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Document de recherche 2013/024

Examen pré-COSEPAC de la merluche blanche (Urophysis tenuis) dans la région des Maritimes

Par J. Simon et A. Cook

Résumé

On a examiné les relevés de l'industrie, ceux effectués par les navires de recherche de Pêches et Océans Canada et des États-Unis, et les données sur les débarquements commerciaux afin d'évaluer la situation de la merluche blanche dans la région des Maritimes par rapport aux critères du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Globalement, selon les relevés des navires de recherche, il existe un certain nombre de concentrations de cette espèce dans la région. Cependant, les emplacements où la présence de la merluche blanche a été signalée par les relevés de l'industrie et de la pêche commerciale semblent indiquer que ces concentrations ne sont probablement pas séparées. D'après les relevés de navires de recherche des États-Unis, l'espèce est très répandue au large du banc de Georges dans les eaux plus profondes et contiguës aux eaux canadiennes. L'abondance de poissons immatures sur le plateau néo-écossais a chuté de 60 % depuis les années 1980 tandis que l'abondance de poissons matures est diminuée de 77 % au cours de la même période. Le nombre total de poissons immatures et matures dans la division 4VWX de l'Organisation des pêches de l'Atlantique Nord-Ouest est en moyenne respectivement de 12,1 millions et de 7,4 millions depuis 2001. Bien que ces estimations représentent environ la moitié et le tiers des valeurs observées dans les années 1980, elles coïncident avec les valeurs des années 1970. Avant 1996, les débarquements de merluche n'étaient pas réglementés. Les débarquements sur le plateau néo-écossais variaient entre 3 000 et 8 000 t, mais en 1999 on a établi un plafond de débarquements par engin de pêche et par zone et des limites de prises accidentelles afin de réglementer les prises. Par la suite, les débarquements ont diminué et s'élèvent en moyenne à 1 250 t depuis 2006. Dans la division 5Z, les débarquements étaient à leur maximum en 1993 (1 700 t); ils ont diminué depuis pour passer en dessous de la barre des 100 t après 2004. Le taux relatif de mortalité par la pêche (F) sur le plateau néo-écossais s'est maintenu stable, généralement en dessous de 0,2 depuis 1973 et en dessous de la moyenne à long terme depuis 2005.

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