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Document de recherche 2007/058

Évaluation de l’habitat essentiel potentiel du naseux de Nooksack (Rhinichthys cataractae) et du meunier de Salis (espèce Catostomus)

Résumé

L’habitat essentiel potentiel du naseux de Nooksack et du meunier de Salish a été défini. Cet habitat est délimité et cartographié à l’aide de caractéristiques de l’habitat à l’échelle d’un tronçon de cours d’eau. Il comprend 166 km de chenal et 328 km de rives dans 140 tronçons et 11 bassins hydrographiques. La largeur de la réserve riveraine nécessaire au maintien des caractéristiques importantes de l’habitat est comprise dans l’habitat essentiel potentiel et a été évaluée au moyen d’une adaptation d’une méthode d’évaluation prévue par le règlement de la Colombie-Britannique sur les zones riveraines. Elle s’étend latéralement à partir de la laisse de haute mer, le long des deux rives sur toute la longueur de chaque tronçon d’habitat essentiel potentiel, jusqu’à un point à une distance égale à la plus large zone de sensibilité calculée pour chacune des 5 caractéristiques, fonctions et conditions riveraines, soit : une grande réserve de débris ligneux pour l’habitat du poisson et le maintien de la morphologie du chenal, la stabilité locale des rives, le mouvement du chenal, l’ombrage, les insectes et la chute de débris. La largeur des réserves riveraines dans les zones d’habitat essentiel potentiel varie entre 5 et 30 m, avec une moyenne de 21,4 m (écart-type = 6,77) et la zone totale englobe 717 ha de terrain.

La végétation riveraine existante dans les zones d’habitat riverain essentiel est éparse, puisque l’on trouve sur 60 % de la longueur des rives des bandes discontinues de végétation de moins de 5 m, ce qui fait ressortir la nécessité d’entreprendre des activités de rétablissement axées sur la mise en valeur et la remise en état des rives. Les structures permanentes telles que les routes, les passages à niveau de ferme, les bâtiments et les cours, réduisent la largeur de 106 km (32 %) de réserves riveraines dans l’habitat essentiel potentiel à moins que la valeur calculée. Les terrains cultivés et les parcours de golf empiètent sur une autre portion de 112 km (34 %) de la longueur de l’habitat essentiel potentiel. La protection de ces terres est donc une priorité si l’on veut conserver ces espèces. De plus, elle aurait des retombées positives sur un certain nombre d’autres espèces figurant dans la liste de la LEP, outre les salmonidés, sur la qualité de l’eau de surface et, dans bien des cas, sur le drainage agricole.

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