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Document de recherche 2001/110

Série chronologique décennale de l'abondance du zooplancton invertébré sur la plate-forme de Terre-Neuve et les Grands bancs (1991 - 1999

Par Dalley, E.L., Anderson, J.T., Davies, D.J.

Résumé

Les copépodes représentaient 80 % du zooplancton des Grands Bancs et du nord-ouest de la plate-forme de Terre-Neuve. Faible durant la première partie de la décennie, l'abondance du zooplancton a atteint un sommet de 1997 à 1999, en même temps que le necton présentait une abondance accrue. Durant les premières années, l'abondance de certaines petites espèces (p. ex., O. similis) était biaisée négativement parce que des filets aux mailles plus grandes (0,505 mm) étaient alors utilisés. Toutefois, même les espèces de zooplancton de grande taille dont la capture ne devrait pas être biaisée par le maillage (p. ex., les plus grands stades de C. finmarchicus, de C. hyperboreus, de chétognathes, d'amphipodes et d'euphausiacés) étaient tous peu abondants au début des années 1990. L'espèce de copépode la plus abondante était O. similis, suivie de Pseudocalanus, de C. finmarchicus, de T. longicornis et de C. hamatus. L'abondance de toutes ces espèces était maximale de 1997 à 1999. En terme de biomasse, le copépode dominant était C. finmarchicus, dont la biomasse a atteint un sommet en 1999. Bien que le nombre de C. hyperboreus était faible par rapport à l'abondance des autres copépodes, sa biomasse, qui a atteint un sommet en 1994, était aussi importante en raison de sa grande taille. La biomasse de Oithona a atteint un sommet en 1997, et celle de Temora, en 1999. Les cladocères, dont l'abondance était maximale en 1997, constituaient l'autre groupe de zooplancton dominant, suivis de Limacina (maximum en 1996) et des larves de bivalves (maximum en 1999). La capacité d'estimer l'abondance globale moyenne à l'aide de deux transects centraux ou de quatre transects plus étendus variait selon l'espèce ou le groupe et, en raison de répartitions relativement larges, n'était généralement pas fiable. Ce type de relevé pélagique comportant l'échantillonnage simultané du plancton invertébré et du necton (surtout composé de poissons planctivores) offre la possibilité de déterminer les liens entre le cycle de productivité annuel et le recrutement des poissons.

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