêche sélective, le pitot et la palourde américaine comptaient parmi les principales prises accessoires.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de mollusques et de crustacés étaient répartis dans tous les plateaux de la zone d’étude. Voici le total des débarquements de mollusques et des crustacés (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

De ces débarquements, environ 6 550 tonnes ont été rapportées comme des prises accessoires.

La majorité des données dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements étaient effectués au moyen des casiers, suivis des dragues (bateaux), des chaluts à crevette et des chaluts à perche pour la crevette. De 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens, selon le type d’engin utilisé, étaient les suivants : casier – 27 650 tonnes, drague (bateau) – 5 900 tonnes, chalut à crevette – 5 770 tonnes et chalut à perche pour la crevette – 2 tonnes.

Débarquements de crabe des neiges dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de crabe des neiges (2000-2003)

Carte de débarquements de crabe des neiges (2000-2003)

La pêche au crabe des neiges dans la région de Terre-Neuve et du Labrador a débuté en 1968 et était limitée à la division 3KL de l’OPANO jusqu’au milieu des années 1980, mais elle a été étendue à la division 2J3KLNOP4R (MPO, 2003). Depuis l’effondrement de la pêche au poisson de fond au début des années 1990, la pêche au crabe des neiges est devenue la pêche la plus importante de la province. Au début des années 1980, la pêche au crabe des neiges était effectuée par 50 bateaux, Aujourd’hui, environ 3 300 détenteurs de permis de divers secteurs de la flottille participent à cette pêche (MPO, 2005). La pêche est effectuée en utilisant des casiers coniques avec appât dans des palangres et seuls les mâles dont la carapace fait plus de 95 millimètres sont ciblés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de crabe des neiges à Terre-Neuve et au Labrador dans la zone d’étude provenaient de la division 3L et avaient été capturés entre 101 et 200 mètres de profondeur au nord du Grand Banc. Certains débarquements de crabe des neiges provenaient du Banc de Saint-Pierre, du chenal Halibut, du chenal Haddock, de la région du Trou de la Baleine, de la portion sud-ouest du Grand Banc et de la région du canyon Lilly et du canyon Carson et sur le nez du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 27 620 tonnes (maximum : 28 450 tonnes en 2003, minimum : 26 820 tonnes en 2001.

Au cours des dernières années, la ressource et la pêche au crabe des neiges dans la région de Terre-Neuve et du Labrador ont été marqués par une baisse des captures par unité d’effort (CPUE), de la biomasse exploitable et du recrutement (MPO, 2005). Les effets indirects de la pêche, la mortalité due à la manutention chez les crabes de petite taille et la maladie du crabe amer ont aussi été jugés comme étant des questions importantes en matière de gestion (MPO, 2005).

MPO. 2003. Crabe des neiges de Terre-Neuve et du Labrador. Rapport sur l’état des stocks. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Région de Terre-Neuve et du Labrador.

MPO. 2005. Rapport d’évaluation des stocks de crabe des neiges de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Avis scientifique 2005/017.

Débarquements de crevette nordique dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de crevette nordique (2000-2003)

Carte de débarquements de crevette nordique (2000-2003)

La pêche à la crevette nordique dans la région de Terre-Neuve et du Labrador a débuté en 1977 et était principalement concentrée dans les divisions 2GHJ et 3K pendant plusieurs années. La pêche réglementée a débuté dans la division 3LNO en 2000 avec un total autorisé de captures (TAC) fixé à 6 000 tonnes restreint à la division 3L dans des eaux dont la profondeur est supérieure à 200 mètres (Bowering et Orr, 2004). Le TAC de 6 000 tonnes a été en vigueur de 2000 à 2002. Le Canada était autorisé à capturer 5 000 tonnes et les flottes étrangères dans la zone régie par l’OPANO, 1 000 tonnes. L’augmentation de la biomasse a mené à celle du TAC à 13 000 tonnes en 2003. La flotte canadienne de pêche à la crevette nordique est composée d’environ 300 petits bateaux et de 12 gros bateaux (Bowering et Orr, 2004) qui utilisent des chaluts à crevette et des chaluts à perche pour la crevette avec des engins à petit maillage (40 millimètres). 16 pays qui adhèrent à l’OPANO ont pêché la crevette nordique dans la zone régie par l’Organisation depuis 1999 (Orr et al., 2004).

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de crevette nordique à Terre-Neuve et au Labrador dans la zone d’étude provenaient de la division et avaient été capturés dans la division 3L entre 201 et 400 mètres de profondeur au nord du Grand Banc. La région de la pente située au nord du Grand Banc à l’intérieur de la limite canadienne des 200 milles marins était une zone d’où provenaient des débarquements très élevés. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 5 770 tonnes (maximum : 9 880 tonnes en 2003, minimum : 3 890 tonnes en 2000. Ces totaux reflètent l’augmentation du TAC en 2003.

L’utilisation d’engins à petit maillage dans la pêche à la crevette nordique et le chevauchement de la distribution de la crevette nordique et du flétan juvénile du Groenland font en sorte que les risques de capturer des jeunes poissons en prises accessoires sont très élevés (Bowering et Orr, 2004). Pour diminuer le nombre des prises accessoires capturées, tous les bateaux dans la division 3L doivent utiliser des barrières de tri dont l’espacement minimal entre les barres est de 22 millimètres. Malgré l’utilisation de barrières de tri, un grand nombre de flétans du Groenland sont capturés et la majorité de ces poissons sont âgés entre 1 et 3 ans (Bowering and Orr 2004). De plus, tous les gros bateaux et moins de 10 % des petits bateaux sont surveillés par les observateurs (Orr et al., 2004).

Orr et al., (2004) a indiqué que la ressource en crevette dans la division 3LNO est actuellement en bonne santé et qu’il y a une grande abondance de mâles et de femelles.

Bowering, W.R. et D.C. Orr. 2004. By-catch of Greenland Halibut (Reinhardtius hippoglossoides, Walbum) in the Canadian Fishery for Northern Shrimp (Pandalus boralis, Koyer) in NAFO Subarea 2 and Divisions 3KL. NAFO SACR Doc. 04/67. No de série N5028.

Orr, D.C., P.J. Veitch et D.J. Sullivan. 2004. An Update of Information Pertaining to Northern Shrimp (Pandalus borealis, Kroyer) and Groundfish in NAFO Divisions 3LNO. NAFO SACR Doc. 04/86. No de série N5056.

Débarquements de mactre de stimpson dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

La pêche à la mactre de Stimpson est en cours sur le Grand Banc depuis 1989 et le nombre de détenteurs de permis est limité (trois) (MPO, 1998). Il s’agit d’une pêche important comme le démontrait la valeur des débarquements en 1999 (1,2 million $ pour 1 500 tonnes). Des dragues hydrauliques sont utilisées pour faire cette pêche.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de mactre de Stimpson à Terre-Neuve et au Labrador dans la zone d’étude provenaient de la division 3N et avaient été capturés entre 51 et 100 mètres de profondeur dans la portion est du Grand Banc. Les débarquements les plus élevés provenaient de la région située au nord-ouest du canyon Carson. Les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements annuels moyens provenant de la zone d’étude étaient de 3 800 tonnes (maximum : 5 960 tonnes en 2003, minimum : 860 tonnes en 2000). Les débarquements ont été de beaucoup inférieurs au total autorisé de captures (TAC) pour cette espèce.

La prise accessoire de pitot et de palourde américaine est associée à la pêche à la mactre de Stimpson et des prises accessoires de presque 6 000 tonnes ont été rapportées dans les journaux de bord pour la période de 2000 à 2003.

MPO. 1998. Plan de gestion intégré de la pêche hauturière de la mactre de Stimpton. Régions des Maritimes et de Terre-Neuve, 1998-2002. Direction des communications. Pêches et Océans Canada. Ottawa (Ontario).

Carte de débarquements de mactre de Stimpson (2000-2003)

Carte de débarquements de mactre de Stimpson (2000-2003)

Débarquements de pétoncle d’islande dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de pétoncle d’Islande (2000-2003)

Carte de débarquements de pétoncle d’Islande (2000-2003)

La pêche au pétoncle d’Islande est en cours depuis 1992 dans la division 3LNO et depuis 1989 dans la subdivisions subdivision 3Ps (Richards, 2004). La pêche dans la division 3LNO a débuté à l’est du Grand Banc dans la division 3L pour ensuite se concentrer dans la région du canyon Lilly et Carson (3N). Les stocks de cette région se sont rapidement épuisés et les débarquements sont en baisse en raison de la diminution des pétoncles et du fait que les efforts de pêche ont été concentrés sur la crevette et le crabe. Le nombre total de prises de pétoncle d’Islande dans la région de Terre-Neuve et du Labrador en 2000 représentait le quart de leur quantité en 1996 (Naidu et al., 2001). Il n’existait pas de pêche sélective dans les régions du canyon Lilly et du canyon Carson en 2002 et en 2003 et il n’y a pas eu d’activité commerciale dans le reste de la division 3LN depuis 2000 (Richards, 2004).

