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La plate-forme Néo-Écossaise: atlas des activités humaines

Corédactrices en chef
Heather Breeze
Tracy Horsman

Cartes
Tracy Horsman
Heather Breeze
Stanley K. Johnston

Conception et mise en page
Francis Kelly

Auteurs
Heather Breeze
Scott Coffen-Smout
Derek Fenton
Tim Hall
Glen Herbert
Tracy Horsman
Paul Macnab
David Millar
Peter Strain
Philip Yeats

Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire ou de transmettre l'information (ou le contenu de la publication ou du produit), sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, reproduction électronique ou mécanique, photocopie, enregistrement magnétique ou autre, ou de la verser dans un système de recherche documentaire, sans l'autorisation écrite préalable du ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Ottawa, Ontario K1A 0S5, Copyright.Droitdauteur@communication.gc.ca.

N° de cat.
Fs23-483-2005
Fs23-483/2005-PDF
Fs23-483/2005E-HTML
ISBN
0-662-69160-1
0-662-69170-9 (PDF)
0-662-40952-3 (HTML)
URL
Pêches et Océans Canada

Publié par la :
Division de la gestion des océans et des côtes
Direction des océans et de l'habitat
Pêches et Océans Canada, Région des Maritimes
C.P. 1006
Dartmouth (N.-É.) B2Y 4A2
téléc : (902) 426-3855
courriel : essim@mar.dfo-mpo.gc.ca

DFO/2005-816

© Sa Majesté la Reine, chef du Canada, 2005

Table des matières

Autres activités


Câbles sous-marins

Câbles sous-marins

Câbles sous-marins

Légende: Câbles sous-marins

Légende: Câbles sous-marins

Plusieurs câbles de télécommunications sous-marins actifs prennent terre en Nouvelle-Écosse. Deux câbles du système de télécommunication par câble de fibre optique des provinces de l'Atlantique (Atlantic Provinces Optical Cable System - APOCS) relient la baie Aspy à Sydney Mines (APOCS-1C) ainsi que l'île du Cap-Breton à Terre-Neuve (APOCS-2). Le câble APOCS-1A traverse la baie de Fundy (de Margaretsville [N.-É.] au cap Rogers [N.-B.]), tandis que le câble APOCS-1B relie la Nouvelle-Écosse à l'Île-du-Prince-Édouard. Deux câbles Téléglobe prennent terre à la pointe Pennant : CANUS1 relie cette pointe à Manasquan (État du New Jersey) et CANTAT-3 la relie à l'Islande. Le système de câbles de Hibernia Atlantic relie la Nouvelle-Écosse aux États-Unis, à l'Irlande et au Royaume-Uni par le biais de trois segments de câble actifs (Segment E, de Ketch Harbour à Lynn [Massachusetts]; Segment D, de Ketch Harbour à Dublin [Irlande]; Segment A, de la pointe Hospital (anse Herring) à Southport [Royaume-Uni]). Des câbles internationaux commerciaux et scientifiques traversent la plate-forme continentale au Canada atlantique et relient directement le nord-est des États-Unis à l'Europe. Aucun câble d'alimentation électrique en courant continu à haute tension traverse la plate-forme Néo-Écossaise, bien que des propositions relatives à de tels câbles ont récemment été examinées.

Il existe de nombreux câbles inactifs sur la plate-forme et le talus néo-écossais, certains ayant été installés il y a plus de 100 ans. Le câble international CANTAT-2 partait initialement de Beaver Harbour (N.-É.). Il a par la suite été déplacé à l'île de Sable, remis en service sous le nom de SITIFOG 2000 et utilisé pendant une certaine période. Il est récemment devenu inutilisable et n'a pas été réparé. Le câble TAT-9 de Téléglobe a été désactivé en 2003.

En plus des câbles interprovinciaux et internationaux plus longs susmentionnés, nombre de câbles sousmarins d'alimentation et de télécommunication desservent des îles côtières le long de la côte est de la Nouvelle-Écosse.

Zones d'exercices militaires

Zones d'exercices militaires

Zones d'exercices militaires

Légende: Zones d'exercices militaires

Légende: Zones d'exercices militaires

Les Forces maritimes du Canada effectuent diverses activités et opérations, notamment de patrouilles d'affirmation de la souveraineté, de surveillance maritime, d'entraînement naval et de préparation au combat, de recherche et sauvetage, de secours humanitaire et d'aide aux autorités civiles, ainsi que de soutien opérationnel à d'autres ministères gouvernementaux, notamment pour la protection des pêches et de l'environnement. La présence des forces navales sur la côte est du Canada est assurée par l'intermédiaire des Forces maritimes de l'Atlantique (FMAR[A]), qui ont leur quartier général à Halifax. Pour s'acquitter de leurs missions, les FMAR(A) utilisent divers bâtiments comme des frégates de patrouille, des navires de défense côtière, des destroyers, des sous-marins, des hélicoptères de bord et des aéronefs de patrouille à long rayon d'action.

