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Cadre de collaboration pour les activités de recherche et de surveillance conjointes du MPO et de la NOAA liées à l’acidification des océans

Table des matières

4.0 Données et information

4.1 Partage de données

Un autre aspect important de ce cadre de coordination est le partage de données et l’échange de renseignements. En particulier, il sera important de coordonner le partage des données sur le carbone et des données biologiques. Au Canada, la politique sur les données scientifiques du MPO indique que toutes les données doivent être disponibles pour le public au plus tard deux ans après la collecte. Actuellement, quelques données sont disponibles dans BioChem, une base de données créée et entretenue par le MPO pour garder des données biologiques et chimiques provenant des initiatives de recherche ministérielle ou de la collecte de données dans les zones d’intérêt pour le Canada. L’Integrated Ocean Observing System (IOOS) des États-Unis et le futur Système intégré d’observation des océans du Canada (SIOOC) sont des exemples de ressources de données océaniques. De plus, les données de tous les projets financés par le Programme sur l’acidification des océans de la NOAA doivent être archivées dans le National Centers for Environmental Information’s Ocean Acidification Data System (système de données sur l’acidification des océans des centres nationaux sur les renseignements environnementaux) de la NOAA. Dans l’avenir, le MPO et la NOAA se serviront des portails pour rendre leurs données disponibles le plus tôt possible à des fins de partage au sein des régions et entre les deux organismes. Dans la mesure du possible, les deux organismes contribueront au Réseau mondial d’observation de l’acidification des océans (GOA-ON) et poursuivront les objectifs d’améliorer la communication des données sur l’acidification des océans à l’échelle nationale et de rendre leurs données d’observations provenant de leurs archives de données nationales plus accessibles.

4.2 Répertoires des capacités scientifiques

Afin d’améliorer la coordination de la recherche et les activités de surveillance, les deux organismes créeront des répertoires de leurs capacités scientifiques actuelles, tout comme les efforts régionaux actuels par l’intermédiaire du Pacific Coast Collaborative Ocean Acidification and Hypoxia West Coast Monitoring Inventory (inventaire collaboratif de surveillance de l’acidification des océans sur la côte du Pacifique et de l’hypoxie sur la côte ouest). Un répertoire de toutes les installations de manipulation de données sur l’acidification des océans sera créé. Il comprendra notamment des détails sur les espèces étudiées, les cofacteurs de stress manipulés, les conceptions expérimentales et les variables dépendantes mesurées. Un autre répertoire regroupant les installations de chimie analytique de l’acidification des océans sera créé. Il comprendra notamment des détails à propos des paramètres et des instruments utilisés. Un troisième répertoire des chercheurs travaillant pour le MPO et la NOAA dans l’étude de l’acidification des océans sera créé et inclura les biographies des chercheurs, les espèces étudiées, les variables dépendantes, les emplacements et d’autres détails pertinents. Ces répertoires amélioreront la communication entre le MPO et la NOAA ainsi qu’avec les partenaires internes et externes des établissements d’enseignement et les autres communautés d’intervenants. La NOAA dirige actuellement la création d’une nouvelle plateforme Web, l’OA Information Exchange (échange de renseignements sur l’acidification des océans), qui pourrait favoriser cet échange.

4.3 Communication

L’amélioration et la simplification de la communication entre le MPO et la NOAA sont essentielles à une coordination future. La structure de gouvernance d’un comité de coordination sur l’acidification des océans du MPO et de la NOAA et de deux groupes de travail sera mise en place (voir l’annexe) afin de donner suite aux discussions et d’élaborer des plans plus concrets pour l’avenir. Des plaques tournantes régionales pourraient également être créées au sein des groupes de travail sur la surveillance pour relier des scientifiques qui travaillent dans la même région et qui pourraient faire face à des défis semblables, comme l’Arctique, l’Atlantique Nord-Ouest et le Pacifique Nord-Est.

Il est important d’améliorer et de continuer la communication entre le MPO et la NOAA afin d’avoir plus d’interactions entre les deux organismes ainsi qu’avec les régions et les secteurs clients non scientifiques. Pour développer cette idée, les scientifiques du MPO et de la NOAA doivent élaborer des plans scientifiques en partenariat avec les secteurs clients afin d’améliorer la communication à propos des besoins des clients et du partage des données. La NOAA a mis en place un modèle de communication par l’intermédiaire d’une série de Coastal Acidification Networks (réseaux sur l’acidification côtière) qui vise les clients, les scientifiques et les gestionnaires gouvernementaux. Ces réseaux appuient l’objectif de communication, et la NOAA partagera les renseignements avec le MPO afin d’aider à améliorer les communications entre les parties régionales concernées au Canada, surtout pour informer la direction et les autres secteurs des pêches des découvertes dans la recherche sur l’acidification des océans dans leurs secteurs respectifs. Également, le Marine Environmental Observation Prediction and Response Network (MEOPAR) est à jauger l’intérêt de former une communauté de pratique canadienne sur l’acidification des océans qui pourrait aider à améliorer la communication au Canada.

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