À l’origine la pêche dans la division 3Ps étaient concentrée sur le stock transfrontalier le long de la bordure nord du Banc de Saint-Pierre et le quota était réparti 70-30 entre la France et le Canada. Les efforts de pêche ont été déplacés vers d’autres zones du banc depuis 1998 (Richards, 2004) et la zone transfrontalière est maintenant infestée par l’étoile de mer, qui est un prédateur du pétoncle (Naidu et al., 2001).

La pêche au pétoncle d’Islande s’effectue à l’aide de dragues hydrauliques et le nombre de permis actifs dans la division 3LNOPs est passé de 40 en 2000 à 2 en 2003 (communication personnelle avec Frank Cahill, secteur des Sciences du MPO).

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de pétoncle d’Islande de Terre-Neuve et du Labrador de la zone d’étude provenaient de la division 3Ps entre 50 et 100 mètres de profondeur sur le Banc de Saint-Pierre. Des débarquements moins importants provenaient de la région du canyon Lilly. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens provenant de la zone d’étude étaient de 450 tonnes (maximum : 810 tonnes en 2000, minimum : 70 tonnes en 2003. Ces débarquements sont représentatifs des efforts de pêche déployés au cours de ces années. La distribution de pétoncle géant et de pétoncle d’Islande se chevauche sur le Banc de Saint-Pierre et les pêcheurs terre-neuviens de pétoncle d’Islande capturent et conservent parfois le pétoncle géant (Naidu et al., 2001). Dans ces cas, jusqu’à 10 % du total des prises peuvent être constitués de pétoncle géant.

Naidu et al. (1998) a indiqué que la pêche au pétoncle dans la division 3LNO est « assiégée » en raison des taux d’exploitation élevés et de la faible production annuelle.

Naidu, K.S. F.M. Cahill et E.M. Seward. 1998. The Iceland scallop: A fishery under siege in Newfoundland. Secrétariat canadien pour l’évaluation des stocks, document de recherche 98/149.

Naidu, K.S. F.M. Cahill et E.M. Seward. 2001. La pêche des pétoncles est en difficulté à Terre-Neuve et au Labrador. Secrétariat canadien pour l’évaluation des stocks, document de recherche 2001/64.

Richards, D. 2004. Canadian Research Report for 2003. NAFO SCS Doc. 04/8. no de série N4960. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Cahill, Frank. Technicien en recherche en chef, Secteur scientifique du MPO (Mollusques et crustacés). Région de Terre-Neuve et du Labrador.

Débarquements de pétoncle géant dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

La pêche au pétoncle géant se fait au moyen de dragues hydrauliques. De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de pétoncle géant de Terre-Neuve et du Labrador de la zone d’étude provenaient de la division 3Ps à moins de 50 mètres de profondeur sur le Banc de Saint-Pierre. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens dans la zone d’étude étaient d’environ 190 tonnes (maximum : 590 tonnes en 2003). Aucun débarquement n’a été rapporté en 2000 et en 2002. La distribution du pétoncle géant et du pétoncle d’Islande se chevauche sur le Banc de Saint-Pierre et les pêcheurs terre-neuviens de pétoncle d’Islande capturent et conservent parfois le pétoncle géant (Naidu et al., 2001). Dans ces cas, jusqu’à 10 % du total des prises peuvent être constitués de pétoncle géant.

Naidu, K.S. F.M. Cahill et E.M. Seward. 2001. La pêche des pétoncles est en difficulté à Terre-Neuve et au Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique, document de recherche 2001/64.

Carte de débarquements de pétoncle géant (2000-2003)

Carte de débarquements de pétoncle géant (2000-2003)

Débarquements de buccin dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Après une tentative infructueuse de lancer la pêche au buccin en 1987, des projets pilotes ont été entrepris en 1996 à la suite de l’effondrement des stocks de poisson de fond habituellement pêchés et de l’amélioration des marchés internationaux (MPO, 2003). À l’époque, il avait été découvert que la pêche au buccin pouvait être réalisable et s’effectuer près des zones côtières de la baie de Bonavista et sur le Banc de Saint-Pierre. Cependant, la tentative d’établir la pêche au buccin a généralement été confrontée au désir des pêcheurs de s’engager dans des pêches plus traditionnelles et lucratives, ce qui a entravé les processus de développement et fait fluctuer les prix (MPO, 2003). Malgré ces obstacles, une pêche à petite échelle non réglementée est effectuée au moyen de casiers ou de seaux modifiés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de buccin de Terre-Neuve et du Labrador de la zone d’étude provenaient de la division 3Ps entre 50 et 100 mètres de profondeur sur le Banc de Saint-Pierre. Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens dans la zone d’étude étaient d’environ 37 tonnes (maximum : 117 tonnes en 2002). Aucun débarquement n’a été rapporté en 2000 et en 2001.

DFA. 2003. Whelk (Buccinum undatum).Emerging Species Profile. Department of Fisheries and Aquaculture. St. John’s, NL.

Carte de débarquements de buccin (2000-2003)

Carte de débarquements de buccin (2000-2003)

Débarquements de gros poissons pélagiques dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de gros poissons pélagiques (2000-2003)

Carte de débarquements de gros poissons pélagiques (2000-2003)

Les gros poissons pélagiques débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador dans la zone d’étude par les bateaux canadiens (2002-2003) ont été associés aux pêches sélectives de thon rouge, de thon obèse et d’espandon. En plus des débarquements des espèces ciblées, le requin et l’albacore font partie des principales espèces rapportées comme prises accessoires.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de poissons pélagiques provenaient principalement des zones suivantes : le front du rebord de la zone sud et sud-ouest du Grand Banc et au large de la plate-forme et dans les eaux profondes au sud-ouest du Grand Banc. D’autres débarquements de poissons pélagiques provenaient de la région des rochers Vierges, du Banc de Saint-Pierre, du Banc Burgeo, du chenal Hermitage et des portions sud des chenaux Halibut et Haddock. Voici le total des débarquements de poissons pélagiques (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

De ces débarquements, environ 60 tonnes ont été rapportées comme des prises accessoires.

De 2000 à 2003, les débarquements annuels moyens, selon le type d’engin utilisé, étaient les suivants : palangrier – 95 tonnes et ligne tendue – 54 tonnes.

Débarquements de thon rouge dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de thon rouge (2000-2003)

Carte de débarquements de thon rouge (2000-2003)

La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) établit les autorisations et surveille la gestion des stocks de thon en raison de sa nature migratoire. Les efforts de gestion du MPO ont pour but de s’assurer que les pêches canadiennes respectent les règles de la CICTA. La pêche au thon rouge dans la région de Terre-Neuve et du Labrador a débuté en 1957 dans la baie de la Conception. Aujourd’hui, 55 permis de pêche au thon rouge sont détenus par des pêcheurs de Terre-Neuve et du Labrador. Certains permis autorisent une pêche dans tout l’Atlantique, alors que d’autres la restreignent à la division 3LNO. À Terre-Neuve, les pêcheurs peuvent utiliser des lignes tendues (un hameçon par ligne), des cannes avec moulinet et un harpon électrique (MPO, 2002).

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de thon rouge de Terre-Neuve et du Labrador de la zone d’étude provenaient du rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc à l’extérieur de la limite canadienne des 200 milles marins. D’autres débarquements de poissons pélagiques provenaient de la région des rochers Vierges, du Banc de Saint-Pierre et des portions sud des chenaux Halibut et Haddock. Un très grand nombre de débarquements provenaient de la zone sud-ouest du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 57 tonnes (maximum : 67 tonnes en 2000, minimum : 29 tonnes en 2003.

Habituellement, la pêche au thon rouge débute à la fin juillet et peut se poursuivre jusqu’à la fin novembre si les quotas ne sont pas atteints avant.

Il y a une grande diminution du stock reproducteur depuis le milieu des années 1970 et le taux actuel de mortalité par pêche est plus élevé que les niveaux ciblés (MPO, 1999).

MPO. 1999. Plan de gestion intégrée des pêches 1999 – 2000 : Thon rouge de l’Atlantique. Direction des communications, Pêches et Océans Canada. Ottawa (Ontario).

MPO. 2002. Plan de gestion intégrée : Pêche du thon rouge de l’Atlantique (à partir de 2002). Pêches et Océans Canada.