En plus des diverses missions et patrouilles effectuées par les FMAR(A) et pendant celles-ci des activités d'entraînement maritime peuvent se dérouler dans des zones d'exercice désignées au large de la Nouvelle-Écosse. Ces zones sont identifiées par divers indicatifs d'appel comme ALPHA (A), BRAVO (B) et CHARLIE (C1 à C3). Chaque zone d'exercice est réservée à des types donnés d'activités, comme des exercices en surface et sous la mer, des exercices de bombardement depuis des aéronefs et des exercices de tir anti-aérien depuis des navires de surface et des sous-marins. En général, il n'y a pas d'exercices de tir réel dans la zone régie par les FMAR(A). Les zones d'exercice peuvent aussi être utilisées par des navires ou des aéronefs étrangers pendant les exercices multinationaux périodiques ou sur autorisation du gouvernement du Canada. Les cartes, coordonnées et descriptions des activités militaires autorisées dans ces zones d'exercices figurent dans l'Avis annuel aux navigateurs donné par la Garde côtière canadienne.

Recherche et surveillance océanographiques continues

Recherche et surveillance océanographiques continues

Recherche et surveillance océanographiques continues

Légende: Recherche et surveillance océanographiques continues

Légende: Recherche et surveillance océanographiques continues

Cette carte montre certains des endroits où sont menées des activités de recherche et de surveillance continues sur la plate-forme Néo-Écossaise, ainsi que l'emplacement d'établissements de recherche principalement axés sur la recherche sur le terrain en milieu marin. Il ne s'agit pas d'une carte détaillée montrant toutes les activités et les établissements de recherche, mais plutôt d'un aperçu de certains projets à long terme qui visent la surveillance de l'état du milieu marin. Les universités ne sont pas indiquées, mais les stations expérimentales universitaires qui se concentrent sur les recherches océanographiques le sont.

Dans le cadre du Programme de monitorage de la zone atlantique, on prélève des échantillons le long de transects, appelés « sections ». Il y a plusieurs transects sur la plate-forme Néo-Écossaise : la ligne du détroit de Cabot, qui traverse le détroit de Cabot; la ligne de Louisbourg, qui traverse le banc de Misaine et le banc Banquereau; la ligne d'Halifax, qui traverse le bassin d'Émeraude et le banc d'Émeraude et la ligne du banc de Brown, qui traverse le banc de Brown. On prélève aussi des échantillons à des stations fixes près de la côte, notamment à celle située à l'embouchure du port d'Halifax et à celle située à St. Andrews, au N.-B. Le programme permet de recueillir des données physiques, biologiques et chimiques sur le milieu marin.

Environnement Canada utilise une série de bouées captives (indiqué) et de bouées dérivantes (non indiqué) afin de surveiller les conditions météorologiques maritimes et d'effectuer des recherches météorologiques. Des bouées captives et dérivantes sont également utilisées lors de projets de recherche océanographiques. Le système d'observation océanique du golfe du Maine (GOMOOS) est un projet à long terme qui vise la collecte de données océanographiques et météorologiques à l'aide de bouées et d'autres sources. Deux des bouées du projet GOMOOS (indiqué) sont situées en eaux canadiennes. Cette carte n'indique pas toutes les bouées de recherche situées sur la plate-forme Néo-Écossaise et dans la baie de Fundy.

La Sir Alister Hardy Foundation for Ocean Science effectue l'enregistrement continu du plancton depuis 1931 en prélevant des échantillons de plancton avec l'aide de navires de passage (SAHFOS 2005). Des échantillons du nord-est de l'Atlantique datent de 1959. Les points sur la carte représentent des échantillons prélevés depuis la création du programme. Cependant, durant de nombreuses périodes (p. ex., de la fin des années 70 au début des années 90), les observations de la plate-forme Néo-Écossaise sont peu nombreuses (Myers et coll. 1994).

Myers, R.A., N.J. Barrowman, G. Mertz, J. Gamble et H.G. Hunt. 1994. Analysis of Continuous Plankton Recorder Data in the Northwest Atlantic 1959-1992. Rapport technique canadien des sciences halieutiques et aquatiques no 1966. Recorder Data in the Northwest Atlantic 1959-1992. Canadian Technical Report of Fisheries and Aquatic Sciences 1966.

