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R et D en aquaculture au Canada de 2007

Listes des organismes

Recherche en aquaculture en Alberta

En Alberta, le financement de la recherche en aquaculture est traditionnellement assuré par des organismes, tels l'AAFRD (Alberta Agriculture, Food and Rural Development), le Lethbridge Community College (principalement par le biais de l'utilisation de ses installations) et l'Alberta Aquaculture Association (souvent par le biais de contributions en nature). Ces organismes coopèrent souvent sous l'égide de l'Aquaculture Centre of Excellence (ACE, situé à Lethbridge). Le gouvernement de l'Alberta contribue aussi au financement de la recherche en agriculture et du développement des productions animales par le biais du Diversified Livestock Funds of Alberta (DLFOA), fonds qui peut servir aussi au financement de la recherche en aquaculture. Depuis sa création, le DLFOA a contribué plus de 250 000 $ à dix projets en aquaculture, dont la valeur totale s’élève à presque 900 000 $.

Cinq projets de recherche en aquaculture ont été exécutés en Alberta en 2006. Ces projets portaient sur le développement de l’aquaponique, le piégeage et le potentiel de commercialisation de l’écrevisse nordique, la biofiltration des déchets d’aquaculture, le développement de nouvelles espèces pour l’élevage en eau tempérée et la formulation de nouvelles moulées pour poisson à base de protéines végétales.

La collaboration avec le gouvernement fédéral se poursuit par le biais du Programme coopératif de recherche-développement en aquaculture (PCRDA). Le PCRDA a financé en partie le projet de développement commercial de l’aquaponique, exécuté au Crop Diversification Centre South, situé à Brooks. Le gouvernement de l’Alberta mise sur la coopération fédérale - provinciale en aquaculture. Grâce à cette coopération, des ateliers de planification et d’orientation stratégiques ont récemment été offerts à l’industrie. Rapport : Eric Hutchings, AAFRD.

British Columbia Aquaculture Research and Development Committee (BCARDC) – Aquaculture and Environment Fund

Le BCARDC a comme mission de promouvoir la capacité et l'organisation de la R-D en aquaculture sur la côte du Pacifique. Travaillant sous l'égide du BC Innovation Council, il s'acquitte de cette mission en :

  • établissant et fixant les priorités régionales en matière de R-D en aquaculture;
  • fournissant une orientation et des conseils stratégiques en matière de dépenses reliées à la R-D en aquaculture;
  • favorisant la communication et améliorant la coordination entre les parties à la R-D et les services de diffusion externe reliés à l'aquaculture en Colombie-Britannique;
  • fournissant des renseignements fiables sur l'aquaculture, ses activités et sa gestion durable.

Le BC Aquaculture Research and Development Committee encourage la recherche indépendante pour favoriser le développement d’une industrie de l’aquaculture pleinement durable en Colombie-Britannique et la gérance, dans un même temps, des ressources aquatiques. Son mandat est de définir les priorités de recherche, de financer et coordonner les projets de recherche et d’en diffuser les résultats dans l’ensemble de la collectivité. En coopération avec des représentants des secteurs de la pisciculture et de la conchyliculture, d’organismes fédéraux et provinciaux, ainsi que d’établissements de recherche du milieu universitaire, le BCARDC a grandement contribué au développement de la capacité de recherche en aquaculture en Colombie-Britannique. L’Aquaculture and Environment Fund a été créé par le ministère provincial de l’Agriculture et des Terres. Information : http://www.bcinnovationcouncil.com/initiatives/aquaculture.php.

Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)

Le MAPAQ favorise le développement durable et la compétitivité du secteur des pêches et de l'aquaculture du Québec. Sa Direction de l’innovation et des technologies soutient les programmes de recherche scientifique et d'appui technique à l'industrie menés par ses quatre centres de R-D : le Centre maricole des Îles-de-la-Madeleine, le Centre aquacole marin de Grande-Rivière, la Station technologique piscicole des eaux douces, à Québec, et le Centre technologique des produits aquatiques, à Gaspé. Ceux-ci génèrent des connaissances utiles à l'industrie et coordonnent l'aide technique dispensée aux entreprises aquacoles par un réseau de collaborateurs répartis sur tout le territoire québécois. Le MAPAQ assure la conception et la mise en œuvre de stratégies et de programmes qui ont pour but de favoriser l’innovation. Il soutient financièrement la réalisation de projets de veille, de R-D, de transfert technologique et de diffusion de l'information et encourage la collaboration entre l'industrie, les institutions et les organismes de R-D. Enfin, mandaté par le gouvernement du Québec, le MAPAQ attribue un appui financier provenant de deux fonds de recherche gérés par la Société de développement de l’industrie maricole (SODIM) et la Société de recherche et développement en aquaculture continentale (SORDAC), et finance des organismes de R-D, tels le Centre aquacole de la Côte-Nord, le Centre de transfert et de sélection des salmonidés et le Centre de recherche sur les biotechnologies marines. Information : www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Peche/md/recherche/.