Débarquements d’espadon dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements d’espadon (2000-2003)

Carte de débarquements d’espadon (2000-2003)

La pêche à l’espadon de l’Atlantique au harpon a débuté à la fin des années 1880, tandis que la pêche au palangrier pratiquée actuellement a débuté dans les années 1960. Des 77 permis canadiens de pêche au palangrier, seulement huit sont détenus par des pêcheurs terre-neuviens (MPO, 2002). Cependant, peu de bateaux terre-neuviens ont été actifs au cours des dernières années en raison de la pêche sélective d’autres espèces. Seulement 140 des 1 428 permis de pêche au harpon dans l’Atlantique étaient actifs en 1999. Tous les bateaux font moins de 65 pieds de long, à l’exception de huit qui mesurent entre 65 et 100 pieds. La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) recommande aussi que des quotas de débarquement soient établis pour la pêche à l’espadon et que le MPO gère ces quotas pour s’assurer qu’ils sont respectés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements d’espadon de la région de Terre-Neuve et du Labrador de la zone d’étude provenaient du rebord de la plate-forme continentale au sud et au sud-ouest du Grand Banc et au large de la plate-forme et en eaux profondes au sud-est du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 77 tonnes (maximum : 159 tonnes en 2001, minimum : 5 tonnes en 2003.

La saison de pêche à l’espadon de l’Atlantique au moyen du palangrier est ouverte de mai à novembre et la saison de la pêche au harpon de déroule de juin jusqu’à la fin août.

L’espadon est capturé comme prise accessoire par les pêcheurs de thon et de requin et le thon et le requin sont capturés comme prises accessoire par les pêcheurs d’espadon. Une diminution durant 20 ans des stocks d’espadon dans l’Atlantique nord était évidente entre la fin des années 1970 et la fin des années 1990. Cette espèce est toujours considérée comme étant surpêchée (MPO, 2002).

MPO. 2002. La pêche de l’espadon (Xiphias gladius) dans l’Atlantique canadien. Plan de gestion intégrée 2000-2002. Pêches et Océans Canada.

Débarquements de thon obèse et d’albacore dans la région de Terre-Neuve et du Labrador (2000 – 2003)

Carte de débarquements de thon obèse et de thon blanc (2000-2003)

Carte de débarquements de thon obèse et de thon blanc (2000-2003)

La pêche aux « autres thonidés (autres que le thon rouge) » est pratiquée le long de la côte est du Canada depuis les années 1860 (MPO, 1998). La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) surveille la gestion des stocks de ces thonidés. Parmi les « autres thonidés », on retrouve le thon obèse, l’albacore et le thon à nageoires jaunes. Au cours des dernières années, cette pêche a été pratiquée par un détenteur de permis de pêche au « autres thonidés », de même que par les détenteurs de permis de pêche à l’espadon au moyen du palangrier (77 détenteurs). Les détenteurs de permis de pêche au thon rouge dans le Canada atlantique ne sont pas autorisés à utiliser le palangrier ou à faire la pêche sélective des « autres thonidés ». Cependant, ils peuvent conservés les « autres thonidés » capturés comme prises accessoires (communication personnelle avec Len Knight de Pêches et Océans Canada).

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements d’« autres thonidés » de Terre-Neuve et du Labrador de la zone d’étude étaient capturés en eaux profondes au sud-ouest et au sud-est du Grand Banc. Ces débarquements étaient composés principalement de thon obèse et, dans une moindre mesure,  d’albacore. Les débarquements les plus importants provenaient des zones d’eaux profondes situées au sud-est du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens d’« autres thonidés » de la zone d’étude étaient de 14 tonnes (maximum : environ 31 tonnes en 2001, minimum : 7 tonnes en 2000 et 2002).

Le MPO (1998) a indiqué que même si les débarquements d’« autres thonidés » étaient relativement bas, cela ne signifie pas que les stocks sont sous-utilisés. En fait, toutes les trois espèces sont pêchées en fonction du rendement équilibré maximal estimé ou au-delà.

MPO. 1998. Plan de gestion intégré des pêches de l’Atlantique canadien : Thon obèse (Thunnus obesus), albacore (Thunnus albacares), germon (Thunnus alalunga), 1998-1999. Pêches et Océans Canada.

Knight, Len. Directeur de secteur, Gestion des ressources. Pêches et Océans Canada. Mount Pearl (Terre-Neuve-et-Labrador).

Débarquements de poisson de fond dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Le poisson de fond débarqué dans la région de Scotia-Fundy par des navires canadiens (2000-2003) provenant de la zone d’étude a été associé aux espèces ciblées (quotas) pour les divisions suivantes de l’OPANO : 3KLMN, flétan du Groenland; 3O et 3Ps, sébaste; 3Ps, morue; 3LNO, raie et 4VWX3NOPs, flétan. En plus des débarquements des espèces en fonction de quotas, les espèces suivantes ont été capturées comme prises accessoires ou font partie des espèces pour lesquelles il n’y a pas de quotas : plie canadienne, loup (non précisé), brosme, plie grise, aiglefin, grenadier de roche et limande à queue jaune.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de poisson de fond provenaient principalement des zones suivantes : chenal Laurentien, Banc de Saint-Pierre, sud du Banc de Saint-Pierre, chenal Halibut, chenal  Haddock et chenal Hermitage, pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine,  Banc Burgeo, nord-ouest du Platier et zone de la pente au nord du Grand Banc. Voici le total des débarquements de poisson de fond (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

  • 2000 – 7 270 tonnes
  • 2001 – 3 970 tonnes
  • 2002 – 2 630 tonnes
  • 2003 – 3 220 tonnes
Carte de débarquements de poisson de fond (2000-2003)

Carte de débarquements de poisson de fond (2000-2003)

Débarquements de sébaste dans la région de Scotia-Sundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements de sébaste de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient des divisions 3O et 3Ps. Les débarquements provenaient principalement du chenal Laurentien, du chenal Hermitage, de la pente sud et de la zone des plateaux du Banc Burgeo et du Banc de Saint-Pierre, de la partie sud du chenal Halibut et du chenal Haddock, de même que de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine. Les débarquements totalisaient 9 620 tonnes. Les débarquements annuels moyens étaient d’environ 2 400 tonnes (maximum : 5 600 tonnes en 2000, minimum : 825 tonnes en 2002). Des prises accessoires de morue dans la division 3Ps ont été signalées par les pêcheurs de sébaste. C’est en hiver que le nombre de prises accessoires est le plus élevé et en été qu’il est le plus bas (Chen, 2004).

Chen, N.Y. 2004. Estimations des prises accessoires de morue dans les pêches au chalut à panneaux de 3Ps. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Document de recherche 2004/035.

Carte de débarquements de sébaste (2000-2003)

Carte de débarquements de sébaste (2000-2003)

Débarquements de morue dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements de morue de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient des divisions 3O et 3Ps. Les débarquements de la division 3NO étaient des prises accessoires et provenaient de zones où est pratiquée la pêche sélective du flétan de l’Atlantique, de la baudroie, de la raie et de la merluche blanche (le Platier et la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine). La pêche sélective se pratiquait dans la division 3Ps et les débarquements provenaient de la zone de la pente au sud du chenal Halibut et du chenal Haddock, du Banc à Vert et du Banc de Saint-Pierre, de même que du Banc de Saint-Pierre, du chenal Hermitage Channel et du chenal Laurentien.

Les débarquements totaux de morue étaient d’environ 3 040 tonnes. La moyenne annuelle représentait environ 760 tonnes (maximum : 910 tonnes en 2001, minimum : 520 tonnes en 2002).

Carte de débarquements de morue (2000-2003)

Carte de débarquements de morue (2000-2003)

Débarquements de merluche blanche dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

La pêche à la merluche blanche est généralement une pêche mixte de cette espèce et de la morue, de la baudroie et de la raie. Il n’y a pas de quota fixé pour la pêche à la merluche blanche et seules des périodes des fermetures aveint été établies en raison de la quantité trop importante de prises accessoires d’autres espèces (Kulka et al., 2004).

De 2000 à 2003, les débarquements provenaient principalement de la pente sud des Grands Bancs, ce qui correspond à la distribution de merluche en eaux chaudes dans cette zone. Les débarquements provenaient du Platier, de Banc de Saint-Pierre, du chenal Laurentien et du chenal Hermitage. Les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements les plus importants provenaient tout juste de l’intérieur de la limite canadienne des 200 milles marins, de même que des parties sud du chenal Halibut et du chenal Haddock.

De 2000 à 2003, les débarquements de merluche blanche totalisaient environ 1 650 tonnes. La moyenne annuelle était de 415 tonnes (maximum : 730 tonnes en 2002, minimum 270 tonnes en 2001).

Kulka, D.W., K. Sosobee, C.M. Miri et M. Simpson. 2004. The Status of White Hake (Urophycis tenuis), in NAFO Divisions 3L, 3N, 3O, and Subdivision 3Ps. NAFO SCR Doc. 04/57. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Carte de débarquements de merluche blanche (2000-2003)

Carte de débarquements de merluche blanche (2000-2003)

Débarquements de flétan de l’atlantique dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2002, la moyenne annuelle des captures canadiennes de flétan de l’Atlantique dans la division 3NOP étaient de 442 tonnes (maximum : 518 tonnes en 2001, minimum : 356 tonnes en 2000) (Zwanenburg et al., 2003).

