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Contrôle et gestion des espèces aquatiques envahissantes

Renseignez-vous sur nos méthodes de gestion et nos activités visant à contrôler les espèces aquatiques envahissantes et à prévenir leur propagation.

Sur cette page

Évaluations

Lorsqu’une espèce aquatique envahissante est découverte, nous tenons compte de divers facteurs pour nous aider à élaborer un plan d’intervention.

Nous examinons des facteurs scientifiques comme :

Parmi les facteurs socio-économiques, on compte :

Nous effectuons également des évaluations des risques, comme en déterminant :

Contribuez au contrôle et à la gestion d’espèces aquatiques envahissantes dans votre région

La gestion des espèces aquatiques envahissantes est une responsabilité partagée. Pêches et Océans Canada peut conseiller ceux qui envisagent un projet de contrôle ou de gestion. Voici quelques exemples d’endroits où vous pouvez aider.

Pour en savoir plus, consultez la page proposer un projet.

Options pour le contrôle et la gestion

Les autorités fédérales et provinciales peuvent envisager un certain nombre d’options de gestion et de contrôle lorsqu’elles interviennent dans la découverte d’une espèce aquatique envahissante. Ces options comprennent :

Facteurs déterminants

Pour prendre des décisions sur les mesures de gestion, nous devons tenir compte de tous les facteurs, à savoir, entre autres, les facteurs :

L’éradication est la première option envisagée, car elle peut permettre d’éliminer l’espèce et prévenir tout impact écologique ou économique à long terme.

Toutefois, selon la situation, l’éradication peut ne pas être possible. Nous devons évaluer la faisabilité d’un projet d’éradication sur la base de facteurs complexes. Il s’agit notamment d’événements saisonniers (comme les pluies diluviennes qui peuvent créer une connectivité hydrique) et des caractéristiques des espèces (comme les stratégies de dispersion et de reproduction).

Les conditions idéales pour l’éradication sont lorsqu’une introduction a lieu dans un plan d’eau canadien qui n’a pas de connectivité hydrique.

Il se peut que le confinement et l’éradication ne soient pas faisables lorsqu’une espèce envahissante est introduite dans un plan d’eau connexe (comme un réseau hydrographique) ou un milieu aquatique libre (milieu marin).

Adapté de : Invasive Plants and Animals Policy Framework, État de Victoria, Australie, Department of Primary Industries, 2010.

Adapté de : Invasive Plants and Animals Policy Framework, État de Victoria, Australie, Department of Primary Industries, 2010.

Coût potentiel et conséquences des options de contrôle et de gestion des espèces aquatiques envahissantes. Des options comme l'éradication et le confinement ont un coût à court terme plus élevé, est plus difficile à réaliser et a un plus grand risque d'échec. La diminution des répercussions, la surveillance de l'espèce et l'inaction ont des coûts à long terme plus élevés, et leur choix signifie que la possibilité d'éradication et de confinement pourrait ne pas être possible plus tard, à mesure que la population augmente et se propage.

Coût potentiel et conséquences des options de contrôle et de gestion des espèces aquatiques envahissantes.

Des options comme l'éradication et le confinement ont un coût à court terme plus élevé, est plus difficile à réaliser et a un plus grand risque d'échec. La diminution des répercussions, la surveillance de l'espèce et l'inaction ont des coûts à long terme plus élevés, et leur choix signifie que la possibilité d'éradication et de confinement pourrait ne pas être possible plus tard, à mesure que la population augmente et se propage.

Activités de contrôle

Le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes permet de prendre des mesures comme l’utilisation de pesticides et la pêche pour contrôler ou éradiquer les espèces aquatiques envahissantes. Les ministères autorisés à prendre de telles mesures comprennent :

De plus, Pêches et Océans Canada peut autoriser la modification d’un plan d’eau pour contrôler ou éradiquer des espèces aquatiques envahissantes. La modification peut aller de l’arrachage de plantes envahissantes au drainage complet du plan d’eau.

Nous avons élaboré un cadre d’intervention pour les espèces aquatiques envahissantes au Canada (SCCS DocRech - 2010/114). Il vise à guider les autorités fédérales et provinciales dans leurs plans et activités d’intervention. Il décrit le processus d’intervention, les facteurs à considérer et les options de gestion possibles.

Lamproie marine

Lamproie marine

Lamproie marine

Lamproie marine

Les lamproies marines sont des pestes parasitaires qui se nourrissent du sang d’autre poissons. Ils s’attachent à leurs écailles avec leur bouche d’aspiration et leurs dents et percent un trou dans leur peau avec leur langue. Originaire de l’océan Atlantique, ils ont envahi les Grands Lacs par des canaux de navigation construits par l’homme. Depuis, ils ont eu des effets dévastateurs sur les pêches autochtones, sportives et commerciales dans les Grands Lacs.

Le Canada et les États-Unis gère conjointement la lamproie marine depuis 1955. Diverses méthodes sont employées pour contrôler la population des lamproies marines. Elles comprennent l’utilisation de produits chimiques qui tuent la larve de lamproies et des barrières et pièges qui empêchent les lamproies adultes de se déplacer vers l’amont pour frayer. Les efforts continus de contrôle ont permis de réduire de 90 % la population de lamproies marines. Visitez la page sur la lamproie marine pour en savoir plus sur la participation de Pêches et Océans Canada.

Achigan à petite bouche

Achigan à petite bouche

Filet fyke ciblant des achigans à petite bouche juvéniles dans le lac Miramichi.

Verveux permettant de capturer les achigans à petite bouche juvéniles dans les eaux peu profondes du lac Miramichi, au Nouveau-Brunswick.

L’achigan à petite bouche est un poisson d’eau douce envahissant dans certaines régions du Canada qui figure à l’annexe 3 du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes. L’achigan à petite bouche a été détecté pour la première fois en 2008, dans le lac Miramichi, au Nouveau-Brunswick. À la suite d’une évaluation des risques, Pêches et Océans Canada (MPO), en collaboration avec des groupes de gestion des bassins versants et la province du Nouveau-Brunswick, en 2009, a lancé un programme de contrôle contre l’achigan à petite bouche.

Ce programme de contrôle vise à réduire la population et ses répercussions sur les espèces indigènes. Les activités de contrôle comprennent le retrait de l’achigan à petite bouche à l’aide de verveux, de filets maillants, de sennes de plage et de pêche électrique par bateau ou à l’aide d’appareils portatifs. Une barrière est également installée et entretenue à la sortie du lac pour empêcher la propagation de l’achigan à petite bouche dans la rivière Miramichi Sud-Ouest. Ces activités se poursuivent et ont lieu chaque année du début mai à la fin octobre.

En 2019, la présence de l’achigan à petite bouche a été détectée dans la rivière Miramichi Sud-Ouest, à environ 10 km en aval du lac Miramichi. Cette récente découverte a déclenché une intervention menée en collaboration avec plusieurs partenaires en vue de déterminer l’étendue de la répartition dans la rivière Miramichi Sud-Ouest et de retirer les poissons trouvés, dans la mesure du possible. Les activités visant à retirer les poissons et à déterminer l’étendue de la propagation comprenaient la pêche à la ligne, la pêche électrique, la pêche au filet maillant et l’analyse de l’ADN environnemental.

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