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Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines

Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines

Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines (PDF, 115 Mo)

Division des océans
Direction des océans et de la gestion de l’habitat
Pêches et Océans Canada (Région de Terre-Neuve et du Labrador)

© Sa Majesté la Reine, chef du Canada, 2007

Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire ou de transmettre l’information (ou le contenu de la publication ou du produit), sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, reproduction électronique ou mécanique, photocopie, enregistrement magnétique ou autre, ou de la verser dans un système de recherche documentaire, sans l’autorisation écrite préalable du ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Ottawa, Ontario K1A 0S5, ou de Copyright.Droitdauteur@communication.gc.ca.

No de cat.
Fs114-7/2007
Fs114-7/2007E-PDF
Fs114-7/2007F-PDF
ISBN
978-0-662-49898-8
978-0-662-45273-7 (PDF anglais)
978-0-662-73641-7 (PDF français)
URL
Région de Terre-Neuve et du Labrador

DFO/2007-1238

Publié par :
Pêches et Océans Canada
Région de Terre-Neuve et du Labrador
Direction des communications et
Division des océans, Direction des océans et de la gestion de l’habitat
C. P. 5667
St. John’s (Terre-Neuve) A1C 5X1

Imprimé sur du papier recyclé

Remerciements

Jason Simms, Charlene Coates, Geoff Coughlan et Dawn Mercer ont participé à la rédaction du présent atlas. Les cartes ont été créées par Charlene Coates, qui a aussi participé à la rédaction des textes qui les accompagnent, en compagnie de Geoff Coughlan.

Les auteurs désirent remercier sincèrement les personnes suivantes qui ont bien voulu partager leurs connaissances ou qui ont fourni des données sur divers aspects de l’Atlas sur les activités humaines, en plus de collaborer au processus d’examen des textes : Susan Gover, Dave Hawkins et Lewis Manual de l’Office Canada/Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers; Neil Peet et Brian Stone de la Garde côtière canadienne, région de Terre-Neuve et du Labrador; Kirk Regular de Digeos; Scott Lewis et Rick Wadman d’Environnement Canada; le capitaine de corvette R. G. Thwaites et le lieutenant de vaisseau Jay Warwick de la Défense nationale et Louis Armstrong de Transports Canada.

Les auteurs désirent aussi remercier les membres du personnel suivants de Pêches et Océans Canada qui leur ont transmis des données et prodigué des conseils, en plus de participer au processus d’examen des textes : Chris Annand, Heather Bishop, Tony Bowdring, Rick Boyce, Heather Breeze, Bill Brodie, Noel Cadigan, Eugene Colbourne, Keith Clarke, Brian Dempson, Glen Herbert, Sean Hinds, Tracey Horseman, Leonard Knight, Morley Knight, Dave Kulka, Roger Menard, Dave Millar, Neil Ollerhead, Mike O’Connell, Richard Palmer, Ann-Marie Russell, Sandra Savory, Murray Scotney, Andrew Smith, Gary Smith, Blair Thorne, Elaine Walker, Ben Whelan et Larry Yetman.

Table des Matières

Introduction aux pêches

La figure 1 illustre un exemple de grille de deux minutes superposée sur de multiples points avec les débarquements correspondants en tonnes métriques. La figure 2 illustre la même grille avec le total des débarquements.

La figure 1 illustre un exemple de grille de deux minutes superposée sur de multiples points avec les débarquements correspondants en tonnes métriques. La figure 2 illustre la même grille avec le total des débarquements.

La pêche commerciale, plus pratiquement la pêche au poisson de fond (p. ex., la morue), se pratique depuis longtemps dans la région de Terre-Neuve et du Labrador. En raison de la diminution des stocks de poissons de fond et du moratoire décrété au début des années 1990, les efforts de pêches sont de plus en plus dirigés vers les mollusques et les crustacés, comme le crabe et la crevette, de même que les gros poissons pélagiques, comme le thon et l’espadon. En revanche, les débarquements de poisson de fond sont toujours faibles. Divers engins de pêches et diverses méthodes sont utilisés en fonction des espèces. On retrouve des chaluts de fond à panneaux, des palangriers, des filets à main, des filets maillants, des casiers, etc. De plus, les types et les tailles des bateaux varient, de moins de 35 pieds à plus de 150 pieds.