Institut des biosciences marines du Conseil national de recherches du Canada (IBM - CNRC)

L'Institut des biosciences marines du Conseil national de recherches du Canada (IBM - CNRC), situé à Halifax, est l'un des principaux centres de recherche en sciences de la vie dans le Canada atlantique. Sa toute nouvelle installation de partenariat industriel et sa Station de recherches marines, récemment rénovée, permettent à ses partenaires de l'industrie de travailler côte à côte avec des chercheurs et d'avoir accès aux technologies de recherche avancées. Grâce à une approche multidisciplinaire et souple, les recherches en sciences de la vie ciblent l'aquaculture, les toxines marines naturelles et le développement de technologies de pointe. L’IBM possède des compétences spécialisées dans de nombreux domaines, notamment la bioinformatique, la génomique fonctionnelle, la métabolomique et la protéomique.

Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), créée en 1987, est un organisme du gouvernement fédéral. L’APECA a un vaste mandat portant sur le développement économique du Canada atlantique et visant à favoriser la création d’emplois et l’accroissement du revenu gagné dans la région de l’Atlantique.

L’Agence a identifié l’aquaculture comme l’un de plusieurs secteurs stratégiques pour le Canada atlantique. Dans les dernières années, les investissements de l’APECA dans la R-D en aquaculture ont visés : l’amélioration des stocks de saumons reproducteurs; le développement de l’élevage de la morue et de l’aiglefin; la santé du poisson; la technologie et les services pour l’industrie de la conchyliculture; le développement d’extraits de plantes marines; l’amélioration des systèmes de traitement des effluents des installations aquacoles terrestres; et l’aquaculture multitrophique intégrée.

Par l’entremise du Fonds d’innovation de l’Atlantique et du Programme de développement des entreprises, l’APECA travaille de concert avec des intervenants des industries pour faire des investissements dans le but de renforcer leur compétitivité. Le Fonds d’innovation de l’Atlantique vise à accroître la capacité de la région à faire de la R-D de pointe et à intensifier les activités qui mènent à la création de produits, de procédés ou de services contribuant à l’essor économique des provinces de l’Atlantique. Information : http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/financial/aif/index.shtml.

Le Programme de développement des entreprises de l’APECA a été créé dans le but de fournir de l’aide financière remboursable aux petites et moyennes entreprises pour mettre sur pied, agrandir ou moderniser une entreprise. Information : http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/financial/business.shtml.

AquaNet – Réseau de recherche en aquaculture du Canada

Créé en 1999 comme Réseau de centres d’excellence pour favoriser la durabilité du secteur aquacole canadien, AquaNet mène un programme de recherche stratégiquement orienté qui équilibre les priorités urgentes liées au secteur de l’aquaculture et les besoins de recherches à long terme. Il étudie divers aspects du secteur, notamment la production et les préoccupations environnementales et sociales. Doté d’une subvention annuelle de base de 3,6 millions de dollars dans le cadre de la stratégie d’innovation du gouvernement fédéral, AquaNet mobilise plus de cent chercheurs rattachés soit à des universités de diverses régions du Canada, soit à des partenaires internationaux. Il allie la recherche de grande qualité au savoir-faire et aux investissements du secteur.

