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Document de recherche 2011/064

Étude des changements de la densité du frai du hareng du Pacifique (couches)

Par D.E. Hay, C. Fort, J.F. Schweigert, L. Hamer et P.B. McCarter

Résumé

Le présent rapport examine les facteurs biologiques, écologiques et méthodologiques qui influent sur les estimations de la densité des œufs ou des « couches » d’œufs dans les aires de ponte de la côte de la Colombie-Britannique. La documentation récente indique que la densité du hareng frayant dépend de mécanismes comportementaux intrinsèques qui s’appliquent à toutes les espèces pélagiques rassemblées en bancs, y compris au hareng. Si c’est le cas, il se peut que la densité des œufs ne varie pas directement en fonction de la biomasse du stock reproducteur (BSR). Le présent rapport étudie le lien entre la densité des œufs et la BSR en analysant les paramètres (c.-à-d. les mesures) des divers événements de pontequi se produisent par centaines chaque année en C.-B. Les paramètres importants sont la longueur du frai, la largeur du frai et le nombre de couches d’œufs. On a évalué les paramètres du frai et on les a comparés aux tendances de l’abondance dans les cinq principales populations de hareng de Colombie-Britannique. De façon générale, les paramètres n’ont pas tendance à diminuer ou à augmenter en fonction de l’abondance des populations. Les dimensions des différents événements de ponte sont restées relativement stables même si toutes les populations de C.-B ont connu une période de contraction au cours des cinq dernières années et s’il y a eu moins d’événements de ponte. La densité des œufs ou les couches d’œufs ont toutefois constitué une exception à l’uniformité apparente des paramètres relatifs au frai. Pendant les deux dernières décennies, le nombre moyen de couches d’œufs a diminué de façon notable dans toutes les zones côtières de la C.-B., mais la diminution a été particulièrement marquée au cours des cinq dernières années. Dans certaines régions, les couches moyennes d’œufs ont diminué même si l’aire totale de ponte a augmenté. Cette diminution des couches pourrait s’expliquer par des facteurs biologiques ou méthodologiques examinés dans le présent document. Il n’existe pas d’explication biologique évidente et l’analyse exécutée dans le présent document montre que les efforts déployés pour les relevés sont restés relativement uniformes. De façon inattendue, on a toutefois constaté au cours de la dernière décennie une augmentation de la fréquence des observations de frai « à l’état de traces », notées de façon arbitraire et irréaliste comme des couches 0,01. Relativement rare les premières années où les relevés ont été effectués en plongée, cette catégorie de frai « à l’état de traces » a augmenté et représente maintenant plus de 40 % des observations effectuées dans la plupart des régions aux cours des dernières années. Il semble probable que ce changement des couches estimatives d’œufs soit associé à une modification subtile et non intentionnelle des protocoles de relevé en plongée. Une recommandation demande de réexaminer les raisons qui justifient le recours à la catégorie de frai à l’état de traces comme estimation exacte des couches. Les autres recommandations se rapportent à des détails potentiellement importants concernant les méthodes de calcul employées pour déterminer l’indice du frai du hareng dans le modèle d’évaluation.

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