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La réconciliation en action

Dans toute la Colombie-Britannique, les communautés des Premières nations s'efforcent de mettre en place des pêches durables, de restaurer les stocks de poisson et leur habitat ainsi que de renforcer les capacités des communautés.

Nous nous sommes engagés à faire progresser la réconciliation en finançant des programmes de pêche menés par les Premières nations. Pour en savoir plus.

Transcription

La réconciliation en action

Bonjour, je m'appelle Ronnie Chickite.

Je suis le chef élu de la Première Nation We Wai Kai, et je suis également membre du conseil d'administration d'A-Tlegay.

Aujourd'hui, nous sommes sur l'eau pour pratiquer la pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles (ASR) pour la communauté.

Ces produits seront distribués à la communauté comme denrées alimentaires.

Le programme IPCIP a donc été conçu pour aider les communautés des Premières Nations à réintégrer l'industrie halieutique.

Toutes les licences que nous avons obtenues grâce à l'IPCIP au fil des années ont toutes été utilisées par des membres de la communauté.

Cela nous a encouragés à poursuivre le développement, car nous avons eu davantage de jeunes pêcheurs qui ont intégré l'industrie.

L'IPCIP nous a vraiment aidés à lancer notre programme tel qu'il avait été pensé.

Une des principales raisons pour lesquelles l'IPCIP a été si fructueuse pour nous est le programme de mentorat.

Nous avons rencontré un grand succès en aidant les mentors, jeunes et moins jeunes, qui n'avaient jamais travaillé dans l'industrie de la pêche.

Nous avons quelques jeunes qui ont vraiment progressé dans le cadre de ce programme de mentorat et Chance est l'un d'entre eux. J'ai eu la chance d'être le mentor de Chance pendant quelques années.

C'est formidable de voir de jeunes pêcheurs arriver et, vous savez, en moins de deux ans, acheter leur propre bateau.

Puis, avant même de vous en rendre compte, ils achètent leur deuxième bateau, contribuant ainsi à devenir des pêcheurs accomplis, comme nous tous.

Mon grand-père était pêcheur et j'allais pêcher avec lui dès mon plus jeune âge.

Depuis, j'ai ça dans le sang et je n'ai jamais pensé à autre chose.

J'ai commencé le programme de mentorat de l'IPCIP à l'âge de 16 ou 17 ans.

Cela m'a permis, dès le premier jour, de plonger dans le bain, et, immédiatement, dans toutes les activités de pêche quelles qu'elles soient.

La pêche joue un rôle important dans notre communauté parce qu'elle nous offre des possibilités de la mettre en pratique, vous savez, à des fins alimentaires et rituelles pour la communauté.

C'est aussi le cas pour les emplois que nous avons pu créer.

C'est un mode de vie qui coule dans mes veines et cela fait également partie d'eux.

En tant que peuple des Premières Nations, c'est ce que nous avons toujours fait.

Pendant des siècles, nous avons dépendu du saumon et je pense que, pour nous, il est essentiel de poursuivre cette démarche au sein de la communauté.

J'espère que nous pourrons rétablir les stocks de saumon. Je sais que de nombreuses Nations ont toujours parlé du rétablissement parce que le saumon fait partie intégrante de notre mode de vie.

Nous bénéficions depuis longtemps de la Stratégie relative aux pêches autochtones (SRAPA).

Il existe un accord entre le Canada et le Conseil tribal Nuu-chah-nulth pour assurer le financement de la pêche.

Le poste d'ATGR est un poste junior dans le domaine de la pêche. Par exemple, c'était une opportunité pour Justin Blondeau de le promouvoir d'un poste saisonnier à un poste à temps plein nous sommes en train de rebâtir les capacités de la Nation afin de s'occuper de la pêche.

J'ai été embauché en tant qu'ATGR il y a huit (8) mois. Et, en huit (8) mois, j'ai beaucoup appris.

En fait, il s'agit de travailler sur le terrain pratiquement tous les jours. Je suis allé chercher mon équipe de nageurs pour sortir dans les rivières.

Ce que vous verrez sur la rivière avec l'équipage de plongée en apnée, c'est qu'ils évoluent à côté des poissons, en les rassemblant, dans le but d'obtenir une estimation approximative de la quantité de poissons dans le bassin.

Nous collectons donc ces données afin que nous puissions obtenir un décompte plus précis du nombre de poissons qui sont revenus.

Nous ne voyons aucun poisson aujourd'hui en raison de l'insalubrité de l'eau due à l'érosion.

Avec un peu de chance, tous les poissons se dirigent directement vers leurs frayères. L'été a été extrêmement sec. Alors maintenant, avec toute cette pluie… Oui, je suis très heureux. Heureux que nos poissons puissent enfin remonter la rivière.

Donc, dans cette rivière où nous nous trouvons en ce moment, nous marquons des saumons quinnats. Et, une fois fait, ils les relâcheront dans l'eau.

Ensuite, nous verrons jusqu'où le poisson remonte la rivière. J'espère que les poissons nous reviendront en bonne santé dans les années à venir.

Mon cœur se réjouit. Être dans la nature, dans les champs toute la journée, profitant de la pluie.

Le projet jumelé sur la durabilité des eaux des bassins hydrographiques est le fruit d'une collaboration entre les tribus Cowichan et la Première Nation Halalt ayant pour objectif d'examiner les stocks de poissons ainsi que la santé des rivières Koksilah et Chemainus.

Le financement du FRISCB a été un catalyseur pour les deux (2) rivières.

En fournissant des données essentielles pour illustrer les conséquences sur la santé du saumon.

Le rôle principal du travail est de compter les poissons dans le bassin versant pour essayer de comprendre la santé des stocks dans les deux (2) rivières.

Le deuxième volet du projet est d'étudier l'habitat à long terme dans les rivières, ce qui pourrait manquer et ce que nous devrions faire pour restaurer ledit habitat.

La semaine dernière, nous avons donc passé quatre (4) jours sur cinq (5) à placer des rochers pour créer de petits barrages en pierre afin d'augmenter les débits pour les poissons.

Et nous sommes heureux de voir que les poissons remontent la rivière.

Cela n'avait jamais été réalisé sur cette rivière jusqu'à présent.

C'est la première fois que nous obtenons des chiffres. Nous comptons un certain nombre de poissons juvéniles et d'alevins qui quittent le système. C'est un projet qui doit s'étaler sur cinq (5) années.

En fonction de la première année, cela permettra de savoir si leur nombre est croissant ou bien en baisse.

J'aimerais voir, vous savez, une abondance de poissons et une grande quantité d'eau.

Je pense que l'objectif est de faire en sorte que les choses redeviennent ce qu'elles étaient lorsque j'étais enfant.

J'ai bon espoir, parce que c'est la raison pour laquelle je suis ici.

C'est ma passion en tant que chef, garde-pêche et également agent des pêches.

C'est donc ma priorité numéro un de m'assurer que ces stocks soient de retour, pour nos jeunes, aujourd'hui, et les prochaines générations, demain.

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