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R et D en aquaculture au Canada de 2015

Organisations

Pêches et océans Canada (MPO)

Pêches et Océans Canada (MPO) offre des programmes et des services qui appuient l’exploitation et l’utilisation durables des cours d’eau et des ressources aquatiques du Canada. Au nom du gouvernement du Canada, le MPO doit élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes au profit des intérêts scientifiques, écologiques, sociaux, et économiques du Canada dans les océans et les eaux intérieures. La mission du MPO consiste à offrir aux Canadiens :

  • des voies navigables accessibles et sécuritaires;
  • des écosystèmes aquatiques sains et productifs; et
  • des pêches et une aquaculture durables.

Pour atteindre ces résultats, le Ministère se laisse guider par deux principes : les connaissances scientifiques solides et la gestion efficace.

Le MPO est le ministère fédéral chargé de veiller à la gestion durable des pêches et de l’aquaculture. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se partagent la responsabilité de la gestion et du développement (de la gouvernance) de l’aquaculture. Nous travaillons ensemble, avec de nombreux autres partenaires, pour que le cadre législatif et réglementaire de l’aquaculture réponde aux besoins du public et de l’industrie.

La recherche sur l’aquaculture effectuée par le MPO vise à combler les lacunes dans les connaissances réglementaires ainsi que les besoins en recherche et développement en collaboration avec l’industrie aquacole. La collaboration facilite le transfert des dernières technologies à l’industrie aquacole. La recherche sur les effets environnementaux de l’aquaculture fournit également une base scientifique solide pour la conservation et la protection du poisson et de l’habitat du poisson dans les écosystèmes marins et dulcicoles. Effectuer constamment des recherches accroît les certitudes scientifiques en ce qui concerne les activités aquacoles et leur interaction avec le milieu aquatique.

Au cours des dernières années, l’objectif des activités de recherche du MPO a été d’améliorer la compréhension des effets environnementaux de l’aquaculture sur l’habitat et les écosystèmes marins et d’eau douce. Nous investissons aussi en recherche sur la santé des animaux aquatiques pour comprendre les meilleures façons de prévenir, d’atténuer et de traiter les maladies. Comme la diversification des espèces est souvent considérée comme un moyen d’augmenter la part du Canada sur les marchés mondiaux, les scientifiques du MPO jouent un rôle important en recherches innovantes.

Image du navire NGCC Viola M. Davidson, situé à la Station biologique de St. Andrews (SBSA, MPO). C’est un petit navire à faible tirant d’eau utilisé essentiellement pour la recherche scientifique. Photo : Roger Wysocki (MPO)

Les programmes suivants du MPO financent à l’heure actuelle la recherche et le développement en aquaculture au Canada :

Programme de Recherche sur la Réglementation de l’Aquaculture (PRRA)

Le Programme de Recherche sur la Réglementation de l’Aquaculture (PRRA) est un programme de recherche interne du MPO qui fournit un appui aux projets de recherche ciblée axés sur l’élargissement de la base des connaissances scientifiques pertinentes en vue d’appuyer et d’informer la réglementation environnementale éclairée du MPO fondée sur les écosystèmes et la prise de décisions en ce qui concerne le secteur de l’aquaculture

Initialement fondé en 2008 dans le cadre du Programme d’aquaculture durable et récemment renouvelé jusqu’en 2018, le PRRA appuie les recherches qui tiennent compte des priorités réglementaires nationales et régionales, en mettant l’accent sur l’augmentation de la base de connaissances scientifiques dans les domaines suivants : les effets environnementaux et la détermination des approches visant à optimiser la gestion des agents pathogènes et des parasites du poisson; les interactions entre les poissons d’élevage et sauvages; les effets associés au rejet de matières organiques provenant des activités d’aquaculture; la compréhension des interactions de l’habitat et les effets cumulatifs et la gestion des écosystèmes.

Depuis 2010, le PRRA a approuvé et financé plus de 40 projets ciblés.

Pour obtenir plus de l’information, veuillez consulter le site

Programme Coopératif de Recherche et Développement en Aquaculture (PCRDA)

Le Programme Coopératif de Recherche et Développement en Aquaculture (PCRDA) est une initiative de Pêches et Océans Canada visant à accroître la recherche et le développement réalisés en collaboration par l’industrie aquacole, le Ministère et, dans certains cas, d’autres partenaires financiers. Le PCRDA apparie l’industrie à des chercheurs de Pêches et Océans Canada en vue d’établir des activités de recherche qui correspondent au mandat du Ministère, mais également fondées sur les besoins et les priorités de l’industrie aquacole. Les fonds du PCRDA sont affectés à des projets de recherche collaborative qui sont proposés et cofinancés par des producteurs aquacoles partenaires. Le financement du PCRDA est d’environ 2 millions de dollars par année; les projets sont financés à la suite d’un concours national.

