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Laboratoire du zooplancton

Découvrez les espèces de zooplancton habituellement présentes dans le nord-est de l’océan Pacifique, au large de la côte de la Colombie-Britannique.

Sur cette page

Crustacés

Les zooplanctons crustacés présents habituellement dans le nord-est de l’océan Pacifique sont, entre autres :

Krill

krill

Krill

Nous avons trouvé du krill du Pacifique Nord et du krill de l’Arctique dans les lieux suivants :

Les espèces les plus courantes de krill rencontrées au large de la côte ouest de l’île de Vancouver sont le krill du Pacifique Nord et le Thysanoessa spinifera.

En savoir plus sur les euphausiacés (krill).

Copépodes

copepod

Copépode avec sac à œufs, 12 millimètres (0,5 pouce) de long.

Le plus grand nombre de zooplanctons crustacés dans l’océan font partie de la classe des copépodes. Comme la plupart sont petits (moins de 8 millimètres), ils représentent une part importante du régime alimentaire des larves de poisson. Plusieurs sont des parasites, et donc, des carnivores, mais la plupart sont herbivores.

Les copépodes possèdent un exosquelette (squelette extérieur). Leur corps est composé de plusieurs segments articulés, qui ont chacun une paire de pattes. Ils ont aussi une paire de courtes antennes et une paire de très longues antennes. Ils utilisent leurs pattes pour se propulser par saccades courtes et rapides dans l’eau.

Larves de crabe

Les crabes passent par 2 stades juvéniles : le stade zoé et le stade mégalope. On retrouve ces larves en eaux côtières peu profondes.

Les larves doivent trouver un environnement (fond) benthique afin de s’installer et mûrir.

Elles ont démontré des réponses locomotives spéciales aux environnements changeants (tels que la salinité et les marées). Cela pourrait contribuer à empêcher leur dispersement en haute mer.

Les reptoïdes (crabe et homard) dans nos échantillons incluent les :

Crevette

Il existe 85 espèces de crevettes présentes dans les eaux de la Colombie-Britannique, desquelles seulement 6 font l’objet d’une pêche commerciale.

Ces 6 espèces appartiennent à la famille de crevette connue sous le nom de pandalidés, présente dans le monde entier. Ces 6 espèces comprennent la crevette :

  1. tachetée
  2. à flancs rayés
  3. des quais
  4. à front rayé
  5. océanique
  6. nordique

En savoir plus sur la biologie des crevettes.

Mysidacés

Mysidacé

Mysidacé

Les mysidacés ressemblent aux crevettes et peuvent atteindre une longueur de 3 cm (1,2 pouce). Elles sont présentes dans toute la colonne d’eau océanique ainsi que dans les environnements d’eau douce.

Techniques utilisées par les mysidacés pour se nourrir :

Les mysidacés marins forment souvent de grands essaims et constituent une part importante du régime alimentaire de nombreux poissons. Les mysidacés sont aussi appelés « mysis », en raison de la poche incubatrice que toutes les femelles adultes possèdent.

Ostracodes

Ostracode

Ostracode

Les ostracodes sont de petits crustacés largement présents en mer et en eau douce. Ils ressemblent aux bivalves (huîtres ou palourdes), mais mesurent seulement quelques millimètres.

Leur corps est complètement enfermé dans une carapace bivalve (corps comprimé enfermé dans une coquille articulée). La plupart des ostracodes vivent dans les grandes profondeurs, mais certains sont des espèces pélagiques (qui ne vivent ni dans la couche supérieure, ni dans la couche inférieure de la masse d’eau).

Les ostracodes peuvent être des :

Les crustacés bivalves de notre région sont mal connus. Des articles datant de 1930 et 1952 ont recensé 35 espèces, principalement près de Nanaimo, et 7 espèces de Puget Sound.

Amphipode

Amphipode

Les amphipodes locaux mesurent 15 millimètres.

Les amphipodes sont principalement marins (vivant dans l’océan). Ils peuvent être benthiques (vivant dans les zones inférieures de l’océan) ou pélagiques (ne vivant ni près de la surface ni au fond de l’océan). Il existe toutefois certaines espèces dulcicoles (d’eau douce) et terrestres.

La taille des amphipodes varie de moins de 1 millimètre à 14 centimètres. La plupart de ceux que nous attrapons mesurent entre 10 et 15 millimètres de longueur.

