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Compte rendu 2010/025

Réunion d’avis scientifique nationale sur les conséquences et impacts de la fertilisation; les 29 et 30 septembre 2009

Président : Denis Gilbert

Sommaire

La Convention de Londres sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion de déchets et autres matières a été adoptée en 1972 (mise à jour en 1996 par le Protocole de Londres ) afin de prévenir la pollution des mers et d’interdire l’immersion délibérée de déchets et autres matières dans les mers, sauf si l’on a un permis. En 2008, une résolution non contraignante a été adoptée pour limiter les activités de fertilisation des océans à l’« exécution de travaux de recherche scientifique justifiés ». En conséquence, un cadre d’évaluation provisoire pour la recherche scientifique a été élaboré afin d’évaluer les propositions de recherche scientifique une par une. Les 29 et 30 septembre 2009, des chercheurs d’universités canadiennes et du gouvernement fédéral ont organisé une réunion à Ottawa (Ontario) pour discuter de la fertilisation des océans et présenter des avis scientifiques à la délégation canadienne lors de la Convention de Londres, ainsi que pour présenter des commentaires au groupe de travail scientifique concernant leur cadre d’évaluation provisoire. Dans un document de discussion, distribué avant la réunion, on a examiné les conséquences prévues et imprévues de la fertilisation des océans et déterminé l’échelle à laquelle un projet ne serait pas susceptible de causer des dommages irréversibles et inacceptables à l’écosystème en pleine mer. Dans ce document, on a également examiné le cadre d’évaluation provisoire et étudié les possibilités de domaines prioritaires pour la recherche future. Il y a eu consensus pour dire que les expériences effectuées jusqu’à maintenant renforcent notre compréhension des écosystèmes et des cycles biogéochimiques des océans, mais que cela ne donne qu’un aperçu des conséquences de la fertilisation à grande échelle des océans sur le système océanique et le climat mondial. La recherche scientifique à venir sur la fertilisation des océans devrait avoir des limites temporelles et spatiales et devrait se concentrer sur l’amélioration de notre compréhension des processus océaniques et non pas sur la viabilité de la géo-ingénierie. Le cadre d’évaluation provisoire a été perçu comme un mécanisme acceptable en matière de réglementation de la recherche scientifique en pleine mer. L’Avis scientifique 2010/012, « Fertilisation des océans : atténuation des impacts environnementaux de la recherche scientifique » constitue le résultat de cette réunion.

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