AquaNet oriente ses activités vers plusieurs domaines clés :

  • L’augmentation de l’efficacité et de la diversification : des chercheurs se penchent sur la mise au point et l’évaluation de nouvelles méthodes d’élevage ou de culture, y compris la conception de nouveaux aliments, dans le but d’assurer à la fois le bien-être des espèces concernées et une production de qualité supérieure. Ce travail est complété par des recherches portant sur les priorités en matière de maladie et de santé des poissons.
  • L’intégrité environnementale et la gestion du littoral : la recherche porte ici sur la mise au point de plans de gestion intégrée qui tiennent compte de tous les utilisateurs des ressources aquatiques. AquaNet travaille aussi en partenariat international à la conception de modèles qui rendent compte des facteurs de risque reliés aux interactions entre poissons sauvages et poissons d’élevage, de même qu’à la mise au point de l’aquaculture intégrée, qui vise des résultats optimaux en combinant la culture des algues et des moules à l’élevage des saumons. Des recherches complémentaires portent sur des facteurs sociaux qui influent sur la durabilité du secteur de l’aquaculture.
  • La santé et le bien-être des poissons : l’Équipe consultative sur la recherche en matière de santé des animaux aquatiques, qui vient d’être formée, complète les programmes de recherche qui portent sur la santé des poissons, sur la compréhension des risques posés par les maladies des poissons et sur la préparation de stratégies pour atténuer les effets de ces maladies.

L’engagement envers la mise au point de procédés et de produits innovateurs est fondamental dans les activités d’AquaNet, tout comme la compréhension et l’atténuation de tout risque pour l’environnement et pour les collectivités de la région, et un très grand respect envers les connaissances locales et traditionnelles.

La vision d'AquaNet est de contribuer à la durabilité du secteur aquacole, fondé sur l'innovation et la diversification, ainsi qu’à l’harmonisation et à l'intégration de la pêche commerciale traditionnelle et de l'aquaculture, dans un cadre de gestion qui bénéficie d’un appui généralisé de la population canadienne.

Le financement d’AquaNet par le biais du Réseau des centres d’excellence a cessé en 2006. Tous les projets financés doivent être parachevés d’ici juillet 2007.

Forum du saumon du Pacifique

Le Forum du saumon du Pacifique est une initiative du gouvernement de la Colombie-Britannique. Organisme public indépendant, son mandat est d’utiliser la science et le dialogue avec les intervenants pour faire avancer la gouvernance durable du saumon du Pacifique en C.-B. Lancé par le premier ministre Gordon Campbell, le Forum a été chargé dès son entrée en fonction en avril 2005 de formuler des recommandations à savoir comment :

  • protéger et accroître la viabilité des stocks de saumon sauvage et leurs retombées économiques, sociales et environnementales pour les Britanno-Colombiens;
  • accroître la confiance du public dans la gestion des pêches maritimes en général et la mariculture en particulier;
  • améliorer la durabilité économique, sociale et environnementale de l’aquaculture pour toutes les collectivités côtières.

Le but du Forum est de formuler des recommandations d’ordre politique équilibrées et impartiales en aiguillant les dossiers de recherche clés questions vers les établissements publics ou universitaires appropriés et en engageant les intervenants de l’industrie du saumon dans un dialogue informé au sujet des possibilités d’action. Le gouvernement provincial a accordé un financement de 5 millions de dollars au Forum pour trois ans, dont plus de 4 millions seront consacrés à des initiatives de sensibilisation et de recherche. Information : www.pacificsalmonforum.ca/ .

Réseau Aquaculture Québec

Le Réseau Aquaculture Québec (RAQ) est constitué de chercheurs provenant d’universités, des gouvernements fédéral et provincial et de CEGEP qui œuvrent dans les secteurs de la recherche en aquaculture au Québec. De 2001 à 2006, le RAQ a été financé par Valorisation Recherche Québec (VRQ) et la Société de développement de l’industrie maricole (SODIM). De 2006 à 2012, il sera financé par le biais du programme des Réseaux stratégiques du Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT). Le RAQ a permis le regroupement de l’ensemble des chercheurs québécois s’intéressant à la pisciculture et à la conchyliculture, tant en eau douce qu’en mer, et leur offre un forum leur permettant de comparer et de combiner leurs résultats et leurs compétences de recherche.

Le RAQ a toujours maintenu un lien étroit avec l’industrie de l’aquaculture au Québec, en particulier avec la SODIM et la Société de recherche et développement en aquaculture continentale (SORDAC), des partenaires qui jouent un rôle actif dans l’élaboration du programme scientifique du RAQ. Information : Céline Audet, directrice scientifique, à mailto:celine_audet@uqar.qc.ca, ou www.uqar.uquebec.ca/raq/.

