Sélection de la langue

Recherche

Document de recherche 2003/72

Condition océanographiques optiques, chimiques
et biologiques dans les régions du Golfe et
des Maritimes en 2002.

Par Harrison, G., Sameoto, D., Spry, J., Pauley, K.,
Maass, H. et Soukhovtsev, V.

Résumé

Les propriétés optiques, chimiques et biologiques de l'océan dans les Régions des Maritimes et du Golfe (banc Georges, est du golfe du Maine, baie de Fundy, plateau néo-écossais et sud du golfe du Saint-Laurent) en 2002 sont passées en revue et comparées aux conditions durant l'année précédente et à long terme s'il y a lieu. En plus de descriptions des séries de données de base du PMZA (stations fixes, transects saisonniers, relevés du poisson de fond, enregistreurs de plancton en continu, télédétection), un certain nombre de données provenant de l'extérieur de ces régions sont examinées afin de donner une vue d'ensemble de la zone.

En général, les propriétés optiques aux stations fixes des Régions des Maritimes et du Golfe en 2002 étaient comparables aux conditions observées les années précédentes. L'atténuation de la lumière, toutefois, était plus marquée (et la couche euphotique moins profonde) dans la vallée de Shédiac, en grande mesure à cause des teneurs en chlorophylle plus élevées que la normale observées à cet endroit tout au long de l'année. Les indices de stratification aux stations fixes suivaient les tendances observées par le passé, toutefois la couche de mélange en été était moins profonde dans la vallée de Shédiac et plus profonde à Prince-5 en 2002 qu'en 2001. La couche de mélange en hiver en 2002 était aussi moins profonde à Halifax-2 que par le passé.

Les teneurs en nitrate en surface aux stations Halifax-2 et Prince-5, le long des transects saisonniers et durant les relevés du poisson de fond étaient généralement comparables en 2002 aux teneurs observées en 2001, alors qu'elles étaient modérément élevées à la station de la vallée de Shédiac. Les teneurs minimales en été à Prince-5 étaient élevées et les teneurs maximales en hiver à Halifax-2 étaient faibles en 2002 en comparaison de l'année précédente; les teneurs à Halifax-2 étaient en général plus faibles que la moyenne climatologique. Les teneurs en eau profonde (> 50 m) aux stations fixes étaient plus élevées en 2002 qu'en 2001, mais elles étaient inférieures à la moyenne climatologique. Une tendance semblable a été observée dans les teneurs en nitrate dans les bassins profonds du centre du plateau néo-écossais. Les teneurs en oxygène (pourcentage de saturation) dans les eaux de fond étaient moins élevées en 2002 qu'en 2001.

Les teneurs en chlorophylle continuellement élevées et largement répandues dans le sud du golfe du Saint-Laurent en 2002 caractérisaient le phytoplancton dans les Régions des Maritimes et du Golfe, ce qui était particulièrement évident dans les données du relevé du poisson de fond de septembre. Les diatomées constituaient une plus grande proportion de la communauté phytoplanctonique dans la vallée de Shédiac cette année-là que les années précédentes. La précocité de l'efflorescence printanière à Halifax-2 et le retard qu'elle a accusé à Prince-5 en 2002 en comparaison de l'année précédente était un autre fait particulier. Les données satellitaires sur le chlorophylle donnent également à penser que l'ampleur de l'efflorescence printanière a progressivement diminué dans le secteur est du plateau néoécossais au cours des cinq dernières années. Les données CPR continuent à indiquer que les niveaux d'abondance récents du phytoplancton se situent bien au-dessus de la moyenne à long terme et que l'efflorescence printanière commence plus tôt que cela n'était le cas il y a de cela 30 à 40 ans.

En général, les niveaux d'abondance du zooplancton ont diminué aux stations fixes des Régions des Maritimes et du Golfe en 2002. Cela était davantage évident à Halifax-2, où le niveau d'abondance total du zooplancton et de copépodes, ainsi que le niveau d'abondance du copépode dominant, C. finmarchicus, ont diminué sans interruption depuis le début du PMZA en 1999. Toutefois, la biomasse zooplanctonique observée durant les relevés du poisson de fond indique que les niveaux d'abondance en 2002 se rapprochaient de ceux de 2001. Les données CPR continuent à indiquer que les niveaux d'abondance récents du zooplancton se situent bien au-dessous de la moyenne à long terme et que le pic de l'abondance saisonnière d'espèces importantes, comme C. finmarchicus, se manifeste plus tôt dans l'année que cela n'était le cas il y a de cela 30 à 40 ans, ce qui correspond au décalage saisonnier observé dans l'abondance du phytoplancton.

Avis d’accessibilité

Ce document est disponible en format PDF. Si le document suivant ne vous est pas accessible, veuillez communiquer avec le Secrétariat pour l’obtenir sous une autre forme (par exemple un imprimé ordinaire, en gros caractères, en braille ou un document audio).

Date de modification :