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Document de recherche - 2000/144

État des stocks de plie canadienne et de limande à queue jaune des divisions 4VW

Par Fowler, G.M., Stobo, W.T.

Résumé

L’unité de gestion du poisson plat 4VW comprend trois stocks distincts de plie canadienne et deux stocks distincts de limande à queue jaune. Ainsi, des populations distinctes de plie canadienne existent sur le banc Banquereau (4Vs) et dans le Sydney Bight (4Vn). Une population migratoire dans le golfe du Saint-Laurent (4T) pourrait constituer une partie importante, mais non quantifiable, de la pêche de printemps et d’automne dans le Sydney Bight. Les deux populations résidentes de plie semblent stables mais les biomasses sont faibles si bien qu’on ne sait pas si la pêche peut être maintenue à son niveau actuel. Selon des estimations provenant de relevés scientifiques effectués dans la division 4T, la population migratoire 4T dans le Sydney Bight est en péril, mais on ne peut pas déterminer son état dans la sous-division 4Vn. Des populations de limande à queue jaune sont identifiées sur le banc Banquereau (4Vs) et le banc de l’île de Sable (4W). Les poissons du banc Banquereau, qui étaient pêchés jusqu’à l’épuisement de la population en 1996, se concentrent fortement près du coin sud-est du banc. Les limandes à queue jaune de la division 4W sont largement dispersées et presque toutes de taille inférieure à celle des limandes pêchées, ce qui porte à croire que le secteur sert de zone d’alevinage. Il n’existe aucune indication d’une pêche importante de la limande à queue jaune dans la division 4W depuis le début des années 1970.

La longueur selon l’âge et l’âge à maturité de la plie canadienne présentent de fortes tendances à la baisse, ce qui fait qu’une grande proportion du stock peut se reproduire avant d’être recrutée. Nous croyons qu’il s’agit d’une réaction évolutive à la pression de pêche. Selon les parallèles établis entre la limande à queue jaune et la plie canadienne en ce qui a trait à leurs tendances longueur-poids-maturité, le même phénomène serait sans doute observé pour la limande si l’on disposait de données d’âge pour cette espèce. Cela pourrait donner à ces stocks une marge de sécurité les protégeant contre la surexploitation, à condition que les limites de taille soient maintenues. Par contre, la tendance entraînera une forte baisse du rendement potentiel futur de ces stocks.

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