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Réponse des Sciences 2016/015

Examen de la bioaccumulation de mercure dans le biote du lac Melville

Contexte

En 2009, la commission conjointe d'examen qui a procédé à l'évaluation environnementale du projet de centrale de production d'énergie hydroélectrique dans le cours inférieur du fleuve Churchill a déterminé que la bioaccumulation de méthylmercure pourrait avoir des répercussions. Pêches et Océans Canada (MPO) et d'autres autorités fédérales et provinciales, de même que des groupes autochtones, ont fourni à la commission d'examen conjointe des avis sur l'ampleur de la bioaccumulation en aval. À la suite de ces avis, la commission a conclu que la bioaccumulation de méthylmercure dans les zones en aval pourrait être plus élevée que celle prévue par le promoteur du projet, Nalcor Energy. En réponse à cette conclusion et aux recommandations connexes de la commission, le gouvernement du Canada a décidé d'exiger que Nalcor Energy effectue une surveillance de base supplémentaire et d'autres activités de surveillance après la réalisation du projet concernant le méthylmercure chez les poissons et les phoques, notamment dans les zones en aval du projet et dans le lac Melville. Cette surveillance avait été officiellement prévue en tant que condition de l'autorisation accordée en 2013 par le Ministère à Nalcor Energy – conformément au paragraphe 35(2) de la Loi sur les pêches –, en vue de déterminer les répercussions du barrage hydroélectrique de Muskrat Falls et de la création du réservoir sur le poisson et l'habitat du poisson.

Un certain nombre de discussions ont eu lieu sur le fait que les renseignements présentés dans un article scientifique récemment publié (Schartup et al. 2015) venaient modifier fondamentalement la compréhension du déplacement et de la bioaccumulation du méthylmercure, ce qui pourrait exiger qu'on apporte des changements au programme de surveillance en aval du méthylmercure. Par conséquent, en janvier 2016, le Programme de protection des pêches (PPP) de la Direction de la gestion des écosystèmes de la région de Terre-Neuve-et-Labrador a demandé au Secteur des sciences du MPO d'entreprendre un examen de cet article et d'autres documents pertinents dans le but de fournir des conseils dans le contexte suivant :

La présente réponse des Sciences découle du processus de réponse des Sciences mené le 17 février 2016 sur l’Examen de la bioaccumulation de mercure dans le biote du lac Melville.

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