SAHFOS (Sir Alister Hardy Foundation for Ocean Science). 2005. (16 février 2005).

Recherches et surveillance concernant le poisson de mer

Recherches et surveillance concernant le poisson de mer

Recherches et surveillance concernant le poisson de mer

Légende: Recherches et surveillance concernant le poisson de mer

Légende: Recherches et surveillance concernant le poisson de mer

Les experts de Pêches et Océans Canada surveillent régulièrement les populations de poissons sur la plate-forme Néo-Écossaise, dans la baie de Fundy et dans le golfe du Maine. Certaines des sources d'information les plus importantes sur l'état des populations de poissons de mer sont les relevés au chalut de fond. Ces relevés sont effectués annuellement depuis 1970 à l'aide de navires de recherche océanique. Des relevés au chalut de fond ont été effectués auparavant, mais n'ont pas été conçus de la même façon (Halliday et Koeller 1981). Les relevés au chalut de fond visent le poisson de fond en particulier, mais fournissent aussi des données qui sont utilisées lors de l'évaluation des ressources de poissons pélagiques et d'invertébrés.

Aux fins des relevés annuels estivaux par navire de recherche, la plate-forme Néo-Écossaise a été divisée en strates, en fonction de l'emplacement et de la profondeur (Halliday et Koeller 1981). Chaque année, chaque strate fait l'objet d'un relevé à au moins deux endroits à l'aide d'un trait d'environ 1,75 mille nautique. Un profil vertical de température et de salinité est obtenu à l'aide d'un profil de conductivité, de température et de profondeur à chaque emplacement de trait. Des échantillons d'oxygène et de nutriants sont recueillis et un trait vertical de plancton est effectué à des stations sélectionnées. Les strates larges font habituellement l'objet d'un plus grand nombre de traits, cependant certains ajustements ont été faits pour refléter les zones où les populations de morue, d'aiglefin et de goberge ont été abondantes par le passé (Strong et Hanke 1995). L'emplacement des relevés dans chaque strate est choisi au hasard. Des relevés ne sont pas effectués en eaux peu profondes.

La carte indique les profondeurs et le nombre de traits effectués chaque année dans chaque strate. Environ 300 traits de pêche sont faits chaque année. Plus de 8 800 traits ont été effectués depuis 1970.

Cette carte donne un exemple de recherches sur les pêches marines. Les relevés effectués ne sont pas tous indiqués sur la carte, notamment les études en collaboration avec l'industrie, comme les relevés sentinelles dans 4VN et 4VSW relatives au poisson de fond, l'étude sur la raie dans 4VSW, l'étude sur le flétan sur la plate-forme Néo-Écossaise et les grands Bancs et les études sur les invertébrés, notamment la crevette, le pétoncle et le crabe des neiges. Ces études peuvent utiliser des modèles de recherche ou des plans de stratification différents de ceux utilisés lors du relevé estival du poisson de fond.

Halliday, R.G. et P.A. Koeller. 1981. A history of Canadian groundfish trawling surveys and data usage in ICNAF Divisions 4TVWX. Publication spéciale canadienne des sciences halieutiques et aquatiques no 58.

Strong, M. et A. Hanke. 1995. Diversity of finfish species in the Scotia-Fundy region. Rapport technique canadien des sciences halieutiques et aquatiques no 2017.

Tourisme nautique : activités récréatives

Tourisme nautique: activités récréatives

Tourisme nautique: activités récréatives

Légende: Tourisme nautique - activités récréatives

Légende: Tourisme nautique - activités récréatives

Une vaste gamme d'activités de tourisme nautique est pratiquée au large de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, notamment l'observation de baleines et d'oiseaux de mer, la pêche sportive, le kayak de mer, la voile et la plongée autonome. Cette carte indique certaines des entreprises et organisations de tourisme nautique situées le long des côtes de l'Atlantique et de la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse (données de 2003) et au Nouveau-Brunswick (données de 2004). Étant donné la manière dont les données touristiques sont enregistrées, il est difficile de brosser un tableau complet du tourisme nautique dans ces deux provinces. Néanmoins, les données disponibles indiquent que l'industrie touristique utilise abondamment les eaux des régions côtières.

En 2003, au moins 174 entreprises de tourisme nautique étaient en opération en Nouvelle-Écosse (Praxis 2004). L'observation de baleines et d'oiseaux de mer constituait la principale catégorie d'activité de tourisme nautique. La pêche sportive et les excursions en bateau arrivaient en deuxième et troisième place (Praxis 2004). Selon les recherches menées en 2000, environ 5 p. 100 des visiteurs de la Nouvelle-Écosse ont participé à une excursion d'observation de baleines ou d'oiseaux de mer durant l'année visée et 7 p. 100 ont participé à une activité de pêche sportive ou à une excursion en bateau (Corporate Research 2001).

