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Réalisation des objectifs de conservation marine du Canada

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Les objectifs

Le Canada a réalisé des progrès considérables en matière de protection de ses océans et de réalisation de ses objectifs de conservation marine. Le Canada est aussi un ardent défenseur de la protection de l'océan mondial.

En 2010, les Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) se sont engagées à respecter le Plan stratégique 2011-2020 pour la biodiversité, y compris les Objectifs d'Aichi pour la biodiversité. L'objectif d'Aichi 11 engageait les Parties à la CDB à conserver 10 % des zones côtières et marines à l'échelle mondiale au moyen de réseaux d'aires marines protégées (AMP) gérées efficacement et des autres mesures de conservation effectives par zone (AMCEZ) d'ici 2020. À l'appui de cet objectif mondial, le Canada s'est engagé à conserver 10 % des zones côtières et marines à l'échelle nationale.

Par 2019, en collaborant avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones, les intervenants de l'industrie maritime, les ONGE, le milieu universitaire et les collectivités locales, le Canada avait protégé et conservé près de 14 % (13,81 %) de ses océans Il a dépassé sa cible de 10 % et s'est engagé à conserver 25 % de ses océans d'ici 2025 et 30 % d'ici 2030.

En 2020, le Canada a rejoint l'Alliance mondiale pour les océans et la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, qui préconise et soutient la conservation d'au moins 30 % des océans de la planète d'ici 2030 par l'établissement des AMP et d'AMCEZ.

En 2022, dans le cadre de la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15), le Canada a continué de plaider en faveur de la conservation des océans de la planète lors de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (disponible en anglais seulement). Les dirigeants mondiaux ont adopté le Cadre mondial de Kunming — Montréal pour la biodiversité, un cadre mondial historique pour préserver la nature et freiner et renverser la perte de biodiversité, afin de placer les milieux naturels sur la voie du rétablissement d'ici 2050. La cible 3 du Cadre mondial de Kunming — Montréal pour la biodiversité engage les Parties à la CDB à conserver au moins 30 % des zones terrestres et des eaux intérieures, ainsi que des zones marines et côtières, grâce à la mise en place d'aires protégées écologiquement représentatives, bien reliées et équitablement gérées, et à d'AMCEZ.

En février 2023, le Canada a accueilli le cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5), qui a réuni des professionnels de la conservation des océans et des représentants du monde entier pour échanger des connaissances et informer, inspirer et agir sur les aires marines protégées (AMP).

L'IMPAC5 a mis en lumière la nécessité d'accroître le partenariat avec les jeunes et les peuples autochtones. La collaboration fédérale et les annonces clés ont mis en évidence l'engagement ferme du gouvernement du Canada à atteindre notre objectif de conservation, qui consiste à protéger 25 % de nos océans d'ici 2025 et 30 % d'ici 2030.

Le gouvernement du Canada a soutenu ces engagements en effectuant les investissements les plus importants depuis une génération :

Outils en matière de protection du milieu marin du gouvernement du Canada

Comment protégeons-nous nos océans?

Les zones de protection marine (ZPM) établies par Pêches et Océans Canada en vertu de la Loi sur les océans, protègent et conservent les espèces, les habitats et les écosystèmes marins, qui sont importants et distincts sur le plan écologique. Les types d'activités autorisées ou interdites dans une ZPM de la Loi sur les océans dépendent des objectifs de conservation de la zone. Les possibilités économiques compatibles avec ces objectifs de conservation sont généralement autorisées dans l'aire protégée ou dans des zones spécifiques de l'aire protégée.

Les aires marines nationales de conservation (AMNC), créées par Parcs Canada, protègent et conservent des zones des océans et des Grands Lacs du Canada pour le plaisir et l'enrichissement du public. Les AMNC doivent comprendre au moins 2 types de zones :

Les réserves nationales de faune et les refuges d'oiseaux migrateurs, créés par Environnement et Changement climatique Canada, servent à la conservation, à la recherche et à l'interprétation de la faune. Les activités interdites varient selon le site. Lorsque les réserves nationales de faune, les refuges d'oiseaux migrateurs et les parcs nationaux comprennent une composante marine, ces aspects peuvent être comptés comme des AMP.