Les amphipodes se nourrissent :

Certains amphipodes supplémentent leur régime alimentaire en attrapant des petits animaux, mais il est rare qu’ils soient complètement carnivores.

Mollusques

Les zooplanctons mollusques présents habituellement dans le nord-est de l’océan Pacifique sont, entre autres, les :

Les ptéropodes

Les ptéropodes sont connus sous le nom de :

Ils peuvent atteindre 12 millimètres de longueur (0,5 pouce).

Les ptéropodes sont des limaces de mer, apparentés aux escargots. Nous avons rencontré 2 membres de cette famille dans les couches de surface de l’océan. Limacina helicina a une coquille et se nourrit de phytoplancton. Clione limacina n’a pas de coquille et se nourrit d’autres papillons de mer.

Larves de pieuvres et de calmars

Les céphalopodes comprennent les pieuvres et les calmars. Nous attrapons seulement les formes larvaires dans nos filets. Les formes larvaires mesurent jusqu’à 4 centimètres (1,5 pouce).

Les calmars possèdent une coquille interne, appelée « plume », tandis que les pieuvres n’ont pas de coquille.

Pieuvre géante du Pacifique

Pieuvre géante du Pacifique.

calmar opale

Calmar opale

Les pieuvres sont généralement présentes dans le fond de l’océan, souvent dans des cavernes et entre les rochers. En Colombie-Britannique, il existe 3 espèces de pieuvres, à savoir :

Les pieuvres fraient (déposent leurs œufs) en automne et les œufs éclosent au printemps. Les larves de la pieuvre sont planctoniques : elles dérivent librement dans l’eau pendant environ 2 mois au printemps avant de se fixer sur le fond sous-marin.

En Colombie-Britannique, il existe 17 espèces de calmars, dont 4 font l’objet d’une pêche commercialedont :

  1. le calmar rouge
  2. le cornet boréal
  3. le calmar opale
  4. l’encornet volant

Les calmars vivent dans toute la colonne d’eau, se nourrissant d’autres poissons et d’invertébrés.

L’accouplement se produit entre février et août et les œufs éclosent 3 mois plus tard. Les juvéniles restent près de la surface de l’océan et se nourrissent du zooplancton jusqu’à ce qu’ils atteignent environ 4 centimètres (1,5 pouce) de longueur, lorsqu’ils descendent vers le fond.

Cordés

Dans le nord-est de l’océan Pacifique, les zooplanctons cordés comprennent les chaînes de Salpes et les larves de poisson.

Chaîne de Salpes

Chaîne de Salpes

Chaîne de Salpes

Les salpes mesurent une longueur individuelle d’environ 10 centimètres (4 pouces). Les chaînes de Salpes peuvent mesurer jusqu’à 5 mètres (15 pieds) de long.

Les thaliacés, ou salpes, sont une classe de tuniciers (animaux invertébrés marins) qui sont adaptés à un mode de vie planctonique (à la dérive) et vagile. Ils pompent l’eau à travers leur corps pour :

Il y a seulement 6 genres de salpes et ils sont tous transparents.

Les salpes sécrètent un film muqueux passant le long de la paroi corporelle à l’œsophage (bouche) qui piège des particules dans l’eau. Les chaînes de Salpes se nourrissent près de la surface.

Un prédateur commun de salpes souvent retrouvé dans les eaux locales est le poisson-lune, qui peut mesurer jusqu’à 4 mètres de longueur (13 pieds).

Larves de poisson

Nous attrapons diverses espèces de larves de poisson dans nos filets, mais habituellement elles mesurent environ 4 centimètres de long (1,5 pouce) au maximum.

Selon leurs étapes de vie, beaucoup d’animaux passent une partie de leur existence sous forme planctonique (à la dérive). Les icthyoplanctons sont des poissons larvaires, d’une longueur qui peut atteindre quelques centimètres.

Chétognathes

chétognathe

Les chétognathes peuvent atteindre 75 millimètres de long.

bouche de chétognathe

Les chétognathes possèdent de grandes épines autour de leur bouche.

Les chétognathes forment à eux seuls un phylum. Aussi connus comme sagitta, ils sont des zooplanctons totalement carnivores.

Ces carnivores voraces attrapent un grand nombre de copépodes et les avalent entièrement. Ils sont caractérisés par les éléments suivants :

Apparemment, ils engloutissent les étapes larvaires préliminaires des poissons. Souvent, ils attaquent et consomment des proies plus grandes qu’eux.

