Document de recherche 1997/125
The Scotian Shelf shrimp (Pandalus borealis) fishery in 1997
Par P. Koeller, M. Covey, M. King
Résumé
L'évaluation de la biomasse totale en 1997 est la plus élevée jamais enregistrée, mais l'augmentation au-delà des niveaux antérieurs est entièrement attribuable à la hausse dans la strate côtière. Depuis 1995, la biomasse dans la strate hauturière est demeurée élevée et stable, à environ 28 000 tonnes métriques. Les deux séries chronologiques de PUE commerciales donnent des valeurs pour 1997 qui sont à peu près les mêmes qu'en 1996, indiquant, tout comme les résultats du relevé, que l'accroissement de la biomasse des dernières années s'est stabilisé. Les changements de répartition de l'effort de pêche en 1996 et en 1997, ajoutés aux renseignements anecdotiques, nous apprennent que les pêcheurs ciblaient de plus grosses crevette en 1997. Les estimations de la population fournies par le relevé laissent croire que les classes annuelles de 1995 et de 1996 sont faibles, mais cela reste à confirmer par des relevés subséquents. Si cette situation était effectivement confirmée, la pêche n'en serait pas touchée avant 1999, grâce aux fortes classes annuelles de 1993 et de 1994 et à la biomasse accumulée dans les groupes d'âge 3+. La faiblesse possible des classes annuelles de 1995 et 1996 n'est pas attribuable à la diminution de la biomasse génitrice ou à l'augmentation de l'effort de pêche, mais plutôt à une recrudescence de maladies des oeufs, causée par les fortes densités. La capacité reproductrice, en pourcentage de femelles ovigères, est demeurée la même dans les eaux côtières et hauturières, depuis le début du programme de contrôle. La pêche aux casiers dans la baie Chedabucto a permis de capturer environ 300 tonnes pendant la première saison de pêche complète (de l'été 1996 au printemps 1997), c.-à-d. considérablement moins que le TAC provisoire de 500 tonnes. Les taux de capture ont chuté substantiellement après que les nouveaux permis ont été délivrés à cause de l'étendue limitée de la zone de pêche dans la baie Chedabucto. En 1997, une nouvelle pêche, entreprise dans la baie Mahone, permet d'exploiter un stock différent de celui qui est ciblé par les pêcheurs aux casiers de la baie Chedabucto. Les températures de fond ont augmenté d'environ 1 °C dans les zones de pêches hauturière et côtière, en 1997, mais elles demeurent néanmoins dans l'échelle optimale de températures de l'espèce. Une augmentation continue pourrait toutefois avoir des effets négatifs sur le recrutement.
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