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Navigation de plaisance

Pour des millions de Canadiens et Canadiennes, la navigation est un mode de vie qui leur permet de voir le monde sous un angle nouveau. La navigation de plaisance est également un passe-temps qui comporte certaines responsabilités. Avec l'entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en péril (LEP), il est possible que certaines de ces responsabilités aient à évoluer.

Aujourd’hui, la navigation fait l’objet de nombreuses restrictions au Canada. La plupart d’entre elles ont été adoptées pour assurer la sécurité publique, mais la LEP tient compte d’un nouvel ensemble de facteurs. Il se peut que des restrictions motivées par la protection de l’environnement soient ajoutées au cours des années à venir pour protéger les espèces en péril. Il pourrait s’agir de restreindre les limites de vitesse ou les activités de navigation et d’interdire l’utilisation de bateaux à moteur sur des plans d’eau particuliers.

Nouvelles règles, nouveau cadre

Il faut également savoir que même si la LEP constitue un grand pas en avant qui permet au Canada d’empêcher la disparition des espèces sauvages, elle s’inscrit dans le cadre réglementaire contemporain. Alors que vous aurez de nouvelles règles à respecter lorsque vous naviguerez sur votre cours d'eau préféré, ces règlements seront administrés exactement de la même manière qu'ils le sont tous de nos jours.

Que pouvez-vous faire?

Chacun d’entre nous peut faire sa contribution en aidant à protéger les espèces en péril et leur habitat. Assurez-vous de respecter la LEP en vous conformant aux dernières restrictions dans votre région : réduisez votre vitesse et demeurez à une distance sûre des habitats essentiels là où ils sont indiqués. Vous pouvez de plus prendre des mesures concrètes pour protéger les espèces en péril dans votre collectivité. Le Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril parraine des activités d’intendance locales. Apprenez-en plus au sujet du Programme d'intendance de l'habitat pour les espèces en péril.

Pour des millions de Canadiens, la navigation est un mode de vie qui leur permet de voir le monde sous un angle nouveau. Il s’agit aussi d’un loisir assorti de certaines responsabilités que la nouvelle Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada viendra vraisemblablement modifier. Voici donc ce que vous devez savoir à ce sujet.

La protection des espèces sauvages

La Loi sur les espèces en péril vise à empêcher la disparition d’espèces sauvages. Conformément à cette loi, le Canada doit favoriser le rétablissement des espèces mises en péril en raison des activités humaines et il doit redresser la situation des espèces préoccupantes afin qu’elles ne deviennent ni en voie de disparition ni menacées. La LEP interdit de tuer, de blesser, de harceler, de capturer et de pêcher des espèces en péril et stipule également qu’il est illégal de détruire leur habitat essentiel. La LEP est entrée en vigueur en juin 2003.

Espèces aquatiques en péril

Un grand nombre d'espèces aquatiques sont désignées « en péril » en vertu de la LEP. Les espèces inscrites sur la liste comprennent le loup tacheté, le loup à tête large, le corégone atlantique, le saumon de l’intérieur de la baie de Fundy ainsi que certains animaux marins, comme la tortue luth et la loutre de mer. Jetez un coup d’œil à la liste complète des espèces aquatiques protégées en vertu de la LEP.

En vertu de la LEP, Pêches et Océans Canada (MPO) doit élaborer des stratégies de rétablissement et des plans d’action pour les espèces aquatiques désignées en péril ou menacées. Des stratégies de rétablissement pour les poissons et les espèces marines figurant actuellement sur la liste prévue par la LEP sont élaborées de concert avec les intervenants et doivent être terminées dans les deux années qui suivent l’inscription des espèces à la liste et leur protection en vertu de la Loi. Il se peut que ces stratégies et plans restreignent les activités de navigation afin de protéger les espèces ou leur habitat essentiel.

Qu’est-ce qu’un habitat essentiel?

En termes simples, l’habitat essentiel est nécessaire à la survie ou au rétablissement des espèces sauvages. Il peut s’agir d’une aire de reproduction, de croissance ou d’alimentation. Pour les espèces en péril, cet habitat est d’une importance capitale et doit être si possible défini dans les stratégies de rétablissement et les plans d’action.

Les espèces sont désignées « en péril » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), un organisme indépendant composé d’experts qui ont recours à une vaste gamme de données scientifiques pour évaluer les espèces sauvages. Le Cabinet fédéral décide ensuite si ces espèces devraient être inscrites sur la liste prévue par la Loi sur les espèces en péril. Cette décision est prise après que les intervenants et que les autres groupes concernés ont été consultés.

Lorsque l’on décide d’inscrire une espèce sur la liste, la LEP exige que des stratégies de rétablissement et des plans d’action soient élaborés. Les stratégies doivent définir les menaces qui pèsent sur l’habitat essentiel et décrire des approches qui permettront de les écarter.

Ce que cela pourrait signifier

Aujourd’hui, la navigation fait l’objet de nombreuses restrictions au Canada. La plupart d’entre elles ont été créées pour assurer la sécurité publique, mais la LEP tient compte d’un nouvel ensemble de facteurs. Il se peut que des restrictions motivées par la protection de l’environnement soient ajoutées au cours des années à venir pour protéger les espèces en péril. Il pourrait s’agir de restreindre les limites de vitesse ou la navigation et d’interdire l’utilisation de bateaux à moteur sur des plans d’eau particuliers.

Quoi qu’il en soit, les restrictions seront clairement communiquées. Il s’agit d’une priorité à long terme pour le MPO que de communiquer l’information sur les espèces en péril aux groupes d’intervenants, aux associations vouées à la conservation ainsi qu’aux responsables provinciaux et municipaux de l’environnement de tout le pays.

Il est important de savoir que le processus d’inscription d’une espèce sur la liste prévue par la LEP a été étudié en détail. Les décisions ne sont pas prises à la légère; des recherches scientifiques considérables sont réalisées, et les principaux groupes d’intervenants sont toujours consultés.

Il faut également savoir que même si la LEP constitue un grand pas en avant qui permet au Canada d’empêcher que des espèces sauvages ne disparaissent, elle s’inscrit dans le cadre réglementaire d’aujourd’hui. Autrement dit, même si vous devez en tant que navigateur être au courant des nouvelles règles lorsque vous parcourez votre cours d’eau préféré, ces règles seront administrées exactement comme elles le sont en ce moment.

Que pouvez-vous faire?

Chacun d’entre nous peut faire une différence en aidant à protéger les espèces en péril et leur habitat. Assurez-vous de respecter la LEP en vous conformant aux dernières restrictions dans votre région : réduisez votre vitesse et demeurez à une distance sûre des habitats essentiels là où ils sont indiqués. Vous pouvez de plus prendre des mesures concrètes pour protéger les espèces en péril dans votre collectivité. Le Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril parraine des activités d’intendance locales. Ce programme est géré par Environnement Canada, le MPO et Parcs Canada. Pour en savoir plus à son sujet, consultez son site Web à http://www.ec.gc.ca/hsp-pih/.

Pour en apprendre davantage sur les endroits où se trouvent les espèces en péril, vous pouvez communiquer avec les groupes de votre région qui se consacrent à la protection de l’environnement ainsi qu’avec les gouvernements municipaux et provinciaux. Vous pouvez aussi consulter le registre public des espèces en péril.

Pour en savoir plus

Pour en savoir plus sur la LEP, consultez les sites suivants :

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