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de flétan de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient de la partie sud du rebord de la plate-forme continentale des Grands Bancs, du Platier, du Banc de Saint-Pierre, de la pente ouest du Banc de Saint-Pierre, du chenal Laurentien et du chenal Hermitage. La région de la pente située au sud du chenal Halibut était une zone d’où provenaient des débarquements très élevés.

Les débarquements totaux de flétan étaient d’environ 850 tonnes. La moyenne annuelle était d’environ 210 tonnes (maximum : 265 tonnes en 2003, minimum : 165 tonnes en 2000).

Zwanenburg, K., S. Wilson, R. Branton et P. Brien. 2003. état de la population de flétan du plateau néo-écossais et du sud des Grands Bancs. Document de recherche 2003/046. Secrétariat canadien de consultation scientifique.

Carte de débarquements de flétan (2000-2003)

Carte de débarquements de flétan (2000-2003)

Débarquements de raie dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de raie de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient de la zone du plateau sud-ouest du Grand Banc, de la portion sud du chenal Halibut et du chenal Haddock et de la région du plateau et de la pente du Banc de Saint-Pierre.

Les débarquements annuels moyens étaient d’environ 165 tonnes (maximum : 285 tonnes en 2003, minimum : 80 tonnes en 2000). Le fait que le TAC ne soit pas atteint s’explique par la faible valeur de la raie et par le nombre limité des marchés. La pêche à la raie s’effectue au moyen de palangres, de filets maillants et de chaluts à panneaux.

Carte de débarquements de raie (2000-2003)

Carte de débarquements de raie (2000-2003)

Débarquements de baudroie dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de baudroie de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient surtout de la zone du plateau et de la pente du Banc de Saint-Pierre, du chenal Halibut, de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, du chenal Laurentien et du chenal Hermitage.

Les débarquements annuels moyens étaient d’environ 90 tonnes (maximum : 215 tonnes en 2003, minimum : 3 tonnes en 2000).

Carte de débarquements de baudroie (2000-2003)

Carte de débarquements de baudroie (2000-2003)

Débarquements de goberge dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

La goberge qui se trouve dans les eaux au sud de Terre-Neuve est à la limite nord de sa zone et n’a pas été ciblée de manière importante par la pêche commerciale (MPO, 2003). Cette espèce est réglementée comme une prise accessoire uniquement depuis 1993 et les captures proviennent principalement de la division 3Ps. Beaucoup de débarquements de goberge sont des prises accessoires capturées par des pêcheurs canadiens et français (Saint-Pierre et Miquelon) de morue qui utilisent des chaluts à panneaux et de filets maillants.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude étaient environ de 60 tonnes (maximum : 115 tonnes en 2000, minimum : 15 tonnes en 2001).

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks. 2003/049.

Carte de débarquements de goberge (2000-2003)

Carte de débarquements de goberge (2000-2003)

Débarquements de flétan du Groenland dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, les débarquements de flétan du Groenland de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient principalement de la région de la pente au nord du Grand Banc du chenal Laurentien, du chenal Hermitage et des régions du rebord de la plate-forme continentale sur la portion sud des Grands Bancs.

Les débarquements annuels moyens de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude étaient de 45 tonnes (maximum : 115 tonnes en 2001, minimum : 5 tonnes en 2002).

Carte de débarquements de flétan du Groenland (2000-2003)

Carte de débarquements de flétan du Groenland (2000-2003)

Débarquements de mollusques et de crustacés dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Les mollusques et les crustacés de la zone d’étude débarqués dans la région de Scotia-Fundy par des bateaux canadiens (de 2000 à 2003) étaient associés à la pêche sélective (quotas) de la mactre de Stimpson dans la division 3N, de la crevette nordique dans la division 3L, du crabe des neiges dans la division 3LNOPs et du pétoncle géant dans la division 3Ps. En plus des débarquements des espèces faisant l’objet d’une pêche sélective, des mollusques non précisés, le pitot et la palourde américaine comptaient parmi les principales prises accessoires.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de mollusques et de crustacés provenaient principalement du sud-ouest du Grand Banc, de la pente nord du Grand Banc et de la zone du plateau et de la pente du Banc de Saint-Pierre. Des débarquements très importants provenaient de la zone située à l’est du Platier en raison de niveaux élevés de prise de mactre de Stimpson. Voici le total des débarquements de mollusques et de crustacés (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

  • 2000 – 3 175 tonnes
  • 2001 – 5 170 tonnes
  • 2002 – 5 960 tonnes
  • 2003 – 6 600 tonnes
Carte de débarquements de mollusques et de crustacés (2000-2003)

Carte de débarquements de mollusques et de crustacés (2000-2003)

Débarquements de mactre de stimpson dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de mactre de Stimpson dans la zone d’étude provenaient de la division 3N et avaient été capturés entre 51 et 100 mètres de profondeur dans la portion est du Grand Banc. Les débarquements les plus élevés provenaient de la région située au nord-ouest du canyon Carson et près du canyon Lilly. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient d’environ 3 440 tonnes (maximum : environ 4 300 tonnes en 2003, minimum : environ 2 380 tonnes en 2000).

La prise accessoire « mollusques non précisés » de pitot et de palourde américaine est associée à la pêche à la mactre de Stimpson et des prises accessoires de presque 5 500 tonnes ont été rapportées dans les journaux de bord pour la période de 2000 à 2003.

Carte de débarquement de mactre de Stimpson (2000-2003)

Carte de débarquement de mactre de Stimpson (2000-2003)

Débarquements de crevette nordique dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de crevette nordique de Scotia-Fundy dans la zone d’étude provenaient de la division et avaient été capturés dans la division 3L entre 201 et 400 mètres de profondeur au nord du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 360 tonnes (maximum : 570 tonnes en 2002, minimum : 0 tonne en 2003).

Carte de débarquements de crevette nordique (2000-2003)

Carte de débarquements de crevette nordique (2000-2003)

Débarquements de crabe des neiges dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord de la région Scotia-Fundy, les débarquements de crabe des neiges dans la zone d’étude provenaient de la pente sud du Banc de Saint-Pierre et du chenal Halibut, de même que de la zone située au nord du Banc de Saint-Pierre. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 40 tonnes (maximum : 80 tonnes en 2003, minimum : 0 tonne en 2000).

Carte de débarquements de crabe des neiges (2000-2003)

Carte de débarquements de crabe des neiges (2000-2003)

Débarquements de pétoncle géant dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, la pêche au pétoncle géant était pratiquée de manière très restreinte dans la zone d’étude par des bateaux canadiens qui effectuaient leurs débarquements dans la région de Scotia-Fundy. Selon les données contenues dans les journaux de bord, la pêche a été pratiquée uniquement en 2000 et un total de 34 tonnes de pétoncle ont été capturées dans des eaux peu profondes (moins de 50 mètres) au nord-ouest du Banc de Saint-Pierre.

Carte de débarquement de pétoncle géant (2000-2003)

Carte de débarquement de pétoncle géant (2000-2003)

Débarquements de gros poissons pélagiques dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Les gros poissons pélagiques débarqués dans la région de Scotia-Fundy et du Labrador dans la zone d’étude par les bateaux canadiens (2002-2003) ont été associés aux pêches sélectives d’espadon, de thon obèse, d’albacore, et de requin-taupe et de mako. En plus des débarquements des espèces ciblées, le requin bleu, le coryphène et le thon rouge font partie des principales espèces rapportées comme prises accessoires.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de gros poissons pélagiques provenaient principalement des zones suivantes : le rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc, les eaux profondes au sud-est et au sud-ouest du Grand Banc, le sud du Banc de Saint-Pierre et sur le Banc de Saint-Pierre, le Banc à vert, le Banc de la Baleine et les Grands Bancs. Voici le total des débarquements de poissons pélagiques (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

  • 2000 – 350 tonnes
  • 2001 – 100 tonnes
  • 2002 – 160 tonnes
  • 2003 – 0 tonne
Carte de débarquements de gros poissons pélagiques (2000-2003)

Carte de débarquements de gros poissons pélagiques (2000-2003)

Débarquements d’espadon dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Carte de débarquements d’espadon (2000-2003)

Carte de débarquements d’espadon (2000-2003)

La pêche à l’espadon de l’Atlantique au harpon a débuté à la fin des années 1880, tandis que la pêche au palangrier pratiquement actuellement a débuté dans les années 1960. Des 77 permis canadiens de pêche au palangrier, seulement 69 sont détenus par des pêcheurs de la région de Scotia-Fundy (MPO, 2002). Seulement 140 des 1 428 permis de pêche au harpon dans l’Atlantique étaient actifs en 1999. Tous les bateaux font moins de 65 pieds de long, à l’exception de huit qui mesurent entre 65 et 100 pieds. La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) recommande aussi que des quotas de débarquement soient établis pour la pêche à l’espadon et que le MPO gère ces quotas pour s’assurer qu’ils sont respectés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements d’espadon de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient du rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc et au large de la plate-forme et dans les eaux profondes au sud-ouest du Grand Banc. La région du rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc à l’intérieur de la limite canadienne des 200 milles marins était une zone d’où provenaient des débarquements très élevés. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 46 tonnes (maximum : 90 tonnes en 2002, minimum : 0 tonne en 2003.

