Sélection de la langue

Recherche

Document de recherche 2010/004

Évaluation de l’état, des menaces et du potentiel de rétablissement du brosme (Brosme brosme)

Par L.E. Harris et A.R. Hanke

Résumé

En mai 2003, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a procédé à une évaluation du brosme et a jugé qu’il était menacé. À l’heure actuelle, on envisage de l’ajouter à la liste figurant à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). L’évaluation du potentiel de rétablissement (EPR) éclairera la décision relativement à l'inscription sur la liste, les analyses socioéconomiques, ainsi que les consultations auprès du public. Si cette espèce est inscrite légalement sur la liste, l’EPR éclairera également la stratégie de rétablissement.

L’abondance du brosme a diminué depuis les années 1970; toutefois, on ne dispose pas de suffisamment de données pour déterminer l’ampleur du déclin. Il y a des éléments d’information contradictoires quant à savoir si l’abondance du brosme a continué de diminuer depuis la fin des années 1990. L’aire de répartition du brosme dans les eaux canadiennes n’a pas diminué et l’espèce ne semble avoir disparu d’aucune des zones où on la capturait par le passé.

Une stratégie de rétablissement raisonnable serait celle d’atteindre une tendance croissante de l’abondance, telle que mesurée par un indice approprié. Un objectif spatial raisonnable consisterait à éviter toute réduction d’origine anthropique dans l’aire de répartition et dans la distribution. La pêche est la seule grande source connue de mortalité d’origine anthropique chez le brosme. Les débarquements canadiens de brosme en provenance des divisions 4VWX+5 de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord‑Ouest (OPANO) se sont situés entre 790 tonnes métriques (tm) et 1 490 tm de 1999 à 2006. La majorité de ces débarquements viennent de la pêche du poisson de fond à la palangre dans 4X et 5Z. La mortalité minimale du brosme dans la pêche du homard en 2005‑2006 a été estimée à 226 tm dans la zone de pêche du homard (ZPH) 34, à 22 tm dans la ZPH 41 et à 169 tm dans la ZPH 34 en 2006‑2007.

Le brosme adulte préfère les habitats structurés au fond dur situés dans des profondeurs de 400 à 600 m. On ne sait pas quel est l’habitat de prédilection du brosme juvénile. L’habitat ne semble ni être, ni risquer de devenir un facteur limitatif à la survie et au rétablissement du brosme. Il n’y a pas de menaces connues ayant occasionné une baisse de la quantité et de la qualité de l’habitat.

Avis d’accessibilité

Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).

Date de modification :