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Document de recherche 2007/010

Réévaluation des occurrences de complexes de récifs d’éponges et protection de ceux-ci dans le Pacifique canadien

Par Jamieson, G.S., K. Conway et J.V. Barrie

Résumé

L’évaluation des prises accessoires d’éponges dans le voisinage de biohermes d’éponges connus dans le bassin de la Reine-Charlotte indique que les fermetures de la pêche au chalut aux poissons de fond ont réduit l’impact associé aux chaluts. Une revue récente des limites de la zone fermée, visant à mieux refléter la répartition spatiale connue des biohermes, permettra probablement de réduire encore davantage les impacts directs associés aux chaluts. Les impacts associés à d’autres engins benthiques n’ont pu être évalués, faute de données pertinentes concernant les prises accessoires et les lieux de pêche, mais toute activité utilisant des engins benthiques au voisinage de tout bioherme d’éponges doit cesser. Bien que les incursions directes de chaluts soient maintenant réduites au minimum, on se préoccupe encore du fait que les activités de pêche qui ont lieu à proximité des récifs d’éponges puissent avoir un impact sur les éponges, soit accidentellement, soit par la présence croissante de solides en suspension. On ne dispose d’aucunes données directes sur ces impacts potentiels, mais une mesure de gestion prudente reposerait sur l’établissement de limites plus étendues aux zones fermées, c’est à dire la place occupée par les biohermes ajoutée à une zone tampon modeste entourant les complexes de biohermes. De nouveaux biohermes d’éponges plus petits ont été récemment découverts dans le détroit de la Reine-Charlotte et dans le détroit de Georgia, et l’on recommande que des fermetures effectives pour tous les engins de pêche benthiques soient également établies autour de ces complexes de biohermes d’éponges.

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