La saison de pêche à l’espadon de l’Atlantique au moyen du est ouverte de mai à novembre et la saison de la pêche au harpon de déroule de juin jusqu’à la fin août.

L’espadon est capturé comme prise accessoire par les pêcheurs de thon et de requin et le thon et le requin sont capturés comme prises accessoires par les pêcheurs d’espadon. Une diminution durant 20 ans des stocks d’espadon dans l’Atlantique nord était évidente entre la fin des années 1970 et la fin des années 1990. Cette espèce est toujours considérée comme étant surpêchée (MPO, 2002).

MPO. 2002. La pêche de l’espadon (Xiphias gladius) dans l’Atlantique canadien. Plan de gestion intégrée 2000-2002. Pêches et Océans Canada.

Débarquements de requin-taupe dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Carte de débarquements de requin-taupe commun (2000-2003)

Carte de débarquements de requin-taupe commun (2000-2003)

La pêche au requin dans l’Atlantique a été pratiquée pour la première fois par la Norvège en 1961. Le Canada a commencé à la pratiquer en 1991 (MPO, 2002). La pêche cible principalement le requin-taupe, et le mako et requin bleu sont souvent capturés comme prises accessoires. Les requins sont aussi des prises accessoires des pêcheurs aux palangres de poissons pélagiques comme l’espadon et le thon. Aujourd’hui, il y a 25 permis de pêche au requin-taupe et au requin bleu dans l’Atlantique alors qu’il y en avait 58 au départ, en 1995 (MPO, 2002). Cette pêche s’effectue à l’aide de palangres, de lignes à main et de cannes avec moulinet.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de requin-taupe de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient du Grand Banc, du Banc de la Baleine, du Banc à Vert et du Banc Saint-Pierre. Des débarquements provenaient aussi des régions hors plateau situées au sud-ouest du Grand Banc et au sud du Banc Saint-Pierre. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient d’environ 80 tonnes (maximum : 254 tonnes en 2000, minimum : 0 tonne en 2003). De 2000 à 2003, les débarquements de mako totalisaient 20 tonnes et ceux de requin bleu, huit tonnes.

La pêche au requin-taupe se pratique à la fin de l’automne sur les Grands Bancs.

Le MPO (2002) a indiqué que la population actuelle de requin-taupe était sérieusement réduite et que le taux de mortalité par pêche doit être diminué de beaucoup pour que la population se rétablisse. Par conséquent, la pêche au requin-taupe n’est plus pratiquée depuis 2002.

MPO. 2002. Plan de gestion intégrée des pêches des requins pélagiques du Canada atlantique (2002-2007). Pêches et Océans Canada.

Débarquements de thon obèse et d’albacore dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Carte de débarquements de thon obèse et d’albacore (2000-2003)

Carte de débarquements de thon obèse et d’albacore (2000-2003)

La pêche aux « autres thonidés (autres que le thon rouge) » est pratiquée le long de la côte est du Canada depuis les années 1860 (MPO, 1998). La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) surveille la gestion des stocks de ces thonidés. Parmi les « autres thonidés », on retrouve le thon obèse, l’albacore et le thon à nageoires jaunes. Au cours des dernières années, cette pêche a été pratiquée par un détenteur de permis de pêche aux « autres thonidés », de même que par les détenteurs de permis de pêche à l’espadon au palangrier (77 détenteurs) et de pêche au thon rouge. Seuls les pêcheurs de thon rouge qui sont présents sur la plate-forme néo- écossaise ou sur les Grands Bancs et qui utilisent des lignes tendues ou des cannes avec moulinet peuvent conserver les « autres thonidés » capturés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements d’« autres thonidés » de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude étaient capturés en eaux profondes au sud-ouest et en eaux profondes à l’est et au sud-est du Grand Banc. Les débarquements étaient composés principalement de thon obèse et d’albacore. Les débarquements d’albacore ont été rapportés uniquement comme provenant du sud-ouest du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens d’« autres thonidés » de la zone d’étude étaient de 15 tonnes (maximum : environ 30 tonnes en 2000, minimum : 0 tonne en 2003). La majorité des débarquements d’« autres thonidés » étaient composés de thon obèse.

Le MPO (1998) a indiqué que même si les débarquements d’« autres thonidés » étaient relativement bas, cela ne signifie pas que les stocks sont sous-utilisés. En fait, toutes les trois espèces sont pêchées en fonction du rendement équilibré maximal estimé ou au-delà.

MPO. 1998. Plan de gestion intégré des pêches de l’Atlantique canadien : Thon obèse (Thunnus obesus), albacore (Thunnus albacares), germon (Thunnus alalunga), 1998-1999. Pêches et Océans Canada.

Activités pétrolières et gazières : Licences et installations de production

En date d’août 2005, l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers (OCTHE) (2005) a indiqué qu’il existe six licences de production sur les Grands Bancs. Elles sont toutes situées sur le Grand Banc nord-est, dans le bassin Jeanne-d’Arc, à l’intérieur de la zone d’étude. Deux licences de production sont associées au champ Hibernia, trois sont associées au champ Terra Nova et une est associée au champ White Rose. Les licences de production couvrent une zone d’une superficie totale de 40 000 hectares.

Pour ce qui est des installations de production, le projet Hibernia utilise une plate-forme gravitaire dans le cadre des activités de forage et de production. La plate-forme est située à 315 km à l’est de St. John’s dans des eaux de 80 mètres de profondeur. La production a débuté en 1997. Le projet Terra Nova utilise un navire de production, de stockage et de déchargement (NPSD) qui est situé à 35 km au sud-ouest de la plate-forme Hibernia. Le navire opère dans des eaux de 95 mètres de profondeur. La production a débuté en 2002.

OCTHE. 2005. Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers. St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador). Date de consultation : décembre 2006.

Carte illustrant les licences et installations de production

Carte illustrant les licences et installations de production

Activités pétrolières et gazières : Puits de développement (2000 – 2005)

Des puits de développement ont été forés dans le cadre des projets Hibernia, Terra Nova et White Rose. L’OCTHE (2005) indiquent que 53 puits de développement ont été réalisés, interrompus ou abandonnés dans le cadre du projet Hibernia de 2000 à 2005. En tout, neuf puits ont été abandonnés ou interrompus en raison de problèmes opérationnels. De plus, quatre autres puits devaient bientôt être forés. Les puits de développement comprennent des puits destinés à la production de pétrole, à l’injection d’eau et à l’injection de gaz.

L’OCTHE (2005) indiquent que 39 puits de développement ont été achevés, interrompus ou abandonnés dans le cadre du projet Terra Nova de 2000 à 2005. En tout, dix puits ont été abandonnés principalement en raison de problèmes opérationnels. Comme dans le cas du projet Hibernia, les puits de développement Terra Nova comprennent des puits destinés à la production de pétrole, à l’injection d’eau et à l’injection de gaz.

Le projet White Rose est le plus récent projet de développement de l’industrie pétrolière et gazière sur les Grands Bancs. Depuis 2003, 14 puits de développement ont été réalisés ou interrompus dans le cadre de ce projet. De ce nombre, la moitié (sept) de ses puits ont été interrompus. Comme dans le cas du projet Hibernia et Terra Nova,  les puits de développement comprennent des puits destinés à la production de pétrole, à l’injection d’eau et à l’injection de gaz.

OCTHE. 2005. Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers. St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador). Date de consultation : décembre 2006.

Carte illustrant les puits de développement (2000 - 2005)

Carte illustrant les puits de développement (2000 - 2005)

Activités pétrolières et gazières : Licences de découverte importante et d’exploration

Carte illustrant les licences de découverte importante et d’exploration

Carte illustrant les licences de découverte importante et d’exploration

En date d’août 2005, l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers (OCTHE) (2005) a indiqué qu’il y a avait actuellement 44 licences de découverte importante en vigueur sur les Grands Bancs. Les licences de découverte importante sont situées au nord-est du Grand Banc et sont associées aux champs Terra Nova, White Rose, Hebron, Ben Nevis, West Ben Nevis, North Ben Nevis, Trave, Mara, South Mara, Nautilus, East Rankin, Springdale, West Bonne Bay, Fortune, King’s Cove, South Tempest et North Dana. Les licences de découverte importante couvrent une zone d’une superficie totale de 135 000 hectares et la majorité des puits contiennent du pétrole et quelques-uns du gaz. Les réserves et les ressources pétrolières sur les Grands Bancs sont estimées à 2 milliards de barils de pétrole, à 5,4 billions de pieds cubes de gaz naturel et à 313 millions de barils de gaz naturel liquide (OCTHE, 2005).

