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Document de Recherche - 1999/052

Physical oceanographic conditions on the Scotian Shelf and in the Gulf of Maine during 1998.

Par K. Drinkwater

Résumé

Les résultats de 1998 sont présentés relativement à l'examen des conditions océanographiques physiques sur le plateau néo-écossais ainsi que dans le golfe du Maine et les zones marines avoisinantes. Le plus important changement survenu depuis 1997 est lié à une avancée d'eau froide de talus du Labrador le long du plateau néo-écossais. Empruntant des chenaux et goulets, cette eau froide s'est par la suite introduite sur le plateau, venant y remplacer les restes d'eau chaude de talus reposant dans les bassins profonds, notamment dans les bassins Émeraude et Georges. La présence d'eau de talus du Labrador a été détectée au large du banc Émeraude en octobre 1997. Vers la fin de la même année, elle a progressé en direction sud-ouest, puis a pénétré dans le chenal Northeast à l'entrée du golfe du Maine en janvier 1998. En février, elle s'est déplacée sur le flanc sud du banc Georges pour gagner en mars l'entrée du chenal Great South. Les eaux froides de talus sont demeurées en bordure du plateau durant tout le reste de l'année, bien qu'on y ait noté des signes d'un léger réchauffement à la fin de 1998. Les températures dans la zone profonde du bassin Émeraude ont baissé de 2 °C entre décembre 1997 et février 1998, puis de 1 °C encore, entre février et avril. Elles étaient très inférieures aux moyennes à long terme. Sur la partie nord-est du plateau néo-écossais, les températures se sont maintenues sous la moyenne. Cette tendance au refroidissement a commencé vers le milieu des années 1980 et a atteint son apogée au début des années 1990. Ces dernières années, y compris en 1998, il y a eu une très lente, quoique régulière, remontée des températures dans ces régions. La présence de ces eaux froides est vraisemblablement due à une advection depuis le golfe du Saint-Laurent et le large du plateau de Terre-Neuve conjuguée au refroidissement hivernal in situ. Toutefois, l'importance relative de ce phénomène n'est pas clairement établie. Autre fait notable, on a observé depuis les années 1990 une stratification plus marquée de la couche superficielle de la colonne d'eau (de la surface à 50 m) sur l'ensemble du plateau néo-écossais, les valeurs maximales ayant été atteintes ces dernières années. Une telle tendance n'a toutefois pas été remarquée dans le golfe du Maine.

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