Pêches et Océans Canada (MPO)

La vision du MPO est de veiller à l'excellence des services offerts à la population canadienne afin d'assurer le développement durable et l'utilisation sécuritaire des eaux du Canada. Le MPO doit élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes au profit des intérêts scientifiques, environnementaux, sociaux et économiques du Canada dans les océans et les eaux intérieures. À titre de ministère à vocation scientifique voué au développement durable, il cible en partie ses recherches sur la surveillance des ressources aquatiques vivantes et de leur habitat, la tenue à jour des bases de données connexes et la diffusion de l'information sur l'environnement pour les activités pratiquées en mer ou en eau douce. Le Ministère maintient aussi sa capacité scientifique de fournir des avis, d'évaluer les risques pour une approche écosystémique de gestion intégrée et d'élaborer des méthodes de gestion des ressources, des règlements et des normes. En transférant ces connaissances à ses clients, au public et aux médias, il encourage la protection, la conservation et le développement durable des ressources aquatiques vivantes et des écosystèmes.

La Direction des sciences de l'aquaculture du MPO a pour mission d'effectuer des recherches ciblées et appliquées, de mener des activités de surveillance, de fournir des avis scientifiques et de transférer la technologie dans des domaines tels l'aquaculture durable, la prévention et le contrôle des maladies chez les animaux aquatiques, les interactions environnementales et l'application de la génomique et de la biotechnologie aux écosystèmes aquatiques.

Le Ministère est responsable aussi du Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA). Le PCRDA est une initiative visant à renforcer la coopération en R-D entre l'industrie canadienne de l'aquaculture et le Ministère. Dirigé par l'industrie, il permet de jumeler des chercheurs de l'industrie et du MPO. Des fonds sont accordés à des projets de recherche concertés qui sont proposés et financés conjointement par les partenaires aquaculteurs. Les fonds dont dispose le PCRDA sont d'environ 4,5 millions de dollars par année, et sont répartis à l'échelle régionale. Depuis le lancement du programme en l’an 2000, plus de 180 projets de recherche et développement ont été financés.

Les principaux objectifs du PCRDA sont les suivants :

  • améliorer la compétitivité de l'industrie canadienne de l'aquaculture;
  • renforcer la collaboration entre le Ministère et l'industrie en R-D;
  • faciliter le processus de transfert de la technologie et la commercialisation de la recherche par une collaboration plus étroite avec l'industrie canadienne de l'aquaculture;
  • renforcer la capacité scientifique touchant les activités de R-D en aquaculture.

Un complément d'information sur les priorités, les plans, les programmes et les projets est disponible sur le site Web du MPO, à http://www.dfo-mpo.gc.ca/.

Société de recherche et de développement en aquaculture continentale (SORDAC)

La SORDAC est une personne morale autonome à but non lucratif créée en 1993 par les intervenants du secteur québécois de l’aquaculture en vertu de la partie III de la Loi sur les compagnies (L.R.Q., c. C-38, art. 218). Son conseil d’administration est formé de douze administrateurs, soit onze, avec droit de vote, dont cinq proviennent du secteur privé, quatre des milieux d’enseignement postsecondaire, deux du secteur public, et un, sans droit de vote, du secteur public. Ses 70 membres, en majorité des pisciculteurs actifs, contribuent à l’essentiel de la production aquacole québécoise destinée à la consommation et à l’ensemencement.

La mission de la SORDAC consiste en ce qui suit :

  • établir un consensus sur les priorités d'action à entreprendre;
  • assurer la coordination et le financement d'activités de recherche et de transfert de technologie;
  • favoriser l’exécution de programmes intégrés de R-D avec des partenaires de recherche et industriels;
  • favoriser un maillage efficace entre partenaires de recherche et industriels;
  • et cela afin d'accroître la productivité et la rentabilité des entreprises québécoises œuvrant en aquaculture d'eau douce.

Pour s’acquitter de sa mission, la SORDAC a notamment pour mandat :

  • d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie de recherche et de transfert de technologie;
  • de susciter et de financer des activités de recherche exploitables par l’industrie;
  • d’organiser et de financer le transfert de technologie dans les entreprises;
  • d’assurer la concertation des intervenants et la complémentarité des efforts en matière de R-D et de transfert de technologie;
  • de procéder activement à la recherche de fonds pour le financement de ses activités.

Pour s’acquitter de son mandat, la SORDAC a bénéficié d’appuis financiers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) de 600 000 $ pour les exercices 1993-1994 et 1994-1995, de 871 000 $ pour les exercices 1996-1997, 1997-1998 et 1998-1999, de 300 000 $ pour l’exercice 1999-2000, de 900 000 $ pour les exercices 2000-2001, 2001-2002 et 2002-2003, de 300 000 $ pour l’exercice 2003-2004 et de 1 200 000 $ pour les exercices 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007.

Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG)

Le rôle du CRSNG est d'investir dans les gens, la découverte et l'innovation pour en faire bénéficier tous les Canadiens. Il investit dans les gens en accordant un appui à plus de 20 000 étudiants universitaires et stagiaires postdoctoraux, fait la promotion de la découverte en offrant un appui financier à plus de 10 000 professeurs d'université chaque année et favorise l'innovation en incitant plus de 500 entreprises canadiennes à investir dans la recherche universitaire. Information : www.nserc-crsng.gc.ca/.

Genome British Columbia

Genome British Columbia, créé en juillet 2000, est l'un des cinq centres de génomique financé par Génome Canada. Cet organisme de recherche investit et gère des projets à grande échelle en génomique et en protéomique dans des domaines clés comme la santé, la foresterie, les pêches, l'éthique, l'agriculture et l'environnement.

Travaillant en collaboration avec tous les ordres de gouvernement, des universités et l'industrie, Genome British Columbia est au cœur d'un réseau de recherche dynamique en sciences de la vie, piloté par la génomique, recherche qui aura des retombées sociales et économiques de grande portée pour la Colombie-Britannique et le Canada.

À l'heure actuelle, Genome British Columbia gère 28 projets à grande échelle, d'une valeur totale de quelque 273 millions de dollars. En plus du financement par Génome Canada, Genome British Columbia reçoit un appui financier du gouvernement provincial et d'autres investisseurs.

Genome British Columbia finance actuellement deux projets d’intérêt pour l’industrie de l’aquaculture. Ces projets sont GRASP (Genomics Research on Atlantic Salmon Project) et cGRASP (consortium Genomic Research on All Salmonids Project), dirigés respectivement par les chercheurs William Davidson (UVictoria) et Ben Koop (SFU). Information : www.genomebc.ca/.

Institut des technologies océaniques du Conseil national de recherches du Canada (ITO - CNRC)

L'Institut des technologies océaniques (ITO), un des laboratoires du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), est le centre national de recherche et de développement en technologie océanologique au pays. L'ITO mène des recherches qui favorisent les industries maritimes du Canada. Grâce à ses compétences et à ses installations de renommée mondiale, il travaille avec l'industrie de l'aquaculture afin de résoudre les problèmes qu'elle éprouve avec les systèmes de confinement et d'ancrage et de mieux comprendre les effets des vents, des vagues, des courants et des glaces sur les structures artificielles.

Grâce à l'essai de conceptions de maquettes physiques et de modèles numériques, l'Institut peut prédire ou évaluer la performance d'ouvrages dans le milieu océanique. Ses installations de recherche intérieures incluent un bassin d'étude des ouvrages de haute mer, de 75 mètres par 32 mètres, un bassin d'essais des carènes d'une longueur de 200 mètres et un bassin d'essais des carènes dans des conditions de glace le plus long au monde (90 mètres). Pour de l'information sur l'aide que peut vous fournir l'Institut dans vos activités aquacoles, communiquer avec M. Bruce Colbourne, à D.Colbourne@nrc.ca.

En 2003, l'ITO a officiellement ouvert son centre pour les entreprises spécialisées en technologie océanique, une installation qui favorise la croissance et le développement de nouveaux projets relatifs aux technologies océaniques. Avec son programme destiné aux jeunes entrepreneurs et son programme de colocation des technologies océaniques, ce centre aide les entreprises et les individus à développer leurs concepts et leurs technologies dans un milieu favorable. Information : Noel Murphy, à noel.murphy@nrc.ca, et iot-ito.nrc-cnrc.gc.ca/.

Centre canadien d’innovations des pêches

Le Centre canadien d’innovations des pêches (CCIP) s’emploie à résoudre les problèmes et à créer des possibilités pour les industries de l’aquaculture et de la pêche par le biais de la science et de la technologie. Depuis son ouverture en 1989, plus de 200 entreprises canadiennes, chefs de file des secteurs de l’aquaculture, de la transformation, de la récolte et de la biotechnologie, ainsi que des secteurs connexes, ont demandé au CCIP de les aider à développer de nouveaux produits et de nouvelles technologies et techniques, ainsi qu’à résoudre pratiquement tous les types de problèmes techniques qu’elles avaient.