Les principaux objectifs du Programme consistent à améliorer la compétitivité et la viabilité de l’industrie aquacole canadienne, à augmenter la recherche effectuée en collaboration par le Ministère et l’industrie, à faciliter le transfert de technologies et la mobilisation des connaissances ainsi qu’à accroître la capacité scientifique de l’industrie aquacole canadienne en matière de recherche et de développement essentiels.

Les deux grands objectifs de la recherche et du développement, en fonction desquels les priorités nationales et régionales sont établies, sont :

  • La santé optimale des poissons; et
  • Le rendement environnemental.

Depuis le début du programme en 2001, plus de 440 projets ont été approuvés et financés.

Au cours des cinq dernières années, le MPO et ses collaborateurs ont investi plus de 10 millions de dollars dans les collaborations de recherche pour le PCRDA.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web du PCRDA, à l’adresse :

www.dfo-mpo.gc.ca/aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm

Le Centre d’Expertise sur la Santé des Animaux Aquatiques, Recherche et Diagnostique (CESAARD)

Le Programme National sur la Santé des Animaux Aquatiques – un programme de réglementation fondé sur des connaissances scientifiques exécuté conjointement par le ministère des Pêches et des Océans et par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) – a pour mandat de protéger les ressources aquatiques du Canada en prévenant l’introduction et la propagation de maladies infectieuses chez les animaux aquatiques sauvages ou d’élevage (poissons, mollusques et crustacés).

Le Centre d’Expertise sur la Santé des Animaux Aquatiques, Recherche et Diagnostique (CESAARD) coordonne la recherche thématique, le développement de tests diagnostiques de qualité et la formulation d’avis scientifiques éclairés en appui du Programme national sur la santé des animaux aquatiques et des programmes régionaux équivalents encadrés par Pêches et Océans Canada. Notre objectif consiste à empêcher que des maladies exotiques soient introduites et que les maladies confinées dans certaines régions se propagent par la migration des poissons ou des sous-produits de poissons. De plus, le Canada doit convaincre ses partenaires commerciaux que les poissons et les sous-produits de poissons qu’il exporte ne sont porteurs d’aucune maladie infectieuse, une règle commerciale qui exige la réalisation d’un grand nombre de tests.

Les recherches du CESAARD sont menées par des scientifiques du MPO dans le Système de laboratoire national pour la santé des animaux aquatiques (SLNSAA). Les recherches sur les maladies effectuées sur des animaux vivants pour le Programme national sur la santé des animaux aquatiques sont réalisées dans le seul laboratoire fédéral du Canada ayant obtenu l’attestation de laboratoire de confinement de niveau 3 (Unité de biosécurité du Golfe – laboratoire pour la santé des animaux aquatiques à Charlottetown, Î.-P.-É.). L’élaboration de tests diagnostiques et d’autres recherches sur les agents pathogènes sont effectuées par les scientifiques du SLNSAA du MPO et à trois autres installations du SLNSAA : au laboratoire pour la santé des animaux aquatiques du Centre des pêches du Golfe (Moncton, au Nouveau-Brunswick), au laboratoire pour la santé des animaux aquatiques de l’Institut des eaux douces (Winnipeg, au Manitoba) et au laboratoire pour la santé des animaux aquatiques de la Station biologique du Pacifique (Nanaimo, en Colombie-Britannique).

Initiative de Recherche et Développement en Génomique (IRDG)

Pêches et Océans Canada (MPO) utilise la génomique pour l’industrie aquacole et la gestion de la pêche sauvage. Ces outils permettent d’améliorer l’identification des maladies et de mieux les combattre, d’élaborer des techniques pour déterminer avec exactitude la structure démographique des poissons marins sauvages et repérer les espèces en péril, ainsi que de minimiser la pêche illégale ou les prises faites par inadvertance. Technologie de pointe, la génomique fournit des outils puissants et de l’information précise pour appuyer les mandats opérationnels ainsi que les politiques et décisions réglementaires.