Les chétognathes alternent entre la natation et la flottaison. Les ailerons le long de leur corps ne sont pas employés pour nager, mais plutôt pour les aider à flotter. Ils utilisent les muscles le long de leur corps pour s’élancer en avant.

Seulement 2 espèces sont communes dans les eaux de la Colombie-Britannique, mais quelques espèces en eau profonde peuvent parfois être collectionnées à l’aide des sondes remorquées en surface.

Polychètes

ver polychète

Un ver polychète.

Les polychètes, connus sous le nom d’annélides à soies nombreuses, peuvent atteindre une longueur de plus de 4 centimètres (1,5 pouce). En règle générale, les polychètes, une classe d’annélides, sont benthiques (vivant au fond de la mer). Cependant, les espèces de 2 familles pélagiques (vagiles) sont présentes dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique : le tomopteridae et le typhloscolecidae.

Les polychètes ont des appendices latéraux non articulés de chaque côté de leur corps appelés parapodes qu’ils utilisent pour nager ou pour creuser. Les polychètes ont une variété de formes : du vers tube sédentaire aux formes vagiles qui peuvent être planctoniques ou benthiques. Ils peuvent se nourrir passivement ou activement.

Les polychètes pélagiques (vagiles) tendent à être transparents, ce qui sert à minimiser la prédation.

Groseilles de mer rondes

Pleurobrachia bachei

Pleurobrachia bachei, avec une cloche mesurant jusqu’à 20 millimètres de diamètre et un tentacule mesurant jusqu’à 160 mm de longueur.

Connus sous le nom de « groseilles de mer » ou « cténophores », ces carnivores ovoïdes (créatures en forme d’œufs) sont munis de palettes natatoires en forme de peigne disposées en 8 rangées autour de la surface de leur corps, appelées cils.

Les 2 tentacules contractiles (qui peuvent diminuer) contiennent des cnidoblastes qui sécrètent une substance collante qui empêtre la proie. Cependant, elles n’ont pas de cellules urticantes.

Ensuite, les tentacules se contractent et nourrissent la bouche. Les cténophores peuvent émettre une bioluminescence vert claire quand ils sont dérangés.

Cnidaires

méduse de lune

La méduse de lune, aurelia aurita, mesure jusqu’à 32 centimètres de diamètre.

Il y a 4 différentes classes dans le phylum cnidaire :

  1. Anthozoaire (actinies et coraux)
  2. Hydrozoaire (Hydroïdes)
  3. Scyphozoaire (méduses)
  4. Cubozoaire (cuboméduses)

Les cnidaires ont 2 phases de vie différentes : la phase méduse (forme de « méduse », avec sexes séparés) et la phase polype (comme les actinies, possédant les organes mâles et femelles).

Les différentes classes de cnidaires passent différentes proportions de leurs vies dans les phases méduse ou polype. Par contre, la reproduction sexuelle peut seulement se produire à la phase méduse. La reproduction asexuelle peut se produire dans la phase polype par le ‘bourgeonnement’ ou la ‘division’.

En général, les scyphozoaires et les cubozoaires existent dans la phase méduse, tandis que les hydrozoaires passent environ la moitié de leur temps dans la phase méduse. Les anthozoaires n’ont pas de phase méduse. Les cténophores sont semblables aux méduses, mais ils n’ont pas de nématocystes.

Nématocystes

Tous les cnidaires ont des cellules urticantes appelées nématocystes, qui sont situées sur les tentacules. Quand quelque chose telle qu’une proie touche un tentacule, des milliers de nématocystes se jettent vers l’objet pour l’abasourdir et la retenir.

Il existe 3 types de nématocystes, celui qui :

  1. s’enroule autour des proies
  2. injecte des toxines dans la proie
  3. recouvre la proie d’une sécrétion adhésive pour l’immobiliser

La plupart des espèces de méduses et d’anémones ont des nématocystes qui ne nuisent pas aux humains. Si vous touchez les tentacules d’un actiniaire avec votre doigt, vous sentirez une sensation collante.  Ce sont les nématocystes essayant de se coller sur vous.

Quelques espèces de méduses sont fortement toxiques pour les humains, telles que l’espèce locale cyanea capillata et l’espèce bien connue, la galère portugaise.

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