Avis scientifique 2021/012
Évaluation du potentiel de rétablissement du corégone pygmée (Prosopium coulterii), populations des Grands Lacs et du haut Saint–Laurent (UD5)
Sommaire
- Les individus de la population de corégones pygmées de l’UD 5 ne se trouvent que dans le lac Supérieur (Figure 1), où ils occupent des zones littorales à des profondeurs variant de ~50 à 110 m. La biomasse de pointe se produit à des profondeurs de chalut de 80 à 95 m.
- La biomasse du corégone pygmée a connu des fluctuations périodiques depuis 1989, mais elle diminue depuis 2013, soit environ une génération. En 2018, elle a été estimée à 68 707 kg (IC : 2 465–1 357 612).
- Il a été déterminé que la taille de la population minimale viable (PMV) du corégone pygmée dans le lac Supérieur était d’environ 4 000 femelles adultes ou de 75 kg de biomasse âgée d’au moins un an, en supposant une probabilité de persistance de 99 % sur 100 ans avec un taux de catastrophe de 15 % par génération. La superficie minimale requise pour soutenir cette population (c.-à-d. la superficie minimale pour la viabilité de la population) est d’environ 21 km2, ce qui indique qu’un grand nombre d’agrégations de l’espèce de la taille de la PMV peuvent exister dans le lac Supérieur.
- La modélisation des populations a démontré que les populations de corégones pygmées étaient plus sensibles aux perturbations à la survie des juvéniles.
- Les menaces qui pèsent sur le corégone pygmée comprennent les changements climatiques, les espèces envahissantes et la pollution. Toutefois, l’incidence de ces menaces est actuellement inconnue. La prédation par des prédateurs de niveau trophique supérieur comme le touladi (Salvelinus namaycush) et la lotte (Lota lota) peut limiter la croissance de la population.
- En ce qui concerne les individus de l’UD 5, il y a des lacunes dans les connaissances relatives à l’écologie de la reproduction, à l’utilisation de l’habitat aux stades biologiques immatures , à la dispersion et à l’échange génétique, et aux facteurs qui influent sur la dynamique des populations, y compris le recrutement.
Le présent avis scientifique découle d’examen par les pairs du 10 décembre 2019 sur l’évaluation du potentiel de rétablissement (ÉPR) – ménomini pygmée (Prosopium coulterii), population des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (unité désignable 5). Toute autre publication découlant de cette réunion sera publiée, lorsqu’elle sera disponible, sur le calendrier des avis scientifiques de Pêches et Océans Canada (MPO).
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