La raison d’être de l’IRDG est la constitution et le maintien dans les ministères de la capacité d’effectuer des recherches en génomique. Grâce à des investissements ciblés, l’initiative a favorisé l’établissement d’une masse critique de recherches en génomique qui appuie l’innovation dans des secteurs canadiens essentiels et grâce à laquelle les ministères fédéraux peuvent mobiliser leur soutien pour l’effort national global en génomique (p. ex., les projets financés par Génome Canada, les IRSC). Les programmes financés par l’IRDG augmentent également les ressources humaines et contribuent à la création de partenariats avec d’autres ministères, les universités et l’industrie (le cas échéant) par le partage de plateformes technologiques et la collaboration dans des domaines de recherche qui chevauchent les secteurs ministériels traditionnels.

Pour obtenir de l’information, veuillez consulter le site www.dfo-mpo.gc.ca/science/biotech-genom/index-fra.htm

Le pari (programme d’aide à la recherche industrielle) du CNRC (Conseil national de recherches du Canada)

Permet au petites et moyennes entreprises aquacoles d’avoir du succès grâce à l’innovation

Offert par un réseau complet de Conseillers en Technologies Industrielles (CTI) et d’employés de partout au Canada, le Programme d’Aide à la Recherche Industrielle du Conseil National de Recherches Canada (PARI du CNRC) répond aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME) qui prennent part à des activités dans le domaine des technologies et de l’innovation.

Le PARI du CNRC offre aux PME une gamme de services consultatifs techniques et opérationnels, de possibilités de réseautage et de création de liens, ainsi qu’une aide financière non remboursable. Ces services sont adaptés aux caractéristiques industrielles, socioéconomiques et géographiques des PME, pour apporter une réponse personnalisée à leurs besoins en développement.

Depuis le 1er avril 2013, le PARI du CNRC a offert un soutien financier de plus de 3 millions de dollars aux PME aquacoles, afin de les aider dans l’élaboration et l’amélioration de nouveaux produits et procédés ainsi que l’adoption d’initiatives. Voici quelques exemples du soutien financier et des services novateurs offerts au secteur aquacole par le PARI du CNRC :

  • Le PARI du CNRC a appuyé l’entreprise Kelly Cove Salmon Ltd. de Blacks Harbour, au N.-B., dans le cadre d’une collaboration de 3,8 millions de dollars avec l’Université de Guelph, en vue d’élaborer des outils de génomique appelés puces polymorphes touchant un nucléotide unique (SNP) ainsi que des pratiques de reproduction classiques pour permettre à l’entreprise de sélectionner les saumons ayant une chair de meilleure qualité et qui présentent une meilleure résistance naturelle aux parasites et à la maladie. Il est prévu que la génomique aidera Kelly Cove Salmon Ltd. à déterminer plus précisément les poissons qui sont naturellement plus robustes, ce qui signifie des poissons en meilleure santé ayant besoin de moins de médicaments; et
  • Le PARI du CNRC continue de travailler avec le Réseau de recherche-développement industrielle en aquaculture au Canada atlantique et de l’appuyer. Cela permet de poursuivre le bon travail des coordonnateurs de la R et D au sein de l’Atlantic Canada Fish Farmers Association, de l’Aquaculture Association of Nova Scotia, de la Newfoundland Aquaculture Industry Association et de la PEI Aquaculture Industry Alliance. Le PARI du CNRC a également appuyé des coordonnateurs de la R et D et d’autres initiatives au sein d’associations de la C.-B., de l’Ontario, du Québec et de l’industrie conchylicole du N.-B. Cela a permis de favoriser le transfert technologique aux membres des associations, d’établir et de communiquer les priorités de R et D aux intervenants ainsi que d’augmenter la coordination de la R et D dans le secteur et l’accès à l’expertise externe pour les membres.

Pour de plus amples renseignements sur le programme et pour communiquer avec votre conseiller local en technologies industrielles du PARI du CNRC, visitez le www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/pari.

Le conseil de recherches en sciences naturelles et en genie du Canada (CRSNG)

Le CRSNG vise à faire du Canada un pays de découvreurs et d’innovateurs, au profit de tous les Canadiens. Il appuie les étudiants universitaires dans leurs études supérieures, encourage et appuie la recherche axée sur la découverte et favorise l’innovation en incitant les entreprises canadiennes à investir dans des projets de recherche d’établissements postsecondaires et à y participer. Les chercheurs appuyés par le CRSNG sont à l’avant-garde des sciences, faisant fond sur la longue tradition d’excellence du Canada sur le plan scientifique.