En date d’août 2005, l’OCTHE (2005) a indiqué qu’il existe actuellement 37 licences d’exploration en vigueur sur les Grands Bancs. Les licences d’exploration sont distribuées dans toute la zone d’étude comme la région du chenal Laurentien et le Banc de Saint-Pierre (sous-bassin Laurentien), le Grand Banc sud-ouest (sous-bassin South Whale), le Grand Banc nord-est (bassin Jeanne-d’Arc Basin), la portion nord-est de la zone d’étude (bassin Orphan), le long de la frontière est de la zone d’étude (bassin de la passe flamande) et les eaux profondes du nez du Grand Banc (bassin Flemish). Les licences d’exploration couvrent une zone d’une superficie totale de 7 millions d’hectares.

De 2000 à 2004, 27 licences d’exploration ont été délivrées sur les Grands Bancs par appels d’offres. Ces licences couvrent une zone d’une superficie totale d’environ 4,8 millions d’hectares. Les licences sont réparties de la manières suivantes (OCTHE, 2005) :

De plus, huit permis de prospection ont été convertis en licences d’exploration en 2003 dans le sous-bassin Laurentien d’exploration (OCTHE, 2004). Ces licences d’exploration couvrent une zone d’une superficie totale de 2,1 millions d’hectares.

Les huit licences d’exploration dans le bassin Orphan ont été délivrées à la suite de l’appel d’offres lancé en 2003. Le bassin Orphan est la seule zone où des lots ont été offerts cette année. L’OCTHE (2004) a indiqué que le bassin Orphan serait le prochain endroit où il procéderait à une évaluation détaillée des ressources conjointement avec la Commission géologique du Canada (OCTHE, 2004). Cette évaluation devrait prendre plusieurs années.

OCTHE. 2004. Rapport annuel 2003-2004. Office Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers. St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador).

OCTHE. 2005. Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers. St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador). Date de consultation : décembre 2006.

Activités pétrolières et gazières : Historique d’activités de forage

149 puits en tout ont été forés dans la zone d’étude entre le 1er janvier 1965 et le 31 décembre 1999 (97 puits d’exploration, 26 puits de délimitation et 21 puits de développement (communication personnelle avec Dave Hawkins, OCTHE). Cinq puits de déviation étaient aussi compris dans ce nombre. Tous les puits forés dans les « Grands Bancs sud », de même que ceux situés dans la portion nord-ouest de la zone d’étude l’étaient à des fins exploratoires et ont été abandonnés, à l’exception d’un (sur le Grand Banc sud-ouest) qui montre des « traces de pétrole ». Les autres puits ont été forés sur les « Grands Banc nord » qui correspond à l’endroit où des découvertes importantes ont été effectuées et où les principales activités pétrolières et gazières se déroulent.

OCTHE. 2005. Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers. St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador). Date de consultation : août 2005.

Hawkins, Dave. Gestionnaire de l’exploration. Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers. St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador).

Carte illustrant l’historique d’activités de forage

Carte illustrant l’historique d’activités de forage

Relevés sismiques commerciaux (1995-1999)

Carte illustrant les relevés sismiques commerciaux (1995-1999)

Carte illustrant les relevés sismiques commerciaux (1995-1999)

Les relevés sismiques sont effectués pendant la phase d’exploration du développement pétrolier et gazier comme méthode pour déterminer l’emplacement en subsurface de dépôts potentiels de pétrole. Dans les environnements marins, les bateaux qui procèdent à des relevés sismiques traînent derrière eux une batterie de canons à air et une série d’hydrophones. Les canons à air émettent des impulsions d’énergie sur les fonds marins et les ondes sonores réfléchies par les couches rocheuses en subsurface sont enregistrés par les hydrophones. L’analyse des ondes sonores réfléchies permet aux scientifiques de déterminer les caractéristiques géologiques des fonds marins et des couches rocheuses sous-jacentes et les aide à prédire la présence de dépôts pétroliers.

Les relevés sont effectués en utilisant la technologie à deux ou en trois dimensions. Les relevés en deux dimensions fournissent une coupe transversale dimensionnelle du substrat alors que les relevés en trois dimensions permettent d’avoir une vue tridimensionnelle plus détaillée. En général, les relevés initiaux sont effectués à l’aide de la technologie à deux dimensions. Celle à  trois dimensions est utilisée pour procéder à une analyse plus poussée d’une zone qui renferment potentiellement du pétrole avant de procéder au forage.

La carte illustre en deux dimensions l’activité sismique de la zone d’étude et des zones environnantes de 1995 à 1999. Chaque case ombrée de la carte (environ 38 km2) reflète les opérations d’acquisition de données sismiques sous forme de somme des kilomètres de trajectoire de relevé dans cette case.  La carte n’illustre que les relevés sismiques réalisés par l’industrie et non ceux qui ont été effectués par le gouvernement ou par d’autres chercheurs. Il faut noter que seuls les relevés sismiques effectués de 1995 à 1999 sont illustrés, car c’est cette période qui offre les meilleures données.

Le nez du Grand Banc et le bassin Laurentien sud du Banc de Saint-Pierre ont été des centres de grande activité sismique de 1995 à 1999.

Navigation commerciale : Orthodromies

Carte d’Orthodromies

Carte d’Orthodromies

En 2002, Pêches et Océans Canada, région des Maritimes et Environnement Canada/Service canadien de la faune (Terre-Neuve-et-Labrador) ont commandé un rapport à l’entreprise Geocentric Mapping Consulting intitulé Marine Commercial Vessel Traffic Activity in Atlantic Canada (Geocentric Mapping Consulting, 2002). Dans le cadre de ce rapport, la cartographie des orthodromies entre le Canada et l’Europe et entre l’Amérique du Nord et l’Europe a été dressée.

Geocentric Mapping Consulting (2002) a indiqué que les cartes orthodromiques de la Marine britannique (Amérique du Nord – Europe et Caraïbes – région de l’Atlantique) contenues dans  l’ouvrage Ocean Passages for the World ont été consultées pour connaître les loxodromies et le point de destination communs vers des ports dans le Canada atlantique. Les couches cartographiques des orthodromies ont été créées à partir d’une base de données de ports d’escale tirés d’Ocean Passages for the World. Les coordonnées rapportées ont été tirées des cartes (2.50), routes Canada - Europe, (2.63) routes Amérique du Nord - Europe et (2.102).

La convergence des orthodromies se produit dans la zone d’étude, sur le Grand Banc à l’ouest du canyon et au sud du Grand Banc. D’autres routes dans la portion nord de la zone de planification convergent au sud-est du cap Race. Ce point de convergence est à l’extérieur de la limite proposée de la zone de planification. Geocentric Mapping Consulting (2002) a affirmé que de la convergence des orthodromies en ces points (et en d’autres points du Canada atlantique) dégageaient six trajets fléchés dans le Canada atlantique à partir de regroupements de sept points de départ internationaux.

Geocentric Mapping Consulting. 2002. Marine Commercial Vessel Traffic Activity in Atlantic Canada. Pêches et Océans Canada, Dartmouth (Nouvelle-écosse) et Environnement Canada

Service canadien de la faune – Application des lois sur la faune, St. John’s (Terre-Neuve)

Carte illustrant la navigation commerciale : Densité du trafic (2000)

Carte illustrant la navigation commerciale : Densité du trafic (2000)

La présente carte décrit la densité de la navigation commerciale maritime pour une année représentative (2000) du trafic maritime entrant dans la zone d’étude. La principale source de données sur les navires commerciaux dans les eaux canadiennes est le Système de régulation du trafic maritime de l’est du Canada (ECAREG) de la Garde côtière canadienne. Il s’agit d’un système de signalement obligatoire de tous les navires commerciaux de plus de 500 tonnes de jauge brute qui évoluent à l’intérieur des 12 milles marins de la mer territoriale du Canada. L’information fournie par les navires porte sur la taille et la catégorie de ces derniers, sur leur cargaison ainsi que sur leurs points de départ et de destination. Le système ECAREG fournit aussi des données géoréférencées (latitude/longitude) pour les rapports de mouvements chronologiques communiqués par les navires au cours de chacun de leur voyage.

Cette carte ne reflète pas tout le trafic maritime international dans la région en 2000, cela pour plusieurs raisons.  Elle ne comprend que le trafic entrant. Toutefois, d’autres analyses ont révélé que le régime de densité des navires sortants est très semblable à celui des navires entrants. De plus, le système ECAREG ne comporte pas d’information sur les navires qui transitent par la zone économique exclusive (ZEE) du Canada s’ils ne partent pas de la mer territoriale ou des eaux intérieures ou s’ils n’y pénètrent pas.

