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Document de recherche 2006/072

Évaluation des habitats essentiels des populations résidentes d’orques dans les eaux de la côte du Pacifique du Canada

Par Ford, John K.B.

Résumé

Deux populations d’orques piscivores, les populations résidentes du Nord et du Sud du Pacifique, vivent dans les eaux qui bordent la côte ouest du Canada. Ces populations figurent sur la liste de la Loi sur les espèces en péril (LEP), la population du Nord étant déclarée « menacée » et celle du Sud, « en voie de disparition ». Elles y ont été inscrites en raison de leur petite taille, des tendances à la baisse récentes, ainsi que de la vulnérabilité de leur habitat et de leur approvisionnement alimentaire face aux conséquences des activités anthropiques. Comme le requiert la LEP, une équipe d’experts a été réunie en vue d’élaborer une stratégie de rétablissement des populations résidentes d’orques. L’équipe a récemment terminé son ébauche. Bien qu’elle ait pu établir un certain nombre d’objectifs et de méthodes de rétablissement, elle n’a pu délimiter avec suffisamment de précision les habitats essentiels, comme l’exige le processus de rétablissement de la LEP. Le présent rapport décrit les analyses de données publiées et non publiées, entreprises en vue de mieux cerner les habitudes de déplacement des populations résidentes d’orques et leur utilisation de l’habitat. Les auteurs y proposent deux zones – l’une pour chacune des populations résidentes – qui semblent répondre aux critères de désignation d’habitat essentiel en vertu de la LEP. Deux autres zones, qui ont clairement une importance saisonnière pour la population résidente du Nord, ont été décrites et pourraient constituer des habitats essentiels. Ces zones se trouvent toutes deux le long d’importants couloirs de migration du saumon quinnat, proie privilégiée des populations résidentes d’orques. La présence saisonnière des orques dans ces habitats est étroitement liée à l’abondance du saumon; la recherche de nourriture y est la principale activité des orques. Des processus biologiques importants, comme le repos, la socialisation, l’accouplement et, pour la population résidente du Nord, l’échouage sur la plage, s’y déroulent également. Il existe d’autres habitats essentiels des populations résidentes d’orques, mais il faudra, pour bien les délimiter, entreprendre d’autres études, surtout dans des zones éloignées et pendant l’hiver, jusqu’au début du printemps.

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