Le CRSNG fait la promotion de la découverte en offrant un appui financier à quelque 12 000 professeurs chaque année et favorise l’innovation en travaillant avec plus de 3 000 entreprises canadiennes qui investissent dans des projets de recherche d’établissements postsecondaires et y participent.

Pour plus d’information, veuillez consulter le site web : www.nserc-crsng.gc.ca

Subventions d’engagement partenarial de CRSNG

Une subvention d’engagement permet d’offrir à une entreprise menant ses activités au Canada un accès aux connaissances et à l’expertise des universités canadiennes. Cette subvention soutient des projets de recherche et de développement à court terme pour résoudre un problème propre à l’entreprise. L’entreprise et le chercheur ne doivent pas avoir collaboré avant.

Les chercheurs universitaires et collégiaux ont la possibilité de présenter une demande de subvention en vue d’établir, avec une entreprise partenaire, une nouvelle collaboration de recherche dans le cadre d’un projet de recherche et développement à court terme où ils appliquent leur expertise à la résolution de problèmes propres à cette entreprise. L’entreprise partenaire, quant à elle, profite d’une expertise de recherche adaptée à ses problèmes et gagne à découvrir ce que les chercheurs et les étudiants qui collaborent avec elle ont à offrir.

Les SEP appuient des projets de recherche bien définis menés conjointement par des chercheurs universitaires et collégiaux admissibles aux programmes du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et leurs partenaires industriels. Une subvention maximale de 25 000 $, sur une période d’au plus six mois, sera accordée au chercheur pour prendre en charge les coûts du projet.

Un projet appuyé par une SEP doit viser à résoudre un problème propre à l’entreprise grâce à la production de nouvelles connaissances ou à l’application des connaissances existantes d’une manière novatrice. Le projet doit viser des objectifs précis à court terme. Les demandes doivent montrer que le projet donnera lieu à un partenariat solide entre les participants et faire état d’une planification et d’une solide justification du budget établi. Elles doivent aussi préciser clairement les hypothèses sous-jacentes, les approches prévues, les jalons et les résultats escomptés. Étant donné que les SEP visent à établir une relation de recherche, le plan du projet doit donner des détails sur les interactions régulières entre les participants.

(2015, www.nserc-crsng.gc.ca/index_fra.asp)

Le Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada (CERC)

Lancé en 2008, le Programme des Chaires d’Excellence en Recherche du Canada aide les universités canadiennes à consolider la réputation du Canada comme chef de file mondial en recherche et en innovation. Il finance, pendant une période de sept ans et jusqu’à concurrence de 10 millions de dollars, des chercheurs de calibre international et leurs équipes afin qu’ils réalisent d’ambitieux programmes de recherche au sein des universités canadiennes. Les chaires d’excellence en recherche du Canada sont parmi les reconnaissances les plus prestigieuses et financièrement importantes du monde.

En mai 2010, les noms des premiers titulaires de chaire d’excellence en recherche du Canada ont été dévoilés. Choisis à l’issue d’un rigoureux processus d’évaluation par les pairs à plusieurs niveaux, ces chercheurs aident le Canada à bâtir un savoir crucial dans les quatre domaines de recherche prioritaires énoncés dans la Stratégie des sciences et de la technologie du gouvernement fédéral, à savoir :

  • les sciences et technologies de l’environnement;
  • les ressources naturelles et l’énergie;
  • les sciences et les technologies de la santé et les sciences de la vie connexes; et
  • les technologies de l’information et des communications.

En juin 2011, le gouvernement du Canada a annoncé l’établissement de 10 nouvelles chaires d’excellence qui pourront être attribuées dans les quatre domaines prioritaires susmentionnés ainsi que dans d’autres domaines de recherche. Au moins trois chaires devront être attribuées dans des domaines liés à l’économie numérique – lesquels correspondent au domaine prioritaire « Technologies de l’information et des communications ». Au moins une chaire devra être attribuée dans chacun des autres domaines prioritaires. Et quatre chaires pourront être attribuées dans n’importe quel autre domaine de recherche.

