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Document de recherche 2015/066

Évaluation de la pêche canadienne du homard (Homarus americanus) du large dans la ZPH 41 (divisions 4X et 5Zc de l'OPANO)

Par D.S. Pezzack, C. Denton, M. Cassista-Da Ros et M.J. Tremblay

Résumé

La pêche hauturière du homard (Homarus americanus) dans la zone de pêche du homard (ZPH) 41 a été évaluée en fonction des indicateurs de la pêche et de relevés au chalut indépendants de la pêche. Une série d'indicateurs primaires ont été choisis, et des limites ont été proposées pour chacun. Des indicateurs secondaires pour faciliter l'interprétation des tendances ont aussi été évalués. Les limites des indicateurs primaires n'ont pas été considérées comme équivalant aux points de référence limites et aux points de référence supérieurs au sens de l'approche de précaution de Pêches et Océans Canada (MPO) étant donné qu'il est important de prendre en compte de nombreux indicateurs pour ce stock. Il est plutôt proposé qu'une combinaison de valeurs pour les indicateurs d'abondance et de taille soit utilisée pour définir la zone de prudence. Les indicateurs primaires de l'abondance sont fondés sur le nombre moyen par trait dans les relevés au chalut par navire scientifique de la région des Maritimes du MPO (relevés par navire scientifique). Ces indicateurs sont en augmentation depuis le milieu des années 1990, et ils sont à un niveau record pour la série chronologique de 30 ans. On considère que les valeurs les plus basses correspondent à un état sain et productif. Par conséquent, il n'y a pas de point « faible » permettant de juger le potentiel de rétablissement. La taille est considérée comme une indication du taux d'exploitation.

Tout au long de l'histoire de la pêche dans la ZPH 41, les homards capturés ont été plus gros que ceux dans les pêches côtières. Une estimation du taux de mortalité par pêche relative en fonction des débarquements et de l'indice de la biomasse tiré des relevés par navire scientifique indique que la mortalité par pêche est faible et qu'elle est à la baisse depuis le milieu des années 1990. Les principaux indicateurs de taille étaient basés sur la taille des homards dans les relevés par navire scientifique et les échantillons en mer des prises par casier. Les valeurs actuelles des huit indicateurs de taille, à l'exception d'un, se trouvent toutes au-dessus des limites supérieures proposées et, dans l'ensemble, la structure de tailles de la population continue d'être dominée par des homards matures. D'après les indicateurs actuels d'abondance et de pression de la pêche, le stock de homard dans la ZPH 41 se situe dans la zone saine, et le total autorisé des captures (TAC) de 720 tonnes métriques (tm), qui est en place depuis 1985, n'a pas eu de répercussions négatives détectables sur les homards dans la ZPH 41 de façon générale. Par conséquent, on considère que le TAC représente une stratégie de pêche acceptable à l'heure actuelle. Dans le contexte de l'écosystème, l'empreinte de la pêche dans la ZPH 41 est faible comparativement aux pêches côtières. Cela est dû à l'effet combiné du faible effort de pêche et de la grande zone de pêche. Les prises accidentelles d'espèces autres que le homard dans les casiers se composent principalement de crabes nordiques, de brosmes, de morues, de merluches rouges, de merluches blanches et d'aiglefins. Le total des prises accessoires a diminué, passant de 154 tm en 2006 à 46 tm (estimation) en 2012. Dans la ZPH 41, le crabe nordique n'a pas fait l'objet d'une pêche active avec conservation depuis 2008.

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