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Véhicules hydrographiques de surface automatisés

Les véhicules hydrographiques de surface automatisés, un outil utilisé par le Service hydrographique du Canada, sont à l'avant-garde de l'innovation à l'échelle internationale. Cette technologie évolutive permet aux hydrographes de recueillir des données sur le fond marin, assurant ainsi la sécurité de la navigation aux navigateurs récréatifs et commerciaux d'une manière complémentaire aux outils actuels.

Transcription

Ce projet a vu le jour grâce à une collaboration avec le Service hydrographique du Canada. Il est né du besoin d’explorer des zones plus étroites pour lesquelles il est difficile d’effectuer des relevés sur par un navire normal

Bill Jones : Ingénieur électricien – SeaRobotics

Holyrood marine base - Fisheries and marine institute of Memorial University of Newfoundland

Nous sommes ici aujourd’hui pour réunir des chercheurs et des scientifiques en vue d’évaluer le potentiel des véhicules hydrographiques de surface autonomes, d’évaluer leur utilisation, ainsi que les technologies à bord, et de mettre au point une méthode afin de tirer profit de la nature autonome de ces véhicules dans les techniques de relevé traditionnelles.

La pratique actuelle consiste à monter un échosondeur multifaisceaux à bord d’un navire hydrographique beaucoup plus grand, lequel est incapable d’accéder à bon nombre de zones peu profondes qui doivent être cartographiées. Ce véhicule est un catamaran de deux mètres et demi. Il est construit spécialement pour les relevés hydrographiques et peut être manœuvré à distance ou de façon autonome.

(Donc je peux utiliser le levier de commande si je veux… En mode manuel, c’est ce que je fais lorsque je suis sur le quai.)

Graham Bondt : Hydrographe - Service hydrographique du Canada

Le défi en ce qui a trait à cette approche consiste à intégrer toutes les composantes. Il se passe beaucoup de choses sur un petit bateau de ce genre. Il est donc difficile de répartir le poids et de régler l’assiette correctement, et il y a de cela quelques années, il n’existait même pas de batteries pour permettre d’effectuer ce type de relevé.

Bill Jones : Ingénieur électricien – SeaRobotics

L’hydrographe peut saisir les lignes de sondage préétablies dans le logiciel du véhicule, ce qui servira ensuite à cartographier le fond marin de façon autonome.

Graham Bondt : Hydrographe - Service hydrographique du Canada

En ce qui concerne ces bateaux, notre but est de vous retirer la fonction de commandant. Vous commandez la mise à l’eau et la récupération; une fois sur l’eau, vous ne vous souciez que des relevés.

Bill Jones : Ingénieur électricien – SeaRobotics

Cette approche permet d’accroître le rayon d’action de plus grands navires

Graham Bondt : Hydrographe - Service hydrographique du Canada

Ce véhicule a un rayon d’action d’environ six kilomètres, permettant aux hydrographes de l’envoyer de plus en plus loin en territoire inexploré.

Damon Wolfe : Gestionnaire de vente - Echo81

Les données hydrographiques recueillies à l’aide de ce véhicule seront rapportées au bureau et y seront traitées et analysées pour créer des cartes marines. Cette technologie assure la sécurité de la navigation aux navigateurs récréatifs et commerciaux.

Graham Bondt : Hydrographe - Service hydrographique du Canada

Notre but est de la plus rapide et plus sécuritaire afin qu’elle puisse être déployée dans un plus grand nombre de zones de relevé que par le passé.

Bill Jones : Ingénieur électricien – SeaRobotics

Les véhicules autonomes sont rapidement adoptés dans de nombreux secteurs du domaine des sciences de la mer. Pour ce qui est de l’hydrographie, cette technologie est encore à ses tout débuts et elle continuera de créer une dynamique en vue de relever les défis à venir.

Graham Bondt : Hydrographe - Service hydrographique du Canada

Remerciements spéciaux à :

  • Fisheries and Marine Institute of Memorial University of Newfoundland
  • SeaRobotics
  • Echo81
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