(2015, www.cerc.gc.ca/about-au_sujet/index-fra.aspx)

Le Conseil de recherches en sciences humains (CRSH)

Le Conseil de Recherches en Sciences Humaines (CRSH) est l’organisme subventionnaire fédéral qui encourage et appuie la recherche et la formation universitaires dans le domaine des sciences humaines. En mettant l’accent sur le développement du talent, la production du savoir et la création de connexions entre les établissements d’enseignement et les communautés, le CRSH appuie, de façon stratégique, la réalisation d’initiatives de calibre mondial qui reflètent l’engagement du gouvernement visant à bâtir un avenir prospère pour le Canada et le reste du monde.

Constitué par une loi du Parlement en 1977, le CRSH rend compte au Parlement par l’entremise du ministre de l’Industrie.

Nous appuyons la recherche et le talent nécessaires à la qualité de vie et à l’innovation.

La recherche en sciences humaines que finance le CRSH permet de mieux comprendre les nouveaux enjeux d’ordre social, culturel, technologique, environnemental et économique ainsi que ceux liés au bien-être. Elle suscite une réflexion profonde sur la nature de l’être humain, sur ce dont il a besoin pour progresser en ces temps complexes et difficiles et sur ce vers quoi il tend pour le nouveau millénaire.

Les travaux que finance le CRSH incitent les chercheurs à se questionner, à apprendre au contact d’autres disciplines, à se lancer dans des projets concertés et à atteindre des buts communs axés sur le bien-être de la société canadienne. Les connaissances que génèrent ces travaux sont utilisées par les communautés, les entreprises et les gouvernements, qui s’emploient, de façon novatrice, à améliorer la qualité de vie des Canadiens.

Le CRSH investit aussi dans l’avenir du Canada. Les étudiants en sciences humaines reçoivent la meilleure formation qui soit en matière de pensée critique, de prise de décision complexe et d’exploration créatrice. Grâce aux bourses qu’il accorde et à la formation en recherche qu’il finance, le CRSH contribue à faire des plus brillants esprits d’aujourd’hui les leaders de demain.

Ressources Aquatiques Quebec (RAQ)

Ressources Aquatiques Québec (RAQ) est un regroupement stratégique soutenu par les Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT). Ses membres réguliers sont affiliés à l’Université du Québec à Rimouski, l’Université Laval, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université de Sherbrooke, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Montréal, l’École Polytechnique de Montréal, l’INRS-IAF, l’Université McGill et le CÉGEP Gaspésie-Les Îles. Plusieurs chercheurs gouvernementaux en provenance de divers ministères fédéraux et provinciaux ainsi que des chercheurs d’autres provinces canadiennes ou d’autres pays y sont également affiliés en tant que chercheurs gouvernementaux ou chercheurs hors Québec. Ses membres réalisent des projets de recherche en lien avec l’aquaculture ainsi que les pêches récréatives et commerciales.

Dans le domaine de l’aquaculture, les chercheurs du RAQ s’intéressent à la production de poissons, de mollusques, de crustacés, de micro et de macroalgues. Ils participent également à des projets conjoints mettant à profit leurs compétences en génie, génomique, génétique quantitative, santé, microbiologie, physiologie, nutrition, comportement et écologie.

Le RAQ entretient depuis toujours une relation très étroite avec le secteur aquacole du Québec incluant la Société de développement de l’industrie maricole Inc. (SODIM), la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale Inc. (SORDAC), le Centre de transfert et sélection des salmonidés (CTSS) ainsi que plusieurs partenaires privés et gouvernementaux.

Pour plus d’informations, veuillez visiter https://www.raq.uqar.ca/

L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

Résumé du rôle et des investissements de l’APECA dans l’industrie aquacole au Canada atlantique

Établie en 1987, l’Agence de Promotion Économique du Canada Atlantique (APECA) est l’organisme fédéral chargé des activités de développement économique du gouvernement du Canada au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Ayant des bureaux partout au Canada atlantique, l’APECA collabore avec les entreprises et les collectivités pour rendre l’économie de cette région plus novatrice, productive et concurrentielle. L’APECA veille de plus à ce que les politiques et les programmes élaborés par d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral tiennent compte des intérêts du Canada atlantique.

L’APECA a pour vaste mandat d’accroître les possibilités d’emploi et le revenu gagné dans la région de l’Atlantique. L’Agence considère l’aquaculture comme l’un des secteurs stratégiques pour le Canada atlantique. Par le truchement du Fonds d’innovation de l’Atlantique (FIA) et du Programme de développement des entreprises (PDE), l’APECA travaille en partenariat avec des intervenants de l’industrie pour réaliser des investissements en innovation et dans l’infrastructure qui tirent parti des avantages concurrentiels de l’industrie. Par exemple, au cours des 10 dernières années, l’APECA a fait des contributions pour soutenir la recherche et le développement en aquaculture.

