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Document de recherche 2010/040

Un modèle de simulation à partir d’un système d'information géographique (SIG) pour évaluer les prises accidentelles d’éponges commerciales et évaluer l’incidence des décisions en matière de gestion

Par E. Kenchington, A. Cogswell, C. Lirette et J. Rice

Résumé

On a mis au point un modèle de simulation à partir d’un modèle de simulation à partir d’un système d'information géographique (SIG) afin d’évaluer les décisions de gestion en ce qui a trait aux prises accidentelles d’éponges dans la pêche commerciale de flétan du Groenland dans la zone réglementée par l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest (OPANO). La biomasse des prises accidentelles des éponges provenant des relevés aléatoires stratifiés faits par des navires de recherche a été interpolée au moyen d’un algorithme de pondération en fonction de l’inverse de la distance (IDW) de façon à produire une surface lissée. Les données relatives à l’effort de pêche ont été interpolées au moyen d’une procédure de krigeage et on les a utilisées pour pondérer à la fois les positions de départ de chaluts simulés ainsi que leur direction. Ces positions pondérées (modèle B) ont été mises en contraste avec les positions de départ choisies de façon aléatoire avec la direction aléatoire des traits de chalut (modèle A). Pour évaluer l’incidence des pêches que l’OPANO a interdites dans certaines zones sur les prises accidentelles simulées, les modèles A et B ont été exécutés de façon itérative dans le cadre de deux scénarios : 1) des aires balayés par les chaluts simulées au sein de l’empreinte de la pêche, et 2) des lignes de fond simulées au sein de l’empreinte de la pêche et à l'extérieur des zones de pêche interdite. Pour chacun des quatre résultats, on a utilisé 1 500 facteurs de pondération de captures d’éponges afin d’évaluer l’incidence de fermetures de type spatial et un seuil de rencontre de 800 kg dans le cas des prises commerciales. Le modèle laisse entendre que les pêches actuellement interdites dans le but de protéger les zones où se trouvent les éponges auront permis de réduire les prises accidentelles d’éponges de 28 % si l’effort de pêche avait été répartie de la même façon que dans les 20 dernières années. Il estimait également que 8,5 % des captures accessoires dépassaient 800 kg, la plupart provenant des zones adjacentes au secteur de la pêche interdite d’éponges de l’éperon de Sackville ou du passage Flamand, ainsi que le long des têtes de canyon des Grands Bancs de Terre-Neuve. Le modèle indique que le fait de faire passer le seuil de 800 kg à 100 kg/37 km par trait aurait une incidence de seulement 8 % de plus des captures accessoires simulées et protégerait les éponges aux têtes de canyon des Grands Bancs de Terre-Neuve et dans les eaux du talus continental du passage Flamand.

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