Sources des données

Les cartes contenues dans le présent atlas ont été créées à partir de données portant sur les débarquements commerciaux de poisson de fond, de gros poissons pélagiques et de mollusques et de crustacés capturés dans la zone d’étude et débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador. Les données obtenues de la Direction des politiques et des services économiques et de Pêches et Océans Canada, région de Terre-Neuve et du Labrador sont tirées des journaux de bordFootnote 1 de 2000 à 2003 de la division 3LNOP de l’OPANO. Les cartes ont été établies en se fondant sur les espèces retenues et sur les cinq types d’engins utilisés dans la région. Afin de brosser un tableau plus précis des activités de pêche dans la région des Grands Bancs, les données sur les pêches concernant les espèces capturées dans la zone d’étude et débarquées dans la région de gestion des pêchesFootnote 2 (région de Scotia-Fundy) ont été obtenues de la Direction des politiques et des services économiques, MPO, région des Maritimes. Ces données sont tirées des journaux de bord de 2000 à 2003 et portent sur les poissons de fond, les gros poissons pélagiques et les mollusques et les crustacés. Les cartes pour les types d’engins ne sont pas illustrées pour les espèces débarquées dans cette région, car l’ensemble des données ne renfermait pas cette information. Il est important de noter que les débarquements dans la région de Terre-Neuve et du Labrador et dans la région de Scotia-Fundy proviennent des navires canadiens. Le présent atlas ne contient pas d’information pertinente aux navires de pêches internationaux (c.-à-d. ceux provenant de Saint-Pierre). Il est aussi important de souligner que cette information provient des données contenues dans les journaux de bord et que toutes les prises ne sont pas rapportées (celles effectuées par des navires de moins de 35 pieds). Par conséquent, ces données n’ont pas été incluses dans l’atlas.

Méthodologie

Pour chacune des cartes de débarquements de poisson, la zone d’étude des Grands Bancs a été divisée en unités de deux minutes (cases). Chaque case mesure environ 2,6 km (est-ouest) sur 3,7 km (nord-sud). Cette « grille » de deux minutes a été superposée sur les points de données sur les pêches et les débarquements totaux rapportés pour chaque case aux cours des quatre dernières années ont été calculés. Dans les dernières cartes, une seule valeur par carte a été utilisée (total des débarquements en tonnes métriques). Cependant, chaque case peut représenter plusieurs activités de pêche sur une période de quatre ans. La figure 1 illustre un exemple de grille de deux minutes superposée sur de multiples points avec les débarquements correspondants en tonnes métriques. La figure 2 illustre la même grille avec le total des débarquements.

Chaque page sur les pêches a été créée en utilisant des cartes thématiques fondées sur la quantité égale. C’est-à-dire que chaque catégorie renferme le même nombre d’enregistrements, donc, le nombre total de cases dans chaque catégorie est à peu près le même. Les débarquements rapportés les plus élevés (supérieur à 81 %) se trouvent dans les cases rouges, tandis que les débarquements rapportés les plus bas (inférieurs à 20 %) se trouvent dans les cases vert foncé. Les lecteurs doivent savoir que la carte qui affiche les poissons de fond débarqués dans la région de Terre-Neuve et du Labrador comporte sept catégories. Par conséquent, chaque catégorie équivaut à environ 14 % de toute la région. De plus, les cinq catégories de toutes les cartes sur les pêches contenues dans le présent atlas peuvent être divisées différemment. Donc, la valeur d’une case rouge d’une carte peut être de beaucoup supérieure à celle d’une case rouge d’une autre carte.

En utilisant l’approche de la quantité égale, les lecteurs ne sont pas en mesure de déterminer quand les valeurs se trouvent dans les catégories les plus élevées. Néanmoins, il est possible de déterminer que dans 80 % des zones dans lesquelles une espèce particulière est capturée, seulement X tonnes métriques ont été débarquées (la valeur de X est en fonction des espèces).

Données ambiguës et erronées

Plus de 140 000 enregistrements ont été utilisés pour illustrer les activités de pêche dans la zone d’étude située dans les Grands Bancs. Ce nombre représente les poissons des espèces débarquées dans la région de Terre-Neuve et du Labrador ainsi que dans la région de Scotia-Fundy. Le fait de traiter avec un ensemble de données aussi vaste multiplie les occasions de commettre des erreurs et de communiquer des inexactitudes. Par exemple, un grand nombre de coordonnées (latitudes et longitudes) utilisées pour indiquer l’emplacement d’une activité ont pu être mal saisies (mauvaises coordonnées dans le journal de bord ou coordonnées mal saisies dans la base de données). C’est pour cette raison qu’il est possible qu’une certaine espèce puisse sembler avoir été capturée dans une zone inhabituelle. Ces enregistrements n’ont pas été effacés de la base de données. Cependant, les lecteurs doivent savoir que des erreurs ont pu être commises et en tenir compte en lisant les cartes.

Pour tous les enregistrements de l’ensemble de données, un seul emplacement (une seule latitude et une seule longitude) a été donné. Par conséquent, une activité de pêche qui couvre habituellement une grande zone (p. ex., la pêche au chalut) est indiquée dans un seul emplacement.

Environ 89 % des enregistrements obtenus ont été utilisés pour établir les cartes finales. Cela s’explique entre autres par le fait que les coordonnées de nombreux enregistrements sont erronées (p. ex., 0º N, 0º O). Par conséquent, les enregistrements qui comportent des débarquements élevés, potentiellement à l’intérieur de la zone d’étude, n’ont pas été inclus dans les cartes. Encore une fois, les lecteurs doivent consulter ces cartes avec circonspection. Les emplacements ou les zones illustrés sont fournis à titre indicatif pour situer les activités de pêche et les endroits où il n’y a pas d’activités.

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