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Symposium sur l'épaulard résident du sud

Du 10 au 12 octobre 2017
Vancouver (Colombie-Britannique)

Rapport sur « Ce que nous avons entendu »

PRÉSENTATION DES PREMIÈRES NATIONS SUR LES LIENS ENTRE LES MENACES

Teresa Ryan, Ph. D., Première Nation Tsimshian; Tim Kulchyski, Première Nation Cowichan; Carleen Thomas, Première Nation Tsleil-Waututh; Ray Harris, Première Nation Stz'uminus

Messages clés

Les épaulards sont très importants pour les Premières Nations, et sont à l'honneur dans plusieurs de leurs récits. Par exemple :

Il est facile de dire que les épaulards sont importants et emblématiques, mais pour les Premières Nations, il n'est pas si simple d'expliquer à quel point ils sont importants et de préciser le contexte, en raison du grand nombre de légendes, d'images et de sculptures de l'épaulard.

Afin de protéger l'épaulard, il nous faut comprendre l’écosystème et tenir compte de tous les éléments du cycle, dan un parfait équilibre.

Les Autochtones possèdent des connaissances écologiques complexes. Leur perspective est holistique, tandis que la perspective adoptée en sciences est linéaire. Ces systèmes peuvent se compléter l'un l'autre, par exemple :

Les espèces en péril constituent une préoccupation d'une importance toute particulière pour les Premières Nations. La Loi sur les espèces en péril est compliquée, et il est difficile pour les Premières Nations d'y participer. Des occasions d'étudier les enjeux à grande échelle existent, y compris les répercussions sur les épaulards et l'état de l'environnement dans les bassins hydrographiques. Il est nécessaire de protéger les liens existants et de s'acquitter des obligations envers les générations futures en offrant des perspectives diverses.

Cette année, les séchoirs des fumoirs resteront vides pour la première fois de notre existence. Si nos congélateurs et nos séchoirs sont vides, nous savons que les épaulards auront faim tout comme nous. Les recommandations au Symposium sont notamment les suivantes :

Le retour du saumon et le rétablissement de l'épaulard sont possibles si le gouvernement du Canada met à profit les connaissances des Premières Nations. Les Premières Nations ont entendu de très belles paroles prononcées par le gouvernement au début du Symposium. Nous avons les paroles, il nous reste maintenant la tâche difficile d'écrire la musique afin d'obtenir une chanson que nous pouvons tous chanter. Nous voulons pouvoir chanter tous ensemble une chanson dans laquelle le saumon est abondant, les baleines sont heureuses et les palourdes sont propres.

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