Les trajectoires des navires illustrées sur cette carte sont le résultat de la représentation des mouvements des navires sous forme de droites entre les positions signalées par ces derniers dans le système ECAREG. On a ensuite dénombré le nombre de trajectoires franchissant chaque case d’un quadrillage de deux minutes. Une carte thématique utilisant des gammes personnalisées de diverses couleurs fondées sur le nombre de trajectoires dans chaque case a été créée. Ces gammes ont été utilisées pour déterminer les densités relatives des trajectoires et des routes des navires. La carte sur la densité du trafic qui en résulte correspond aux régimes connus et attendus de la navigation maritime dans la région, le trafic le plus dense étant celui qui passe au sud de l’île vers le détroit de Cabot où le rejoint le trafic transatlantique des navires venant d’Europe, de même que les expéditions connexes de pétrole et de gaz en direction des installations de transbordement et de la raffinerie situées dans la baie Placentia Bay.

Trajets de traversiers : Côte Sud et Baie Placentia

Les trajets de traversiers à examiner dans la zone d’étude sont ceux de Marine Atlantique qui vont de North Sydney en Nouvelle-écosse, à Argentia à Terre-Neuve-et-Labrador, et de North Sydney en Nouvelle-écosse, à Port-aux-Basques à Terre-Neuve-et-Labrador. Marine Atlantique maintient un service de traversier trihebdomadaireFootnote 3 de 280 milles marins de juin à septembre pour un total de 40 trajets aller-retour (Marine Atlantique, 2005). Cette liaison traverse la portion ouest de la zone de planification. Le service de traversier quotidien de 96 milles marins est assuré à longueur d’année à partir de Port-aux-Basques. L’une des trois traversées quotidiennes est assurée du début juin à la mi-septembre et trois ou quatre traversées quotidiennes ont lieu pendant les mois d’été où le trafic est plus important (de la mi-juin au début septembre). La liaison North Sydney-Port-aux-Basques traverse l’extrémité nord-ouest de la zone d’étude.

Des services de traversiers de moindre importance sur la côte sud et le traversier qui assure la liaison entre Fortune et Saint-Pierre sont assurés à l’extérieur de la zone d’étude.

Marine Atlantique. 2005. Site Web de Marine Atlantique. Date de consultation : le 19 septembre 2005.

Carte de trajets de traversiers : Côte sud et baie Placentia

Carte de trajets de traversiers : Côte sud et baie Placentia

Surveillance aérienne : Bateaux observés (2002)

Carte illustrant la surveillance aérienne : Bateaux observés (2002)

Carte illustrant la surveillance aérienne : Bateaux observés (2002)

Le gouvernement du Canada a accordé le contrat de surveillance aérienne des pêches à Provincial Airlines Limited (PAL) (PAL, 2004). Les opérations de surveillance sont effectuées principalement (mais pas exclusivement) sur la côte est à l’aide de trois appareils Beechcraft King Air B200 modifiés. Ces appareils sont dotés de systèmes intégrés de surveillance hautement perfectionnés et d’un système de gestion des données qui fonctionnent aussi bien la nuit que le jour (MPO, 1999). Les appareils soutiennent les activités du ministère et jouent un rôle dissuasif à l’égard des activités criminelles. Ils permettent aussi de documenter les infractions.

Pendant un vol, diverses données sont enregistrées sur les navires observés : position, type et nom de la plate-forme, division de l’OPANO, code et nom du port, juridiction, emplacement à l’intérieur ou à l’extérieur des 200 milles marins, bathymétrie et activité (pêche, navire en marche, déplacement à basse vitesse, etc.).

Cette carte illustre les emplacements des navires observés lors d’une surveillance aérienne au cours d’une année représentative (2002). Parmi les navires observés, on retrouve des navires commerciaux, des navires de pêche canadiens et étrangers, etc. Il est évident que des navires ont été observés dans les régions de la plate-forme et de la pente dans toute la zone d’étude. Un nombre très élevé de navires ont été observés sur le nez du Grand Banc, de même que sur la pente nord-ouest du Grand Banc au-delà de la zone économique exclusive (ZEE) à l’intérieur des 200 milles marine des côtes canadiennes. C’est pour cette raison qu’une étroite surveillance aérienne est effectuée à l’extérieur de cette zone, car les navires de pêche étrangers concentrent leurs activités dans la zone réglementée de l’OPANO (communication personnelle avec Morley Knight, Gestion des pêches et de l’aquaculture).

MPO. 1999. Contrat de surveillance aérienne de cinq ans accordé à Provincial Airlines Ltd. Communiqué du 15 janvier 1999.

PAL. 2004. Provincial Airlines Successful in Bid for Five-Year DFO Aerial Surveillance Contract. Communiqué du 16 mars 2004.

Knight, Morley. Directeur de la conservation et de la protection, Gestion des pêches et de l’aquaculture. Pêches et Océans Canada. Région de Terre-Neuve et du Labrador, St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador)

Activités de recherche et sauvetage de la Garde Côtière Canadienne

Carte illustrant la Garde côtière canadienne : Recherche et sauvetage

Carte illustrant la Garde côtière canadienne : Recherche et sauvetage

Cette carte illustre le nombre et l’emplacement des incidents de recherche et sauvetage dans la zone d’étude de 2000 à 2004. Ces données sont fondées sur des statistiques non publiées fournies par la Garde côtière canadienne (GCC) (communication personnelle avec Brian Stone, Garde côtière canadienne). La GCC dispose de plusieurs unités de recherche et sauvetage qui sont en mesure d’intervenir en mer. Un petit patrouiller côtier est en opération selon la saison (printemps, été et automne) à partir de St. Anthony. Son autonomie est de 120 milles nautiques vers le large et il peut être en mer pendant un maximum d’une semaine. Deux embarcations de sauvetage à moteur de 47 pieds ayant une autonomie de 80 milles nautiques sont en opération selon la saison (printemps, été et automne) à partir de Port au Choix et de Lark Harbour. Cependant, ils sont remplacés par un brise-glace qui longe la côte ouest pendant la saison de navigation hivernale (communication personnelle avec Neil Peet, Garde côtière canadienne). La côte sud est patrouillée par deux embarcations de sauvetage AURN qui se trouvent à Burgeo et à Burin. Ces stations peuvent répondre à des incidents qui se produisent dans un rayon de 100 milles nautiques (aller-retour) à longueur d’année. Un navire de patrouille R-S hauturier et deux navires de patrouille pour l’application des règlements de pêche sont en opération à partir de St. John’s et peuvent participer (au besoin) à des activités de recherche et sauvetage le long de la côte est. La côte nord-est est surveillée selon la saison (printemps, été et automne) par un navire de patrouille hauturier. Cependant, en hiver, en raison de conditions de navigation, ce navire est remplacé par un brise-glace (communication personnelle avec Neil Peet, Garde côtière canadienne). 641 incidents de recherche et sauvetage répartis dans toute la zone de planification se sont produits de 2000 à 2004. Il y a eu une grande concentration d’incidents le long de la pente au nord de la zone d’étude, sur le Grand Banc nord et sur le Platier.

Stone, Brian. Surintendant, Recherche et sauvetage maritime. Garde côtière canadienne Région de Terre-Neuve et du Labrador, St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador)

Peet, Neil. Superviseur des programmes de recherche maritime. Garde côtière canadienne Région de Terre-Neuve et du Labrador, St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador)

Recherche : Ancrages océanographiques et bouées météorologiques

Cette carte illustre l’emplacement des ancrages océanographiques et des bouées météorologiques déployés dans la zone d’étude aux fins de collecte de données atmosphériques et océanographiques. Environnement Canada possède deux bouées météorologiques de surface dans la zone d’étude sur le Grand Banc qui recueillent des données comme la pression au niveau de la mer, la vitesse et la direction des vents, la température de l’air et la température à la surface de la mer (NOAA, 2005). Deux autres bouées météorologiques de surface d’Environnement Canada sont situées au nord de la zone d’étude sur le Banc Burgeo et sur le Banc Nickerson (au sud de la presqu’île Avalon).

Le Bedford Institute of Oceanography a établi six ancrages océanographiques sous-marins dans la zone d’étude : deux dans la passe Flamande et quatre dans la portion nord-est dans la zone d’étude (zone du bassin Orphan) (OPANO, 2005). Ces ancrages sous-marins consistent en une ligne à laquelle est attachée une roue de train à une extrémité et un flotteur subsurface à l’autre. Des courantomètres sont attachés à la ligne à diverses profondeurs. La profondeur des flotteurs subsurfaces varie de 90 à plus de 2 200 mètres et les ancrages comportent des bouées de protection de surface avec des réflecteurs radar. OPANO (2005) avait indiqué que ces ancrages devaient être déployés jusqu’à l’été 2005.