Le CCIP se démarque par les relations de travail uniques qu’il a établies avec quatorze universités et collèges dans le Canada atlantique. Par l’entremise de ces ententes, les centaines de scientifiques, d’ingénieurs et de technologues de ces établissements fournissent leurs compétences et leurs installations aux clients du CCIP. Nombre d’entre eux sont des chefs de file mondiaux dans leur domaine, ce qui a permis au Centre d’exécuter 670 projets industriels d’une valeur de 80 millions de dollars sur une période de 17 ans.

Le Centre offre à ses clients un service complet. Des agents de liaison industrielle analysent le problème ou la possibilité d’affaires du client, préparent un plan et un budget de recherche, identifient et obtiennent les services de spécialistes scientifiques ou techniques pour effectuer les travaux et, au besoin, recrutent d’autres organisations pour les aider. Le Centre aide également à financer l’initiative.

Le CCIP guide l’entreprise cliente à travers le labyrinthe des activités de recherche, afin qu’elle puisse continuer à se concentrer sur ses affaires. En aquaculture, les services scientifiques et technologiques qu’offrent le Centre sont des plus variés, allant de premiers essais d’alimentation de nouvelles espèces en développement à la conception de cages marines. Information : www.ccfi.ca, 902-835-4210 (Halifax) ou 709-778-0517 (St. John’s).

Société de développement de l’industrie maricole (SODIM)

La Société de développement de l'industrie maricole (SODIM) a été créée en 1997 pour offrir aux entreprises intéressées par la mariculture une aide financière souple et adaptée à leurs besoins. La SODIM est un organisme sans but lucratif dont la mission est de contribuer à la création et au développement d'entreprises de mariculture rentables et compétitives.

Pour réaliser sa mission, la SODIM s'est donnée l’objectif suivant : favoriser le développement d'une industrie maricole viable sur le territoire visé, soit en Gaspésie, aux îles de la Madeleine, dans le Bas-Saint-Laurent et en Côte-Nord, notamment en :

  • offrant une aide financière aux projets d'implantation, de diversification et d'expansion d'entreprises de mariculture,
  • offrant des services d'aide technique et de conseil aux entreprises maricoles,
  • favorisant la recherche/développement et le transfert technologique en aquaculture.

Pour réaliser sa mission, la SODIM dispose de deux outils importants, soit un fonds d'investissement et un fonds de R-D. Le fonds de R-D a pour objectif général de stimuler la recherche et le transfert de technologie favorisant le développement des entreprises aquacoles d'eau douce et d'eau de mer des régions maritimes du Québec. Il vise essentiellement à financer des activités de recherche précompétitives, c'est-à-dire de nature très pratique. Ainsi, avec ce fonds, la SODIM cherche à favoriser l'innovation dans l'industrie aquacole de ces régions. La SODIM, avec la collaboration de ses partenaires, a la responsabilité d'identifier les priorités de recherche, de préparer un plan d'action scientifique et de s'assurer de sa mise en œuvre. Information : www.sodim.org/.

Génome Atlantique

Génome Atlantique est un organisme sans but lucratif, dont la mission est de promouvoir et de favoriser la recherche en génomique dans les quatre provinces de l’Atlantique. L’un des six centres de recherche régionaux en génomique du Canada, Génome Atlantique investit dans des projets et des plates-formes de recherche en génomique à grande échelle. L’organisme vise à devenir u chef de file dans certains secteurs soigneusement choisis de la génomique et de la protéomique, et à stimuler les investissements en génomique et ainsi assurer la prospérité économique du Canada atlantique.

Pour y arriver, Génome Atlantique rassemble des partenaires provenant de l’industrie, des gouvernements, des universités, des hôpitaux, des instituts de recherche et de la population à l’appui de la recherche régionale en génomique, et son exploitation finale afin de contribuer au développement de l’économie axée sur le savoir dans le Canada atlantique.

Les projets de recherche exécutés par Génome Atlantique mettent l’accent sur les forces de la région, notamment les secteurs de la santé, de l’agriculture, de la foresterie et de l’environnement. La génomique de la morue et l’amélioration du stock de géniteurs, l’amélioration de l’élevage commercial du flétan de l’Atlantique et de la sole du Sénégal et l’Initiative de génétique médicale et de génomique de la région de l’Atlantique comptent parmi les projets en cours. Information : www.genomeatlantic.ca.

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