Sélection de la langue

Recherche

Document de recherche 2017/051

Évaluation de la lompe (Cyclopterus lumpus) dans le golfe du Saint-Laurent (3Pn, 4RS) en 2015

Par Gauthier, J., Grégoire, F., et Nozères, C.

Résumé

La région du Québec de Pêches et Océans Canada (MPO) a réalisé une première évaluation de l’état de la lompe (Cyclopterus lumpus) du nord du golfe du Saint-Laurent (nGSL) à l’hiver 2006. Lors de celle-ci, la fréquence des avis a été fixée à cinq ans (MPO 2006, MPO 2011, MPO 2014, MPO 2016). La structure de population et l’identification des stocks de lompe n’étant pas connues, l’évaluation porte sur les divisions 4R et 4S ainsi que la sous-division 3Pn de l’Organisation des pêches dans l’Atlantique nord-ouest. Ce choix est basé sur des secteurs d’intérêt où se déroule une pêche dirigée pour cette espèce. On dispose de peu de données pour cette évaluation. Les principaux indicateurs de l’état de la lompe du nGSL proviennent des données des statistiques de pêche, de l’échantillonnage des captures commerciales, du relevé au chalut de fond du MPO et des relevés mobiles du programme des pêches sentinelles. Le présent document décrit la biologie, la pêche ainsi que les données et analyses ayant servi à produire l’avis sur l’évaluation de la lompe (Cyclopterus lumpus) du golfe du Saint-Laurent (3Pn, 4RS) en 2015. (MPO 2016).

La pêche à la lompe dans le nGSL est relativement récente s’étant développée au milieu des années 1970. Elle vise exclusivement les femelles pour le marché du caviar et se déroule au printemps. Les débarquements d’œuf de lompe ont diminué considérablement passant d’une moyenne annuelle de 349 t pour la période 1986-2009 à 35 t pour la période 2010-2015. Le nombre de pêcheurs actifs a également grandement diminué passant d’une moyenne annuelle de 404 participants à 65 pour les mêmes périodes. La pêche se pratique principalement dans la zone unitaire 4Sw, la sous-division 3Pn et la division 4R. Depuis 2013, toutes les activités de pêche sont concentrées dans la zone unitaire 4Ra.

Des facteurs, telles les conditions de marché, la synchronisation de la pêche avec l’arrivée des femelles dans les eaux côtières, les conditions météorologiques et la possibilité de pêches plus lucratives, pourraient en partie expliquer la diminution des débarquements et de l’effort de pêche. La forte diminution de l’effort et des débarquements suggèrent toutefois un déclin important de l’abondance de la ressource. Cette ressource semble fluctuer en abondance de façon cyclique et se situerait dans un creux. Malgré les incertitudes sur les causes de la faible abondance, la vulnérabilité de cette ressource à la surpêche du potentiel reproducteur milite en faveur d’une approche très prudente.

Avis d’accessibilité

Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).

Date de modification :