Projets de R&D en aquaculture relatifs aux poissons

Flétans de l’Atlantique jeunes dans un réservoir. Photo : Nancy House (MPO)

  • Genome Atlantic (Pan Atlantic) : Génomique de la morue franche et développement du stock de géniteurs pour améliorer la commercialisation de l’industrie de l’élevage de la morue.
  • Université du Nouveau-Brunswick (N.-B.) : Recherche et développement en aquaculture multitrophique intégrée en vue d’atténuer les répercussions sur l’environnement de l’élevage en cage en milieu marin.
  • Université du Nouveau-Brunswick (N.-B.) : Système de traitement des effluents pour l’aquaculture terrestre afin d’atténuer les rejets d’effluents.
  • Novartis Animal Health Canada (Î.-P.-É.) : Développement d’une plateforme et d’un vaccin à ADN contre le virus de l’herpès de la carpe koï.
  • Université de Moncton (N.-B.) : Travaux de recherche et développement sur un stock d’ombles chevaliers hautement sélectionnés afin d’accroître les possibilités de commercialisation.
  • Scotian Halibut Limited (N.-É.) : Mise au point d’un stock de flétans géniteurs certifié afin d’accroître les possibilités de commercialisation.
  • Centre des sciences de la mer Huntsman (N.-B.) : Mise sur pied d’installations pour le stock de saumons atlantiques géniteurs afin d’accroître les possibilités de commercialisation.
  • Conseil de la recherche et de la productivité (N.-B.) : Mise au point d’un nouvel outil de diagnostic des pathogènes du poisson pour l’industrie aquacole.
  • Université Memorial (T.-N.-L.) : Soutien pour la constitution d’un stock de morues reproductrices et l’établissement de protocoles de gestion de la santé des poissons afin d’accroître les possibilités de commercialisation de l’industrie aquacole.
  • Collège vétérinaire de l’Atlantique (Î.-P.-É.) : Création d’un centre des sciences de la santé aquatique pour soutenir l’industrie aquacole de la région.
  • Genome Atlantic (Î.-P.-É.) : Développement de la Camelina comme aliment complémentaire pour l’industrie aquacole.
  • Aqua Bounty Canada Inc. et Aqua Bounty Farms Inc. (Î.-P.-É.) : Mise au point d’une technologie pour obtenir des saumons atlantiques stériles.
  • Atlantech Engineering & Associates Incorporated (Î.-P.-É.) : Faire progresser la technologie du traitement des effluents et de la recirculation de l’eau pour l’aquaculture terrestre.
  • Solarvest (PEI) Inc. (Î.-P.-É.) : Huiles de microalgues pour des applications nutraceutiques dans le domaine de l’alimentation du saumon.Cooke Aquaculture Inc. (N.-B.) : Mise au point et mise en œuvre d’un système de traçabilité des stocks d’aquaculture.
  • Novartis Animal Health Canada Inc. (Î.-P.-É.) : Atténuation de l’anémie infectieuse du saumon (AIS) grâce à la vaccination et à la sélection génétique.
  • Genome Atlantic (Pan Atlantic) : Évaluation de Polyploïde physiologie et traits de production de la morue de l’Atlantique.
  • Cold Ocean (NL) : Intégration de l’innovation physiologique, biochimique, et génétique pour l’aquaculture de saumon de l’Atlantique à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Collège vétérinaire de l’Atlantique (UPEI-AVC) : Programme « Healthy Fish, Healthy Environment, Healthy Food »

Projets de R&D en aquaculture relatifs aux mollusques/crustacés et aux algues

  • PEI Aquaculture Alliance (Î.-P.-É.) : Gestion des espèces envahissantes (p. ex., tuniciers) qui salissent les exploitations aquacoles.
  • Université de Moncton (N.-B.) : Technologies et services visant à améliorer les possibilités de commercialisation de l’industrie conchylicole (p. ex., huîtres).
  • Acadian Seaplants Limited (N.-É.) : Culture d’une biomasse d’algues pour l’alimentation humaine et d’une biomasse pour les composés actifs qui seront utilisés dans divers secteurs (p. ex., agriculture, nutrition).

