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Document de recherche 2010/014

Diversité et répartition des ombles, du genre Salvelinus, dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord, par rapport au Dolly Varden (Salvelinus malma malma [Walbaum, 1792]).

Par J.D. Reist et C.D. Sawatzky

Résumé

Quatre (ou cinq) espèces d’ombles vivent dans les eaux du nord-ouest de l’Amérique du Nord – le Dolly Varden, l’omble à tête plate, l’omble chevalier, le touladi et l’omble d’Angayukaksurak. Une sixième espèce, l’omble de fontaine, a été introduite dans les régions du sud, mais n’est pas présente aux mêmes endroits que les espèces ci-devant. La différentiation taxonomique des trois premières espèces est en grande partie résolue présentement; cependant, la taxonomie antérieure est venue jeter de la confusion entre les taxons. En effet, au fil du temps, la composition des populations de ces taxons a varié, ce qui a entraîné des problèmes d’interprétation de la littérature antérieure. Le Dolly Varden, l’omble d’Angayukaksurak et l’omble à tête plate sont principalement associés aux habitats fluviaux, et les deux premiers ont été considérés comme synonymes; bien que distincte, l’omble à tête plate semble afficher des préférences écologiques semblables, mais passe une partie de son cycle biologique dans des lacs lorsqu’il le peut. L’omble chevalier et le touladi sont associés aux environnements lacustres, bien que les deux emploient les cours d’eau pour les migrations et, dans certains cas, leur cycle biologique. Le Dolly Varden et l’omble à tête plate sont en général parapatriques; cependant, une sympatrie limitée existe dans le bassin central du fleuve Mackenzie. Le Dolly Varden et l’omble chevalier sont la plupart du temps parapatriques au Canada, et les quelques occurrences de l’omble chevalier dans l’aire de répartition géographique du Dolly Varden sont limitées à des lacs non reliés; l’omble chevalier et l’omble à tête plate affichent quant à eux une répartition allopatrique. Le touladi, qui est l’omble ayant la plus vaste aire de répartition dans ce secteur, est sympatrique de toutes les autres espèces d’ombles, mais les préférences écologiques semblent limiter les contacts. En conséquence, bien que l’hybridation soit possible d’après des preuves recueillies ailleurs, aucun cas n’a été documenté entre les ombles du nord-ouest arctique de l’Amérique du Nord. Cependant, une introgression implicite existe entre certains ombles.

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