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Document de recherche 2004/118

Critères écologiques et océanographiques des zones alternatives pour l’échange des eaux de ballast dans la Région du Pacifique

Par Levings, C.D., M.G.G. Foreman

Résumé

Nous présentons un survol du risque écologique relié au projet de règlement sur les zones de déversement des eaux de ballast qui n’ont pas été changées au milieu de l’océan avant que les navires entrent dans les ports de la Colombie-Britannique. En nous servant des données sur les courants saisonniers moyens au large de la province, nous avons analysé le transport éventuel des organismes présents dans les eaux de ballast vers les habitats océaniques profonds et loin d’écosystèmes et d’habitats clés (ZPM pilotes, pêcheries productives, frayères, aires de forte productivité primaire et secondaire, installations aquacoles, endroits actuels de déversement ou de changement des eaux de ballast et caractéristiques sous-marines et estuariennes favorisant le transport vers le littoral). Pour réduire le risque de dommage possible aux écosystèmes côtiers, nous proposons un amendement au projet d’annexe II de Transports Canada portant sur les zones alternatives pour l’échange des eaux de ballast (ZAEEB), énoncé ci-dessous, que nous justifions d’après notre analyse des courants, de la bathymétrie et des remous. Il faut considérer les ZAEEB spéciales situées en deçà de l’isobathe de 500 m et de 50 milles marins du littoral lorsque les conditions météorologiques ou d’autres facteurs l’exigent. Des évaluations antérieures ont révélé qu’une ZAEEB située à l’entrée et dans le détroit Juan de Fuca posait un risque d’introduction d’espèces exotiques. Une évaluation du risque plus détaillée est requise afin d’établir si les autres ZAEEB spéciales établies dans la région du Pacifique sont adéquates. Nous discutons aussi le problème du transport côtier des organismes présents dans les eaux de ballast et proposons des mesures pour réduire leur dispersion dans les eaux de la Colombie-Britannique.

À l’exception du mont sous-marin Bowie [53° 19′ 135° 38′, rayon d’exclusion de 50 milles marins (92,6 km] et du secteur ouest du détroit de la Reine-Charlotte [50 milles marins de cap (50° 46,5′; 128° 26,0′) à cap (51° 55,6′; 131° 0,0′)], une autre zone alternative pour l’échange des eaux de ballast que nous proposons inclut toutes les eaux gisant à plus de 50 milles marins du littoral et à l’ouest de l’isobathe de 500 m.

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