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Document de recherche 2019/025

Aperçu biophysique et écologique du site d’intérêt (SI) des îles de la côte Est

Par Jeffery, N.W., Heaslip, S.G., Stevens, L.A., et Stanley, R.R.E.

Résumé

Le document Aperçu biophysique et écologique du site d’intérêt (SI) des îles de la côte Est résume les connaissances sur les principales composantes physiques et biologiques de l’écosystème des îles de la côte Est. Ces attributs clés et la description de leur fonction écosystémique peuvent guider l’élaboration d’objectifs de conservation et de mesures de gestion, si la zone d’étude devient une zone de protection marine. Les îles de la côte Est sont un archipel unique et complexe où les effets anthropiques sont faibles et qui a conservé un haut degré de naturalité. Divers types d’habitats comprenant des substrats rocheux, de galets et sableux, la zostère (Zostera marina), le fucus (Ascophyllum nodosum), les bancs de varech, les vasières et les marais salés sont associés aux quelque 200 îles côtières englobées dans les limites du SI. Ces habitats de nidification, de quête de nourriture et d’hivernage sont importants pour un grand nombre d’oiseaux de mer, dont deux espèces en voie de disparition : la Sterne de Dougall (Sterne dougalli) et le Pluvier siffleur (Charadrius melodus). Les herbiers de zostère et les bancs de varech constituent un habitat important pour les poissons de fond juvéniles de cette région, y compris la morue franche (Gadus morhua) et la goberge (Pollachius virens). Les bancs infratidaux de fucus du SI présentent une richesse en espèces et une abondance d’espèces de poissons et d’invertébrés associés plus élevées que dans le sud de la Nouvelle-Écosse et les régions d’où le fucus est absent. L’aire de frai du hareng de l’Atlantique de la côte Est (Clupea harengus), une composante importante de la frayère côtière, chevauche la partie ouest du SI. Les rivières et les estuaires débouchant dans la zone d’étude fournissent un habitat migratoire important pour des poissons diadromes, notamment l’anguille d’Amérique (Anguilla rostrata) et le saumon de l’Atlantique (Salmo salar; évalué comme étant en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)), qui traversent le SI pour atteindre leurs aires d’alimentation et de frai. Le homard d’Amérique (Homarus americanus), que l’on trouve dans toute la zone d’étude, est visé par une importante pêche commerciale sur la côte Est. La région abrite également d’autres invertébrés, comme des mollusques, des échinodermes, des crustacés, des tuniciers et des polychètes, associés à des habitats très hétérogènes. Le SI est aussi occupé par des phoques communs et compte deux colonies côtières de phoques gris (Halichoerus grypus), mais elle ne renferme pas d’habitat important pour d’autres espèces de mammifères marins. La région est très naturelle, avec des niveaux de contaminants dans l’eau et les sédiments plus faibles, des effets anthropiques moins marqués et moins d’espèces envahissantes que dans le sud de la Nouvelle-Écosse et la baie de Fundy. La diversité et la complexité de cet habitat très naturel, combinées aux zones de nurserie de poissons juvéniles et aux vastes aires de quête de nourriture des oiseaux de mer, en font un écosystème unique et important pour la biorégion de la plate-forme Néo-Écossaise. Bien que l’étendue complète de la diversité biologique n’ait pas encore été quantifiée, les caractéristiques uniques de l’habitat du site d’intérêt sont probablement associées à un assemblage distinct et diversifié d’espèces d’oiseaux, de poissons et d’invertébrés.

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