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Document de recherche 2012/066

Revue pré-COSÉPAC des variations de l’abondance, de la distribution, et de la productivité de la merluche blanche (Urophycis tenuis) dans le sud du golfe du Saint-Laurent depuis 1971 à 2010

Par D.P. Swain, T.R. Hurlbut et H.P. Benoît

Résumé

La merluche blanche (Urophycis tenuis) est un poisson de fond de la famille des gadidés que l’on retrouve dans le sud du golfe du Saint Laurent. Cette espèce représentait anciennement la troisième ou quatrième plus importante ressource de poissons de fond dans la région. La pêche dirigée à la merluche blanche dans le sud du golfe du Saint Laurent (la division 4T de l’OPANO) a été fermée en 1995 et demeure sous un moratoire depuis ce temps. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) entreprendra une évaluation du statut de la merluche blanche dans les eaux canadiennes dans le contexte de son risque d’extinction. Le présent document résume l’information que possède le MPO concernant les caractéristiques du cycle vie, les tendances dans l’abondance et la distribution de cette espèce et les menaces à sa continuité dans le sud du golfe du Saint Laurent. Ces informations aideront le COSEPAC dans l’élaboration d’un rapport sur le statut de l’espèce. Les données disponibles, incluant les résultats d’une récente étude basée sur la génétique moléculaire, indiquent que la merluche blanche du le sud du golfe du Saint Laurent constitue une unité désignable (UD). Il y a eu un déclin de 80 à 90% dans l’abondance des individus matures de cette UD au cours des trois dernières générations. Malgré le moratoire sur la pêche dirigée, en place depuis 1995, et le peu de débarquements rapportés depuis, il n’y a eu aucun rétablissement de cette ressource. La mortalité naturelle a augmenté à des niveaux très élevés dans les années 1990 et 2000 et, actuellement, peu de merluches blanches vivent plus de 5 ans. La population de merluche blanche est présentement maintenue par un taux de survie anormalement élevé à des stades de vie précoces. La mortalité par pêche est présentement à un niveau négligeable et la mortalité naturelle élevée représente la principale menace à la survie de cette population. Une hypothèse visant à expliquer le haut taux de mortalité naturelle est que ce dernier soit le résultat de la prédation par les phoques gris.

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