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site www.acoa-apeca.gc.ca

Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)

Le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) favorise le développement durable et la compétitivité du secteur des pêches et de l’aquaculture au Québec. Le MAPAQ contribue, avec ses partenaires, à la mise en œuvre de stratégies et de programmes pour favoriser l’innovation.

Par son programme d’appui financier Innovamer, le MAPAQ soutient des projets de recherche et de développement, des activités de transfert technologique, des services d’aide technique et de monitoring des données aquacoles et environnementales ainsi que des initiatives de diffusion de l’information. Il encourage la collaboration entre l’industrie, les institutions et les organismes en R&D.

Le MAPAQ finance le fond dédié à la recherche et au transfert en aquaculture d’eau douce géré par la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale Inc. (SORDAC). Il finance des organismes de R&D tel que Merinov et le Centre de transfert et de sélection des salmonidés (CTSS). Le MAPAQ siège également sur les conseils d’administration de ces organismes.

Ce bateau, vieux et fatigué, se souvient jours passé - à terre près de Baie du Cap Vert dans les îles de la Madeleines. Photo : Dan McPhee (MPO)

Merinov

Merinov, le Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec, a été créé en juin 2010 par le MAPAQ, le Cégep de la Gaspésie et des Îles et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Il est issu du regroupement d’organisations et d’équipes reconnues depuis plusieurs années :

  • le Centre maricole des Îles-de-la-Madeleine (CeMIM) du MAPAQ;
  • le Centre aquacole marin de Grande-Rivière (CAMGR) du MAPAQ;
  • le Centre technologique des produits aquatiques (CTPA) du MAPAQ;
  • Halieutec, un centre collégial de transfert de technologies du Cégep; et
  • des équipes de recherche de l’UQAR.

Merinov fournit des services en innovation à l’ensemble de l’industrie des pêches et de l’aquaculture du Québec. Le Centre mène des projets de recherche appliquée, de développement expérimental et de transfert technologique pour générer des nouvelles connaissances et technologies utiles à l’industrie de la pêche, de l’aquaculture et de la transformation des produits aquatiques. Il fournit de l’aide technique aux entreprises partout au Québec et il est impliqué dans le monitoring et la diffusion de l’information.

Merinov dispose de quatre centres en région maritime équipés de salles de bassins, d’usines pilotes, de laboratoires et d’équipements polyvalents. Il dispose de bateaux et d’équipements de mesure pour les opérations en mer et en lagunes. Merinov compte sur près de 90 employés reconnus pour leurs compétences pluridisciplinaires, leur savoir-faire et la qualité de leur travail dans le développement de solutions innovantes. Ils travaillent avec plusieurs organisations du secteur des pêches et de l’aquaculture ainsi qu’avec les universités québécoises et étrangères.

Merinov est un organisme à but non lucratif constitué de près de 90 employés répartis dans quatre centres situés en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et sur la Côte-Nord.

Merinov, par ses services et activités, contribue au développement durable et à la compétitivité de l’industrie québécoise des pêches, de l’aquaculture et de la valorisation de la biomasse aquatique par la recherche-développement, le transfert technologique, l’aide technique et le monitoring.

Merinov réalise des projets de recherche et développement, de monitoring, d’aide technique et de transfert technologique afin de contribuer au développement durable et à la compétitivité de l’industrie québécoise de l’aquaculture.

Pour son secteur aquaculture, Merinov compte sur une équipe de près de 40 employés pour mener à bien près d’une vingtaine de projets en cours en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine.

(2015, www.merinov.ca)

Genome Atlantic

Genome Atlantic est une société sans but lucratif qui vise à aider le Canada atlantique à profiter des projets de recherches et de développement fondés sur la génomique. Elle aide à élaborer et à gérer des projets à grande et petite échelle en génomique dans l’ensemble du Canada atlantique, et offre un financement.

Genome Atlantic concentre ses activités dans les domaines qui peuvent avoir des répercussions économiques ou sociales importantes, notamment la santé humaine, l’exploitation minière, l’énergie, l’environnement, la foresterie, l’agriculture et l’aquaculture. Les sujets qui présentent un intérêt particulier pour le secteur de l’aquaculture peuvent comprendre les suivants :

  • La recherche génomique sur la gestion des maladies peut orienter le diagnostic précoce, la gestion et la prévention des maladies ;
  • La génomique relative à l’efficacité de la production peut aider les producteurs à accroître leur croissance ou d’autres traits souhaitables en orientant le processus de sélection des stocks de géniteurs ; et
  • La génomique relative au renforcement des aliments peut nous aider à déterminer les réactions aux différents aliments, renforçant ainsi notre capacité d’affiner les formules alimentaires en vue d’optimiser la santé des poissons.