Comme il faut s'y attendre, les excursions d'observation des baleines sont surtout concentrées dans les zones où se regroupent les baleines, en particulier à l'embouchure de la baie de Fundy et au large de la pointe nord du Cap-Breton (Economic Planning Group 1997). Les autres activités de tourisme nautique sont davantage dispersées géographiquement, le kayak de mer et la navigation de plaisance étant pratiqués à de nombreux endroits le long de la côte. Toutes les activités ont tendance à être concentrées dans les régions côtières plutôt qu'en mer. La grande majorité des activités touristiques en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick se déroulent de mai à octobre (TPNB 2003, TCPNE 2004).

Corporate Research Associates. 2001. 2000 Nova Scotia Visitor Exit Survey. Prepared for Nova Scotia Department of Tourism and Culture. Site web de Nova Scotia Tourism Partnership Council. (9 décembre 2004).

Economic Planning Group of Canada. 1997. Nova Scotia Marine Tourism Study. Site web de ministère du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine de la Nouvelle-Écosse. (9 décembre 2004).

Praxis Research and Consulting. 2004. Between the Land and the Sea: The social and economic importance of wharves and harbours for Nova Scotia. Prepared for the Coastal Communities Network, Pictou (N.-É).

TCPNE (ministère du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine de la Nouvelle-Écosse). 2004. Tourism Insights, numéro de juin 2004. (9 décembre 2004).

TPNB (ministère du Tourisme et des Parcs du Nouveau-Brunswick). 2004. Rendement de l'industrie touristique du Nouveau-Brunswick 2003. (9 décembre 2004).

Ports d'escale de navires de croisière et de leurs passagers

Ports d'escale de navires de croisière et de leurs passagers

Ports d'escale de navires de croisière et de leurs passagers

Légende: Ports d'escale de navires de croisière et de leurs passagers

Légende: Ports d'escale de navires de croisière et de leurs passagers

Au cours de la dernière décennie, les escales de navires de croisière en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ont rapidement augmenté, mais elles sont restées axées sur trois grands ports (ACCA 2003a). Dans la région, Halifax, en Nouvelle-Écosse, est de loin le port où les navires de croisière font le plus fréquemment escale; en 2004, il a reçu la visite des 211 000 passagers de 122 navires de croisière (Halifax Port 2004). Cela représente une hausse des visites de passagers de plus de 400 p. 100 depuis 1998. Les ports de Saint John, au Nouveau-Brunswick, et de Sydney, en Nouvelle-Écosse, viennent aux deuxième et troisième rangs des ports d'escale les plus fréquentés, avec 138 672 et 60 410 visites de croisiéristes, respectivement, en 2004 (Administration portuaire Saint John 2004, Sydney Ports Corp. 2004). D'autres ports du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse accueillent aussi des navires de croisière, mais à une échelle beaucoup plus restreinte, étant habituellement fréquentés par des navires de croisière côtiers, relativement petits. Par exemple, Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, qui venait au quatrième rang des ports d'escale les plus fréquentés par les navires de croisière en 2003, n'avait accueilli cette année-là que six navires, transportant en tout 602 passagers (ACCA 2003b).

L'industrie du tourisme de croisière représente désormais un apport important à l'économie de la Nouvelle-Écosse et à celle du Nouveau-Brunswick. Une étude d'incidence économique réalisée en 2002 estimait que cette industrie avait rapporté aux deux provinces cette année-là au moins 21,8 millions de dollars de recettes (MarketQuest Research 2003). Cette somme s'est vraisemblablement accrue depuis, car les visites de passagers ont continué d'augmenter.

Administration portuaire de Saint John. 2004. Historique des croisières. (en anglais seulement).

Atlantic Canada Cruise Association (ACCA). 2003a. Atlantic Canada Cruise Ship Activity, 1997-2003. Atlantic Canada Cruise Association

Atlantic Canada Cruise Association (ACCA). 2003b. 2003 Atlantic Canada Cruise Ship Activity Results. Atlantic Canada Cruise Association.

Halifax Port Authority. 2004. Activités portuaires - croisières. (17 décembre 2004).

Market Quest Research. 2003. Economic Impact of the Cruise Ship Industry in Atlantic Canada. Prepared for the Atlantic Canada Cruise Association.

Sydney Ports Corporation. 2004. Completed Schedule for 2004. Sydney Ports Corporation Inc.

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