OPANO. 2005. Caution! Subsurface Moorings in Flemish Pass. Date de consultation : le 20 septembre 2005.

NOAA. 2005. National Data Buoy Center. National Oceanic and Atmospheric Administration. Date de consultation : le 20 septembre 2005.

Carte illustrant la recherche : Ancrages océanographiques et bouées météorologiques

Carte illustrant la recherche : Ancrages océanographiques et bouées météorologiques

Recherche : Relevés océanographiques et plurispécifiques

Carte illustrant la recherche : Relevés océanographiques et plurispécifiques

Carte illustrant la recherche : Relevés océanographiques et plurispécifiques

Cette carte illustre l’emplacement des relevés océanographiques et plurispécifiques pour une année représentative (2002) dans la zone d’étude. En 1976, la Commission internationale pour les pêcheries de l’Atlantique Nord-Ouest (CIPAN) a adopté une suite de stations de surveillance océanographique standard le long des sections situées au nord-ouest de l’océan (CIPAN, 1978). Ces stations de surveillance vont de Cape Cod (états-Unis) à Egedesminde (Islande de l’ouest) et trois sections sont situées à l’intérieur de la zone d’étude : la section Bonavista (au large de la péninsule Bonavista), la section du Bonnet Flamand (qui traverse le Grand Banc à 47º N et se rend en direction est du Bonnet Flamand) et la section sud-est du Grand Banc. Des échantillons de ces sections sont incorporés dans le Programme de monitorage de la zone atlantique (PMZA) dans le cadre duquel la température, la salinité, l’oxygène, les nutriants, la chlorophylle et le plancton sont surveillés. L’échantillonnage annuel est effectué deux ou trois par an (en été et en automne ou au printemps, en été et en automne). En 2002, en plus des sections standards, des échantillons sont prélevés à la section de la Station 27 au large de St. John’s, de même qu’à celles qui se trouvent sur le Grand Banc et en eaux profondes au large du Grand Banc sud-est.

Pêches et Océans Canada procède à des relevés aléatoires stratifiés au chalut en automne dans la région de Terre-Neuve et du Labrador depuis 1977 (Brodie, 2005). Depuis 1990, des relevés sont effectués dans les zones extracôtières dans les divisions 2J, 3K, et 3LNO, et depuis 1995, il est prévu que les relevés soient effectués de la fin septembre à la mi-décembre. Brodie (2005) a affirmé que « les principaux objectifs sont de déterminer la distribution et l’abondance de divers poissons de fond et des mollusques et crustacés, de même que de recueillir des échantillons biologiques… les relevés aléatoires stratifiés sont utilisés, avec l’autorisation d’ensembles proportionnels à la superficie de la strate et avec un minimum de deux ensembles dans chaque strate ».

Les relevés aléatoires stratifiés printaniers (d’avril à juin) ont été effectués tous les ans sur le Grand Banc (division 3LNO) de 1971 à 2004, sauf en 1983 (Dwyer et al., 2005). Les relevés aléatoires stratifiés hivernaux et printaniers sont effectués au Canada dans les zones extracôtières de la sous-division 3Ps depuis 1972 (Brattey et al., 2004). La période durant laquelle les relevés sont effectués (en février, en mars et en avril) a varié au cours des années.

Les relevés hivernaux, printaniers et automnaux ont été effectués par des navires de recherche utilisant divers types de matériel d’échantillonnage. Divers types de chaluts (Yankee 36, Engel 145 et Campelen 1800) ont été utilisés à différents moments et les données obtenues ont été converties aux fins de comparaison entre les chaluts Yankee et Engel et les chaluts Engel et Campelen (Dwyer et al., 2005).

Brattey, J., N.G. Cadigan, B.P. Healey, G.R. Lilly, E.F. Murphy, P.A. Shelton et J.C. Mahe. évaluation du stock de morue (Gadus morhua) de la sous-division 3Ps de l’OPANO en octobre 2004. SCES. Document de recherche no 2004/083. Secrétariat canadien de consultation scientifique.

Brodie, W.B. 2005. A Description of the Autumn Multispecies Surveys in SA2  + Divisions 3KLMNO from 1995-2004. NAFO SCR Doc. 05/8. No de série N5083. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Dwyer, K.S., M.J. Morgan, D. Maddock-Parsons, W.B. Brodie, B.P. Healey, P.A. Shelton et H. Murua. 2005. An Assessment of American Plaice in NAFO Divisions 3LNO. NAFO SACR Doc. 05/61. No de série N5147. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

CIPANO. 1978. List of ICNAF Standard Oceanographic Sections and Stations. Documents choisis no 3 de la CIPANO. Commission internationale pour les pêcheries de l’Atlantique Nord-Ouest.

Câbles sous-marinsFootnote 4

Carte illustrant les câbles sous-marins

Carte illustrant les câbles sous-marins

Les données sur les câbles sous-marins illustrées sur cette carte proviennent de l’Atlantic Submarine Cable and Pipeline Database et ont été compilées par le Service hydrographique du Canada (SHC) conjointement avec International Telecom. Les positions ont été compilées à partir des archives du SHC et de l’information fournie par les entreprises de câblodistribution (SHC, 2005). D’autres renseignements ont été tirés des Avis aux navigateurs (MPO, 2005) et du Comité international pour la protection des câbles (CIPC, 2005). Il est reconnu que certains câbles aboutissent en pleine mer. C’est ainsi que les données sont présentées par le SHC (2005) et certaines d’entre elles peuvent être incomplètes.

La zone d’étude contient plusieurs câbles sous-marins abandonnés dont un grand nombre datent de l’époque des communications télégraphiques (19e siècle). La majorité des câbles sont situés dans les parties nord et ouest de la zone d’étude. Actuellement, les seuls câbles sous-marins actifs dans la zone d’étude se trouvent en eaux profondes dans les parties sud et sud-ouest du Grand Banc. Hibernia Atlantic possède un câble de fibre optique sophistiqué qui va du R.-U. et de l’Irlande aux états-Unis, et un câble de Téléglobe Canada va de Pennant Point, en Nouvelle-écosse, jusqu’en Islande (communication personnelle avec Andrew Smith, Service hydrographique du Canada).

MPO. 2005. Site Web, Avis aux navigateurs. Pêches et Océans Canada. Date de consultation : le 14 septembre 2005.

SHC. 2005. Service hydrographique du Canada. Pêches et Océans Canada. Date de consultation : le 14 septembre 2005.

CIPC. 2005. Comité international pour la protection des câbles.

Smith, Andrew. Hydrographe multidisciplinaire. Service hydrographique du Canada. Dartmouth (Nouvelle-écosse).

Immersion en mer : Sites potentiels d’immersion en mer d’agents de guerre

Carte illustrant l’immersion en mer : Sites potentiels d’immersion en mer d’agents de guerre

Carte illustrant l’immersion en mer : Sites potentiels d’immersion en mer d’agents de guerre

Le Projet de disposition d’agents de guerre (DAG) a été mis en place par le ministère de la Défense nationale (MDN) au début des années 1990 pour répondre au problème d’immersion des armes et des produits chimiques en mer après la Seconde Guerre mondiale (MDN, 2005). Le MDN (2005) a indique que « Le principal objectif du projet DAG consiste à répertorier et évaluer tous les sites DAG qui se trouvent au Canada et dans les eaux canadiennes, et à les classer par ordre de priorité en fonction des risques qu’ils peuvent poser à la santé humaine et à l’environnement ».

Cette carte illustre l’emplacement des sites de disposition d’agents de guerre à l’intérieur de la zone d’étude en se fondant sur les cartes marines et les Avis aux navigateurs (SHC, 1999a; 1999b, MDN 2004). Il existe deux sites de disposition connus à l’intérieur de la zone d’étude : un à l’est de St. John’s et un autre dans la région de la pente au sud du Banc de la Baleine. Veuillez prendre note que le symbole pour les sites les plus importants n’indique pas où se trouve  la zone d’exclusion, car elle est trop petite pour être représentée à cette échelle. Un autre site, située en eaux profondes au sud du chenal Halibut, contient des explosifs et des produits chimiques.

SHC. 1999a. Carte marine 4047 : Du Banc de Saint-Pierre au Banc de la Baleine. 1 : 400 000. Service hydrographique du Canada.

SHC. 1999b. Carte marine 4049 : De la portion nord du Grand Banc à la passe Flamande. 1 : 400 000. Service hydrographique du Canada.

MPO. 2004. Avis aux navigateurs, le 25 juin 2004. Pêches et Océans Canada.

MDN. 2005. Document d’information : Projet de disposition d’agents de guerre. Ministère de la Défense nationale. Date de consultation : le 21 septembre 2005.

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