Les refuges marins, établis par Pêches et Océans Canada, sont des mesures qualifiées d'AMCEZ. Ces mesures aident à protéger d'importantes espèces et leur habitat, y compris les coraux et les éponges uniques, contre les effets de la pêche. Elles devraient rester en place à long terme, de sorte qu'elles contribueront de façon durable à la biodiversité.

Tous les outils fédéraux de protection du milieu marin mettent en œuvre :

Pour de plus amples renseignements sur les aires marines qui sont déjà protégées et conservées par le gouvernement du Canada et les provinces, consultez le site Web des Indicateurs canadiens de la durabilité de l'environnement.

Réalisations

À ce jour, le Canada a établi :

Ces aires protègent 14,66 % des zones marines et côtières du Canada.

Le gouvernement du Canada s'est engagé à conserver 25 % des océans du Canada d'ici 2025 et 30 % d'ici 2030.

Parmi les jalons et les réalisations qui contribuent à l'atteinte de ces objectifs de conservation, mentionnons les suivants :

2023

La Qikiqtani Inuit Association (en anglais seulement), le Canada, et la Pew Charitable Trusts (en anglais seulement) ont franchi une étape importante en concluant un accord de principe. Cet accord témoigne de leur engagement commun à œuvrer en faveur de la Vision de conservation régionale de Qikiqtani dans le cadre de l'Accord du Qikiqtani de financement de projets pour la permanence.

Le Canada dévoile des zones marines dont la conservation est envisagée et qui poursuivent l'élan vers 2025.

De concert avec 15 Premières Nations, le Canada annonce l'approbation du plan d'action pour un réseau d'AMP dans la biorégion du plateau Nord, et la reconnaissance du premier refuge marin du réseau, Gwaxdlala/Nalaxdlala, à l'inlet Knight, sur la côte de la Colombie-Britannique, également connu sous le nom de baie Lull et baie Hoeya.

Le gouvernement du Canada, ainsi que le Conseil de la Nation haïda, le Conseil tribal Nuu‑chah‑nulth, la Première Nation Pacheedaht, et la Première Nation Quatsino annoncent les progrès réalisés à l'égard de la ZPM proposée Tang.ɢwan — ḥačxwiqak — Tsig̱is, une vaste zone océanique unique sur le plan écologique, située en moyenne à 150 kilomètres de la côte ouest de l'île de Vancouver.

Le gouvernement du Canada annonce les nouveaux détails de sa Norme de protection d'AMP, qui contribuera à sauvegarder les zones de nos océans qui ont besoin d'être protégées des effets potentiellement nocifs des activités industrielles, tout en offrant davantage de cohérence et de clarté en ce qui concerne les activités interdites dans les AMP fédérales.

Le gouvernement du Canada (par l'entremise de l'Agence Parcs Canada) annonce une nouvelle politique pour orienter l'établissement et la gestion des aires marines nationales de conservation (AMNC), contribuant ainsi à faire progresser l'objectif du gouvernement du Canada de créer dix nouvelles AMNC.

Le gouvernement du Canada lance le nouvel Atlas de la planification marine du Canada (l'Atlas), un outil cartographique interactif qui permet aux utilisateurs de visualiser des données utiles à la planification spatiale marine, et d'interagir avec celles‑ci, qui sera un outil essentiel pour gérer la coordination de la gestion des activités océaniques au Canada, y compris la conservation marine.

2022

Le Canada et les pays participants adoptent le Cadre mondial de Kunming — Montréal pour la biodiversité pour protéger 30 pour cent des terres et océans de la planète d'ici 2030 pour enrayer la perte de biodiversité (Cible 3).

