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Document de Recherche - 1999/009

Prises et débarquements de capelan (Mallotus villosus) dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent pour 1998.

Par F. Grégoire, G. Poirier et C. LeBlanc

Résumé

En 1998, les débarquements de capelan pour les divisions 4RST de l’OPANO (Organisation des Pêches dans l’Atlantique du Nord-Ouest) se sont chiffrés à 9 077 t, soit une augmentation d’un peu plus de 1 200 t par rapport à 1997. Cette augmentation s’explique principalement par des prises d’environ 800 t provenant d’une pêche exploratoire au chalut boeuf dans la baie des Chaleurs. À l’exemple des dernières années, la majorité des débarquements de 1998 ont été réalisés sur la côte Ouest de Terre-Neuve. À ce même endroit, la saison de pêche à la seine bourse n’a pas débuté avec le retard habituel qui a caractérisé le début des années 1990. Les diminutions annuelles de taille qui ont aussi caractérisé cette pêche, n’ont pas été observées depuis 1996. Même si du capelan était toujours présent dans le sud du golfe du Saint-Laurent, l’expansion récente de sa distribution dans cette région semble s’être arrêtée en 1998. En terme d’abondance, les deux indices calculés à partir des prises provenant d’un relevé d’abondance au chalutage de fond sont à la baisse depuis 1996. En fait, les poids moyens de la capture de capelan par trait pour 1998 sont parmi les plus faibles à avoir été calculés depuis 1990. Cependant, ces valeurs demeurent difficiles à interpréter en raison des incertitudes reliées à l’utilisation de ce type de relevé dans l’évaluation de l’abondance d’un poisson pélagique comme le capelan. Le capelan est sans contredit l’une des espèces fourragères les plus importantes de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. La consommation annuelle de capelan par ses principaux prédateurs serait estimée à plus d’un million de tonnes. La mortalité qui est très élevée, est surtout causée par la prédation et les activités de ponte. La pêche n’a pas beaucoup d’influence sur les fluctuations d’abondance de l’espèce. En raison d’un certain manque de connaissances biologiques, de l’absence d’un relevé d’abondance dirigé sur cette espèce et du rôle de premier ordre du capelan dans l’écosystème marin, toute augmentation des captures au cours des prochaines années devrait se faire de façon progressive.

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