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Document de recherche 2001/044

Évaluation du stock de morue dans les divisions 2J+3KL de l'OPANO

Par G.R. Lilly, P.A. Shelton, J. Brattey, N.G. Cadigan, B.P. Healey, E.F. Murphy, and D.E. Stansbury

Résumé

L'état du stock de morue dans les divisions 2J+3KL est mis à jour à la suite d'une année supplémentaire de relevés au chalut de fond, de relevés par pêche sentinelle, de relevés des pré-recrues, de relevés acoustiques dans certaines zones, de données issues d'étiquettes retournées, des réponses à un questionnaire rempli par les pêcheurs, ainsi que des prises et des taux de prises de la pêche indicatrice. De nombreuses incertitudes subsistent quant à la structure de ce stock et par conséquent, l'a présente évaluation de l'état du stock se fonde sur deux hypothèses : a) la morue actuellement en zone côtière appartient à une sous-population côtière qui est fonctionnellement distincte de la population des eaux hauturières et b) les poissons des eaux hauturières et les poissons des eaux côtières constituent une seule sous-population. Quand on se base sur l'hypothèse d'une population côtière distincte, on ne sait pas très bien si le stock reproducteur a été maintenu aux niveaux actuels de mortalité naturelle et de mortalité due à la pêche grâce aux récents niveaux de recrutement. Les taux de prise issus du relevé par pêche sentinelle, des registres des bateaux de pêche commerciale et des relevés au chalut de fond faits en automne dans les eaux côtières indiquent une tendance à la baisse de la biomasse exploitable depuis 1998. Cependant, les estimations de la taille du stock exploitable fondées sur les études d'étiquetage ont été relativement constantes. Si l'on adopte l'hypothèse de la sous-population unique, il ne fait aucun doute que la biomasse de géniteurs dans les divisions 2J+3KL demeure à un niveau extrêmement faible par rapport à sa taille historique et qu'il n'y a aucun signe de rétablissement du stock. Toute pêche sur le reste de la zone côtière retardera le rétablissement du stock. La prédation par les phoques du Groenland est évaluée à 37 000 t et empêche peut-être ce stock de se rétablir.

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