Genome Atlantic collabore régulièrement avec le secteur de l’aquaculture, le gouvernement et les organismes de réglementation de l’industrie afin de déterminer les domaines prioritaires de recherche. Elle contribue également à la réalisation des activités précises qui permettent d’étudier et de quantifier les défis et le rendement des investissements des recherches proposées.

En outre, Genome Atlantic favorise la recherche et le développement stratégiques et fondés sur la génomique en :

  • Établissant un lien entre l’industrie et les experts en recherche fondée sur la génomique ;
  • Facilitant les partenariats entre les entreprises, les chercheurs et d’autres collaborateurs ;
  • Déterminant le financement nécessaire et en aidant les entreprises à se le procurer ;
  • Soutenant les initiatives proposées de développement, comme les ateliers, les examens et les exercices d’établissement du budget ; et
  • Orientant ou mettant en œuvre des paradigmes de gestion des projets de recherche et développement, des fonctions de supervision financière et des structures hiérarchiques.

Génome Canada est l’une des principales sources de financement pour un grand nombre de projets que Genome Atlantic aide à élaborer. Cependant, Genome Atlantic ne se limite pas aux mécanismes de financement de Génome Canada et cherche activement d’autres sources de financement, comme le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), le Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches (PARI-CNR) et d’autres sources selon l’ampleur et la portée de l’initiative de recherche et de développement.

À ce jour, en collaboration avec un vaste éventail de partenaires, Genome Atlantic a aidé à réaliser des recherches fondées sur la génomique totalisant plus de 70 millions de dollars dans la région de l’Atlantique et continue de chercher des façons de tirer parti de cette réussite en menant des recherches ciblées et stratégiques.

Plongeur, Paul Robichaud (MPO), en train de récupérer l'équipement à la fin d'un projet de recherche dans les îles de la Madeleine. Photo : Dan McPhee (MPO)

Génome canada

Génome Canada est une société sans but lucratif qui sert de catalyseur de la mise en valeur et de l’application de la génomique et des technologies qui s’y rattachent au profit de la population canadienne qui en retirera des avantages économiques et sociaux. Ses fonctions sont multiples : relier idées et personnes des secteurs public et privé pour trouver de nouveaux usages à la génomique; investir dans les sciences et la technologie de grande envergure pour stimuler l’innovation; et transformer les découvertes en applications, en nouvelles technologies, en répercussions sociétales et en solutions dans les secteurs clés d’importance nationale, soit la santé, l’agriculture, la foresterie, les pêches et l’aquaculture, l’énergie, les mines et l’environnement.

Des centres de génomique ont été créés dans chacune des régions canadiennes pour garantir l’efficacité de la gestion et de la surveillance des projets et des plateformes de science et de technologie financés par Génome Canada. Ces centres facilitent l’accès des chercheurs à la technologie de pointe, permettent d’adopter des approches différentes dans l’élaboration des projets et les campagnes de financement, et d’offrir des programmes régionaux de sensibilisation du public.

Vision

Mobiliser le pouvoir de transformation de la génomique pour procurer des avantages à la population canadienne.

Mission

Diriger l’Entreprise canadienne de la génomique et pour ce,

  • tisser des liens entre les idées et les personnes, tant dans le secteur public que le secteur privé, pour trouver de nouveaux usages et de nouvelles applications à la génomique;
  • investir dans les grands projets scientifiques et la technologie pour stimuler l’innovation;
  • transformer les découvertes en applications afin d’en maximiser l’impact dans tous les secteurs.

Objectifs

  1. Répondre aux besoins sociétaux en favorisant les découvertes et en accélérant leur transformation en applications.
  2. Attirer plus d’investissements dans la recherche en génomique d’un large éventail d’intervenants, en particulier le secteur privé.
  3. Accroître l’impact de la génomique en transformant les connaissances sur les enjeux et les possibilities d’ordre éthique, environnemental, économique, légal et social en solides politiques et pratiques.
  4. Mieux reconnaître la valeur de la génomique en faisant mieux comprendre cette science, ses applications et ses implications aux intervenants.

(2015, www.genomecanada.ca)

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