Document de recherche 2007/006

Tendances relatives aux activités de pêche au chalut de fond en C.-B

Par Sinclair, A.

Résumé

Les changements de l’étendue spatiale de la pêche du poisson de fond au chalut de fond en C.-B. ont été estimés à l’aide des données des observateurs de la pêche. La période de 1996 à 2005 a été choisie pour l’analyse détaillée, puisqu’il s’agit de la période pour laquelle des données détaillées appropriées sur les prises et l’effort sont disponibles grâce aux observateurs de la pêche. Les emplacements des traits ont été représentés par un vecteur entre les points de départ et de fin du trait. Le calcul approximatif de la superficie a été basé sur une grille relativement fine de 1 km². Les répercussions de ces choix sur les résultats de l’analyse sont expliquées. Il n’y avait à peu près aucun effort de pêche au chalut de fond déclaré à des profondeurs de plus de 500 m avant 1990. Depuis lors, il semble y avoir eu une expansion de la pêche dans cette couche de profondeur. La plus grande expansion de la zone exploitée au cours de la période de 1996 à 2005 a été vers la profondeur (>500 m) où la pêche du sébastolobe à longues épines a été entreprise. On constate une augmentation considérable de la zone cumulative pêchée en 2000, année où la pêche du sébastolobe à longues épines a été étendue vers les eaux du nord dans le Triangle (5AB) et la baie Rennell (5E). Le nord-est du Banc du Milieu est une deuxième zone où la pêche s’est élargie. Cette zone a donné la plupart des prises déclarées d’espèces associées aux récifs de coraux et d’éponges. La superficie annuelle exploitée entre 0 et 150 m et entre 150 et 500 m, à l’échelle de la côte, a diminué ou est demeurée stable. On a noté une réduction considérable de la superficie annuelle exploitée dans la zone 5CD, dans l’échelle de profondeur de 0 à 150 m. Il reste des zones considérables où il n’y a pas eu de chalutage depuis 1996; elles se caractérisent par des fonds accidentés qui ne se prêtent pas au chalutage. Des pêches aux lignes et aux casiers y sont pratiquées. On connaît très peu le biote des biohermes de ces zones, la composition des espèces et les profils démographique de leurs habitants.

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