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Cadre de collaboration pour les activités de recherche et de surveillance conjointes du MPO et de la NOAA liées à l’acidification des océans

Table des matières

5.0 Appuis en matière de collaboration

5.1 Pratiques exemplaires

Le MPO et la NOAA pourraient bénéficier d’une coordination par la mise en place et l’utilisation de protocoles communs en matière de pratiques exemplaires. Le MPO et la NOAA envisageront la possibilité de faire des exercices d’interétalonnage et des essais d’étalonnage. Les deux organismes établiront, au mieux de leur capacité, des méthodes et des procédures selon le Guide to Best Practices for Ocean CO2 Measurements. Pour aider dans ce processus, les scientifiques du MPO pourront assister à des ateliers avec Andrew Dickson au Scripps Institution of Oceanography s’il y a de la place et si le budget le permet.

En général, le MPO et la NOAA peuvent travailler ensemble pour mieux coordonner les plateformes et synchroniser et étalonner les instruments selon les pratiques exemplaires établies.

5.2 Mise en commun des capacités, de l’expertise et des méthodologies

Les efforts de coordination entre le MPO et la NOAA seront appuyés par la mise en commun des capacités, de l’expertise et des méthodologies. Les efforts se concentreront sur la mise en commun des ressources humaines pour maximiser l’utilisation des installations actuelles. De nouveaux fonds du MPO sont disponibles pour promouvoir les possibilités d’apprentissage et le déplacement des scientifiques à l’étranger par l’intermédiaire du fonds de partenariat qui peut servir à appuyer la mise en commun des capacités et de l’expertise avec la NOAA et les États-Unis. Les déplacements des scientifiques au début de leur carrière ou les permutations des employés pour des affectations temporaires (p. ex. Échanges Canada) sont encouragés pour appuyer l’échange des connaissances et pour améliorer les réseaux entre le MPO et la NOAA.

5.3 Autres partenaires

Une coordination et une coopération plus poussées avec les chercheurs des universités et les organismes non gouvernementaux seront envisagées pour appuyer les efforts du MPO et de la NOAA. Un partenaire potentiel important est le Marine Environmental Observation Prediction and Response Network (MEOPAR), un réseau national créé en 2012 pour réduire le degré de vulnérabilité et pour augmenter les possibilités en matière de milieu marin au Canada. Le MEOPAR a obtenu du financement pour un second cycle de cinq ans et continuera à considérer l’acidification des océans comme un secteur de recherche prioritaire comme il l’a fait durant son cycle de financement précédent qui a débuté en 2012. Un certain nombre de scientifiques du MPO a participé à des projets sur l’acidification des océans du MEOPAR, et les scientifiques américains ayant obtenu du financement de la NOAA font partie du conseil consultatif du MEOPAR. Dans le cadre de ces projets, les scientifiques du MEOPAR ont commencé à étudier l’acidification des océans dans les côtes de l’Atlantique et du Pacifique et de ses effets sur les organismes, les écosystèmes et les personnes qui dépendent de ces organismes et de ces écosystèmes. Toutefois, ils ne sont pas encore rendus à l’étape de donner des conseils sur la gestion des ressources gouvernementales.

5.4 Technologie

Dans bon nombre de cas, une technologie inefficace limite les efforts de surveillance. Dans la mesure du possible, le MPO et la NOAA collaboreront en échangeant leurs connaissances et leur expertise en matière de développement technologique. Par exemple, de nouvelles technologies sont nécessaires pour mieux étudier le benthos et la colonne d’eau hypodermique ainsi que la biologie des proliférations d’algues toxiques. Le MPO et la NOAA mettront en commun les renseignements sur le rendement des capteurs et la disponibilité d’une technologie moins chère pour limiter la chimie des carbonates, surtout les systèmes qui mesurent au moins deux mesures de carbonate de façon simultanée et très précise (comme la pression partielle du CO2 [pCO2] et le carbone inorganique dissous ou l’alcalinité totale et le pH). Les technologies adaptées aux efforts scientifiques des citoyens doivent aussi être incluses afin de permettre la collecte des données de qualité dans d’autres emplacements. Outre l’échange de renseignements, le MPO et la NOAA peuvent normaliser l’étalonnage des capteurs (dans la mesure du possible), ce qui se traduira par un régime d’échantillonnage plus cohérent et des résultats plus comparables entre les pays.

5.5 Plateformes, navires, postes d’amarrage et laboratoires

Pour soutenir les efforts de coordination, le MPO et la NOAA conviennent de partager des plateformes de recherche, telles que des navires, des postes d’amarrage et des laboratoires, dans la mesure du possible. Un plan sera élaboré pour coordonner le calendrier des expéditions, et l’accès aux postes d’amarrage des navires sera fourni, au besoin. Étant donné que les scientifiques, du moins aux États-Unis, doivent commencer à fixer le temps-navire deux ans à l’avance, cette coordination exigera un long délai d’exécution. Les coordonnées des postes d’amarrage existants seront échangées et des services d’entretien pourront également être offerts, au besoin. On encouragera l’accès aux laboratoires, tels que la Station biologique de Saint Andrews, pour favoriser les occasions de collaborer aux expériences multifactorielles importantes, renforcer la coordination de recherche entre le MPO et la NOAA, déterminer plus efficacement les effets biologiques et élaborer des stratégies potentielles d’atténuation.

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