Le Canada publie une mise à jour des lignes directrices fédérales sur les AMCEZ qui clarifient les lignes directrices provisoires publiées en 2016.

Le premier ministre Trudeau annonce un investissement maximal de 800 millions de dollars pour soutenir jusqu'à quatre projets de conservation dirigés par des Autochtones par le biais d'un modèle de financement appelé « financement de projets pour la permanence » :

Création du Refuge marin des canyons orientaux (plateau néo-écossais).

2021

Le budget fédéral de 2021 prévoit un financement historique de près de 1 milliard de dollars (976,8 millions de dollars) sur cinq ans pour poursuivre les efforts de conservation marine visant à conserver 25 % des océans du Canada d'ici 2025.

Le gouvernement du Canada dévoile un plan d'action en cinq points pour atteindre son objectif de 2025.

2020

Le Canada rejoint l'Alliance mondiale pour les océans et la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, qui préconise et soutient la conservation d'au moins 30 % des océans de la planète d'ici 2030 par l 'établissement d'AMP et d'AMCEZ

2019

La lettre de mandat de la ministre des Pêches et des Océans stipule que la ministre doit collaborer avec le ministre de l'Environnement et du Changement climatique pour présenter un plan visant à conserver 25 % des terres et des océans du Canada d'ici 2025, en vue d'atteindre 30 % d'ici 2030.

Le Canada dépasse son objectif de conservation marine, qui consiste à protéger 10 % des zones marines et côtières, et à conserver 13,81 % des océans du Canada. Cette réalisation importante s'est concrétisée grâce aux efforts de collaboration considérables avec les peuples autochtones, l'ensemble des ordres de gouvernement, les industries maritimes et les intervenants.

Création de la ZPM de Tuvaijuittuq, un secteur d'une superficie de 319 411 km², une contribution approximative en pourcentage de couverture aux objectifs de conservation marine du Canada de 5,55 %.

Modifications à la Loi sur les océans permettant à la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne de désigner des ZPM provisoires pour assurer la protection de zones vulnérables pendant que d'autres recherches et consultations scientifiques sont effectuées. La Loi a également été modernisée pour s'harmoniser avec d'autres lois environnementales en ce qui concerne les amendes, les peines et les dispositions d'exécution.

Adoption d'une nouvelle Norme de protection d'AMP fédérales et d'une nouvelle Norme de protection des AMCEZ afin de mieux conserver des parties sensibles et importantes de nos océans.

Création de 2 ZMP en vertu de la Loi sur les océans :

Annonce de l'établissement de 8 nouveaux refuges marins dans la baie Howe, entre la Colombie-Britannique continentale et l'île de Vancouver.

2018

Établissement de la Réserve nationale de faune en milieu marin des îles Scott au large du nord-ouest de l'île de Vancouver, à titre de première aire marine protégée établie par Environnement et Changement climatique Canada en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada.

Annonce de l'Entente de collaboration Canada-Québec pour l'établissement d'un réseau d'AMP au Québec.

2017

Annonce de la création de 51 refuges marins correspondant à environ 275 000 km² et 4,78 % du territoire maritime conservé.

Création de 2 ZMP en vertu de la Loi sur les océans :

Annonce des limites définitives de l'aire marine nationale de conservation de Tallurutiup Imanga dans l'Extrême-Arctique.

2016

Établissement de la zone de protection marine Anguniaqvia niqiqyuam dans la mer de Beaufort, dans les Territoires du Nord-Ouest.

Voie vers 2025

Le gouvernement du Canada a dévoilé les aires marines dont la conservation est envisagée afin d'atteindre son objectif de 25 % d'ici 2025.

Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais grâce à nos partenariats avec les gouvernements à tous les niveaux, les peuples autochtones, l'industrie, les organisations environnementales non gouvernementales et le milieu universitaire, nous sommes convaincus que nous atteindrons nos objectifs.

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