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Dénombrement du krill et autre plancton

Apprenez pourquoi nous comptons le krill et autre plancton et comment nous utilisons l’acoustique pour le faire.

Sur cette page

Utilisation d’estimations de population

Une meilleure compréhension de la distribution du krill et des concentrations en biomasse aide à améliorer l’évaluation des stocks et la gestion de la pêche.

Un déclin des stocks de krill pourrait nuire aux poissons. Le krill constitue une grande partie du régime alimentaire de nombreux poissons, comme :

Il existe une pêche commerciale du krill sur la côte de la Colombie-Britannique avec une limite annuelle actuellement établie à 500 tonnes. La récolte de krill par les pêcheurs canadiens sert surtout à l’aliment supplémentaire pour la pisciculture (pour donner leur couleur rose aux saumons) et les aquariums.

Depuis 1990, Pêches et Océans Canada ainsi que des participants du secteur privé effectuent des relevés dans divers inlets et régions côtières de la Colombie-Britannique. Cependant, les relevés sont uniquement possibles dans de petites régions semi-fermées, comme des inlets ou des fjords de moins de 300 kilomètres carrés avec un échange d’eau minimal. Pour les régions au large, telles que la côte ouest de l’île de Vancouver, il nous faudra concevoir des modèles plus complexes pour dénombrer les populations de krill.

Notre base de données sur le zooplancton contient plus de 350 000 fiches d’espèces détaillées provenant de plus de 9 500 stations d’échantillonnage océanographique.

Biologie

Le zooplancton dispose d’organes de natation trop petits pour lui permettre de nager efficacement contre les courants. De nombreuses espèces peuvent se déplacer rapidement sur de courtes distances grâce à de courtes poussées d’énergie. Par contre, celles-ci sont principalement utilisées pour fuir le danger ou poursuivre une proie.

Le zooplancton est généralement microscopique, d’une longueur maximale de quelques centimètres. Le krill présent le long de la côte de la Colombie-Britannique mesure jusqu’à 25 millimètres (1 pouce), avec une longueur moyenne de 16 millimètres.

Pour se cacher de ses prédateurs (principalement des poissons et des baleines à fanons), le krill suit un cycle quotidien :

Par une journée ensoleillée, le krill peut plonger jusqu’à 150 mètres (450 pieds), tandis que, par temps nuageux, il peut rester à une profondeur de seulement 60 mètres (180 pieds).

Le krill n’est pas distribué uniformément dans un plan d’eau. Dans certaines régions, il forme des nuages ou essaims caractéristiques de forte biomasse, tandis qu’il est absent d’autres régions.

Détection de krill

Traditionnellement, le krill et autre plancton étaient capturés à l’aide de traits de filets, comme :

Les échantillons provenant des filets fournissent beaucoup de renseignements sur les espèces et les classes d’âge dans la zone d’échantillonnage, mais peu d’information sur la biomasse. Ils nécessitent également beaucoup de temps et d’efforts, et nuisent au krill.

La bioacoustique permet de détecter le plancton à un taux beaucoup plus élevé que l’échantillonnage par filets. Par contre, elle ne fournit aucune donnée sur les espèces et les classes d’âge des spécimens visés par l’échantillonnage.

La bioacoustique utilise un échosondeur scientifique (un « détecteur de poissons » de haute technologie) qui :

Une utilisation simultanée de l’échantillonnage par filets et de la bioacoustique nous permet d’obtenir un coefficient d’étalonnage de la biomasse qui peut être associé à l’écho réfléchi.

Échantillonnage

Si un navire peut être équipé d’un échosondeur, il est possible d’effectuer un échantillonnage du plancton. Nous avons utilisé des bateaux aussi petits de 7 mètres (21 pieds).

Habituellement, nous traçons un transect (une route d’échantillonnage) sur une carte, puis nous recueillons les échantillons acoustiques le long de ce transect durant les heures de clarté. Nous calibrons ensuite les échantillons en fonction des traits de filets locaux ou des sphères acoustiques pour établir une estimation de la biomasse le long du transect.

Traitement

Même si nous réussissons à obtenir des estimations de la biomasse le long de transects, ceux-ci ne couvrent qu’une bande étroite dans la zone totale.

Nous pouvons déterminer les estimations de la biomasse pour le reste de la zone par interpolation. Pour ce faire, il faut établir un modèle de la population dans une zone et l’appliquer à une estimation de la population totale de la zone.

On illustre l’estimation totale de la concentration de krill au moyen par exemple de cartes en courbes de niveau. Ces cartes affichent les diverses concentrations en fonction des transects d’échantillonnage.

Pour nous joindre

Pour en savoir plus, communiquer avec :

Courriel : Moira.Galbraith@dfo-mpo.gc.ca
Téléphone : 250-363-6692
Télécopieur : 250-363-6690

Adresse postale :

Moira Galbraith
Identification taxonomique de zooplancton
Institut des sciences de la mer
CP 6000
9860 chemin West Saanich
Sidney C-B  V8L 4B2

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