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Document de recherche 2011/116

Répartition, abondance et cycle biologique de la raie à queue de velours (Malacoraja senta Garman 1885) dans les eaux du nord-ouest de l’Atlantique

Par M.R. Simpson, L.G.S. Mello, C.M. Miri, M. Treble et T. Siferd

Résumé

L’abondance et l’étendue de la répartition de plusieurs populations de raie à queue de velours (Malacoraja senta Garman 1885) des eaux canadiennes ont diminué, bien que cette espèce ne soit pas menacée par la pêche commerciale. Ce document présente les dernières données sur la répartition et l’abondance de M. senta dans les eaux de Terre-Neuve et Labrador, ainsi que dans les eaux adjacentes et arctiques. Il a surtout pour but de communiquer cette information au Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), qui s’en servira pour définir et évaluer des stratégies de conservation et de gestion face au risque de disparition de cette espèce.

Des séries de données indépendantes sur les prises de relevé au chalut de fond au printemps et à l’automne et les statistiques de pêche commerciale, couvrant la répartition de M. senta dans les divisions 2HJ3KLMNOPs de l’OPANO, indiquent que cette espèce est répartie en plusieurs concentrations dans des lieux géographiques distincts et constants (chaque concentration portant ici le terme d’unité désignable). Ces concentrations ont présenté diverses tendances quant à l’abondance et à la répartition, mais aussi des caractéristiques semblables, telles que les préférences thermiques et la répartition par taille. La concentration principale se trouvait dans la division 2J3K (unité désignable de la fosse de l’île Funk) jusqu’aux années 1980, mais a ensuite grandement décliné quant aux facteurs d’abondance (tant pour les jeunes que pour les adultes) et d’aire d’occurrence; une légère augmentation de la population a cependant été décelée à partir du milieu des années 2000. Deux autres plus petites concentrations de raies situées dans les divisions 2H (unité désignable de Hopedale Channel) et 3M (unité désignable du Bonnet Flamand) ont montré des tendances spatio-temporelles semblables à celles signalées dans l’unité désignable de la fosse de l’île Funk. Par contre, les concentrations de M. senta situées dans les divisions 3OPs (unité désignable du chenal Laurentien) étaient relativement stables pour les facteurs d’abondance et de répartition, une augmentation progressive ayant été signalée au cours de la dernière décennie.

On ignore encore en grande partie le statut de M. senta dans les eaux de Terre-Neuve et Labrador, surtout à cause du manque de données sur la structure et la biologie de la population, ainsi que des répercussions de la pêche commerciale et des changements environnementaux.

Avis d’accessibilité

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